Mots du libraire
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Coup de coeur rentrée littéraire 2024
Abdellah Taïa écrit un roman choral bouleversant dans lequel se mêle la voix des morts et des vivants. A tour de rôle, les personnages s'interpellent. L'écriture dessine l'espace dand lequel les mémoires résonnent et le lecteur peut y entendre, le courage des femmes et le malheur des hommes.
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Une critique acerbe du fonctionnement de la justice américaine et un personnage hyper attachant à découvrir d’urgence !
Iain Levison nous régale une nouvelle fois avec un roman drôle et percutant ! Un avocat de l’aide juridictionnelle se fait embaucher par un patron de boite de nuit pour donner, une heure par semaine, des conseils juridiques à ses streapteaseuses… contre une enveloppe de 1000€ en liquide et quelques petites contraintes loufoques… Une critique acerbe du fonctionnement de la justice américaine et un personnage hyper attachant à découvrir d’urgence !
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Stupéfiant !
Alors celui-ci, c’est une sacrée claque ! Du genre dont on a du mal à se décoller et qui réserve bien des surprises… Comme ces vies de jeunes de l’Ohio, dont chacune révèle celles qui étaient restées sous-terraines, presque invisibles pour les autres. Et quand leurs ramifications se connectent, le résultat est stupéfiant !
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Stupéfiant !
Alors celui-ci, c’est une sacrée claque ! Du genre dont on a du mal à se décoller et qui réserve bien des surprises… Comme ces vies de jeunes de l’Ohio, dont chacune révèle celles qui étaient restées sous-terraines, presque invisibles pour les autres. Et quand leurs ramifications se connectent, le résultat est stupéfiant !
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Après "Ohio", le nouveau chef d'oeuvre de Stephen Markley
Ce sera sans doute l’événement éditorial de la rentrée 2024 : Le déluge de Stephen Markley, un pavé de 1040 pages, qui nous balade de 2013 à 2040, au gré des événements liés au réchauffement climatique.
Et c’est un peu le Guerre et Paix de notre époque. Si Tolstoï a pris appui sur des personnages traversant l’époque qu’il considérait certainement comme la plus vectrice de bouleversements pour le monde, à savoir l’épopée napoléonienne, Stephen Markley projette les siens dans ce qui est et sera l’enjeu le plus important pour l’humanité et qui échoit à nos générations.
Foisonnant de personnages et d’informations mobilisant des champs de connaissances d’un rayonnement exceptionnel, il n’en est pas moins un « page-turner » que l’on dévore, certes en plusieurs bouchées, comme un thriller.
Il se murmure que l’auteur de cet autre chef d’œuvre qu’est Ohio (2020) a mis 10 ans a écrire Le déluge… Après lecture intégrale, on n’en est pas étonné, tant la sensation de vertige devant sa profondeur nous prend et nous laisse dans les mains un livre de poids qu’on n’est pas prêt d’oublier ! -
Un chef d'oeuvre !
Un chef d’œuvre, un bon gros roman-fresque américain comme je les aime, un complément littéraire à « Ohio » de Stephen Markley sur l’Amérique profonde de ces trente dernières années, un récit cru mais dont la narration n’est pas sans nous faire sourire, un personnage magnifique… what else ?
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Un rythme haletant difficile à lâcher !
À la fin des années 80, dans un petit village de Saône-et-Loire, les personnages de ce roman d'apprentissage vont se dévoiler autour d'un fait divers qui fait causer : l'incendie de la grange du père Berthelot. Entre les amours adolescentes de Sandra, jeune citadine déracinée, le comportement erratique de Gildas le voyou du village, les manoeuvres de la famille communiste Comuzzi pour la célébration du bicentenaire de la Révolution et la naïveté de Samuel, gosse de 10 ans, toutes ces vies vont se fracasser les unes contre les autres et donnent à ce récit un rythme haletant difficile à lâcher !
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Un roman qui rassemble intelligence et humour sur un sujet qui interroge chacun d'entre-nous
Un roman qui rassemble intelligence et humour sur un sujet qui interroge chacun d'entre-nous : doit-on programmer et organiser la fin de notre vie ? A partir de la situation initiale d'un couple de quinquagénaires, Kay et Cyril, qui décident en 1991 de se supprimer en mars 2020, le jour des 80 ans de Kay, l'autrice nous propose une dizaine de chapitres qui sont autant de fins ou de suites alternatives. Des plus dures aux plus loufoques, il y a de quoi nourrir ses réflexions en gardant un sourire en coin !
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Un roman noir qui traverse le Harlem des années 60 !
Le double prix Pulitzer nous revient avec un roman noir qui traverse le Harlem des années 60 ! On prend un énorme plaisir à suivre les aventures de Ray, bon époux, bon père de famille à la tête d'un modeste magasin de meubles. Bien sous tous rapports ? Que voulez-vous, personne n'est parfait et ce bon Ray ne déroge pas à la règle...
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Dans le paysage du chagrin, un roman-conte pour se consoler de l'absence des êtres chers.
Après le succès de son roman De pierre et d'os, quête intérieure d'une Inuit dans les grands espaces arctiques, Bérengère Cournut choisit une maison-jardin comme point de départ de son nouveau roman. Y vit toute une famille dans la chaleur aimante : Odile la mère, son mari Ferment et leurs trois enfants aux surnoms insolites : Beguin, Chiffon et la petite dernière Zizi Cabane. Un jour disparaît Odile, laissant sa famille face à l'absence. Tandis que la maison s'inonde aussitôt d'une rivière mystérieuse et intarissable comme le chagrin, Odile continue de les envelopper de ses pensées et de son amour. Dans ce roman d'une grande délicatesse, les éléments naturels se mêlent aux tourments intérieurs et à la poésie de l'enfance. Ce livre est une de mes plus belles lectures sur le deuil, car, sans jamais le nommer, il parvient, avec une certaine fantaisie mélancolique parfois proche du conte, à nous réconforter de l'absence des êtres chers.
Lucile, Librairie la Suite, Versailles
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Donner une voix à l’exil
Dans ce roman, on suit Layla, une jeune immigrée, à qui on dit qu’elle doit être «la fille la plus heureuse du monde» parce qu’elle est proche de son entretien de naturalisation, et qu’on renvoie chez elle en lui demandant de réfléchir à ce que signifie « être français ». Dans son centre d’hébergement, Layla est perplexe : est-ce qu'on peut être la fille la plus heureuse du monde quand on vit dans un hôtel miteux et qu'on nous rappelle chaque jour qu'on ne sera jamais assez français ?
Tu mérites un pays est un roman puissant sur l’exil, sur une certaine réalité sociale, et sur l'hypocrisie d'un système. L’héroïne donne beaucoup de force au récit par son innocence et en même temps la lucidité dont elle fait preuve. De nombreux personnages gravitent autour d’elle et rendent compte du traitement et des injustices que vivent les immigrés. Un roman qui donne à voir une réalité dure et cruelle, mais qui doit être entendue.
Lola, Librairie l’Amandier, Puteaux
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Chapeau chapeau chapeau.
Entre roman et récit, Laura Poggioli nous fait découvrir, pour la première fois, sa plume. Une plume parfois tranchante, parfois douce, qui nous plonge dans un fait divers glaçant.
Russie, 27 juillet 2018. Trois sœurs assassinent leur père, parce que c’en était trop, parce qu’elles ne pouvaient plus subir les violences, les sévices. Et c’est cette histoire qui résonne dans le cœur de l’autrice, parce qu’à vingt ans, elle est tombée amoureuse de la Russie, et d’un homme. Et que « S’il te bat, c’est qu’il t’aime » dit un proverbe russe.
Un roman qui nous fait découvrir une histoire terrible mais aussi un pays aimé, un pays qu’on connaît si peu. Un récit, tiré de faits réels, qui nous fait comprendre que le combat féministe n’est vraiment pas fini, nulle part. Des vies ébranlées qui nous donnent envie de nous battre encore plus fort pour les droits des Femmes du monde entier.Séverine, Librairie Nouvelle, Asnières sur Seine
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Suivez Polina et Pauline avec délectation dans un premier roman plein d’humour.
À son arrivée en France, Polina est devenue Pauline aux yeux de l'État français. Le roman s'ouvre sur son combat pour retrouver l'usage de son prénom 20 ans plus tard. Sous des aspects légers mêlés à la malice de l'enfance, l'autrice se joue de la langue, de ses langues, le russe puis le français, et elle invente la sienne, une langue forte et truculente, pour nous faire entendre et comprendre les difficultés de l'intégration, de faire cohabiter deux cultures, deux histoires, deux identités sans se perdre au fil des années.
Marion Grosbois , Librairie Nouvelle, Asnières sur Seine
Léa, Librairie l’Amandier, Puteaux
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Stardust léonara Miano, saisissant et nécessaire !
Louise est une jeune femme de 23 ans qui découvre l'enfer de la grande précarité. Sans titre de séjour ni domicile, elle devra mener des combats incessants vers la dignité. Pour elle, mais aussi pour sa fille, l'étoile qui la guide et la tient en équilibre lorsque tout ce qui l'entoure ressemble au chaos. Son quotidien est fait de rendez-vous avec des assistants sociaux trop las ou trop condescendants pour l’écouter, d'hébergements dans des centres dédiés et de rencontres forcées avec des femmes brisées. Toutes sont venues de loin pour se fracasser contre le système qui ne cesse de leur montrer qu'elles sont de trop. Face à cette violence permanente, elles répondent avec une agressivité continue quand le désespoir le plus total ne les assomme pas. Dans cet océan de vies cabossées, Louise tente de ne pas couler. Elle se mure dans le silence et le retrait pour ne pas perdre l'horizon d'une vie décente à offrir à sa fille.
La notion de survie imprègne tout le roman, lui donnant une tension qui ne quitte jamais le lecteur. C'est aussi une certaine vision de la France, pays anciennement colonial, qui est livrée sans compromis. Louise, ou Léonora Miano, a été hantée longtemps par les fantômes de son passé. En résulte ce roman, difficile et nécessaire. Absolument saisissant, jamais misérabiliste et toujours digne.Dévi, Les Beaux Titres, Levallois Perret
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La guerre de Sécession s’invite à Cherbourg et le monde ne sera plus jamais comme avant.
Juin 1864, Napoléon III envoie Ferdinand Maximilien de Habsbourg et sa jeune épouse Charlotte devenir respectivement empereur et impératrice du Mexique, afin de contrer l’expansionnisme américain. Pendant ce temps, en rade de Cherbourg, alors qu’on se prépare à inaugurer le casino, un corsaire sudiste, l’Alabama, se voit provoqué par un navire yankee, heureux d’en découdre. Le casino fait tourner les têtes et les fortunes. Théodore Coupet, journaliste parisien chargé de couvrir l’inauguration du casino, va se lier à Mathilde de Ramures dont le mari a tout perdu au jeu avant de partir se battre au Mexique. Ensemble, ils vont transformer la bataille navale en un immense pari et ainsi rebattre les cartes.
Des personnages hauts en couleurs, une écriture vive pour une intrigue bien menée, à l’aube de l’exposition universelle qui changera à jamais le cours de l’Histoire.
Frédérique, Le baron perché, Courbevoie
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Trois hommes et un bateau
Et si l'aventure était au bout de la rue, ou plutôt du quai ? Philibert Humm, jeune dandy parisien qui se rêve aventurier, décide avec deux amis de descendre la Seine en canoë de Paris jusqu'au Havre. Pour réaliser ce défi, il leur faut acquérir un canoë sur Le Bon Coin, canoë qui aurait appartenu, tenez-vous bien, à Véronique Sanson ! Une fois l'équipement indispensable acheté au Vieux Campeur et le canoë rebaptisé Bateau, c'est parti !
Dans ce roman : de l'aventure, du danger, de l'amitié qui résistera aux épreuves, de belles rencontres, un dîner chez Sylvain Tesson et quelques objets coulés au fond de la Seine. C'est drôle, pétillant, dans un style roman du XIXème siècle avec des illustrations et des titres de chapitres qui racontent tout mais qu'on a envie de savourer avec les trois compères. Une belle bouffée d'oxygène, de la littérature et la Seine, c'est LE roman écrit pour Libraires en Seine !
Stéphanie, Au pays des livres, Colombes
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Un pastiche de la bourgeoisie comme un film de François Ozon. Féroce et jubilatoire !
Rencontrez la famille Simart-Duteil dont la vie se voit chamboulée à l’annonce d'un frère caché en Syrie. Petits secrets et paranoïa rythment désormais la vie de cette famille. On ne s'ennuie pas une seconde avec cet ouvrage s’inspirant d’un fait divers.
Un premier roman contemporain haut en couleur !
Leslie Glory, Le baron perché, Courbevoie
Patte blanche décrit parfaitement l’engrenage qui conduit une famille composée de deux frères et d’une sœur à s’enfermer dans leur manoir normand avec leur mère, leurs conjoints et enfants. Un roman parfaitement maîtrisé, très contemporain qui, avec en toile de fond les attentats de 2015, brosse le portrait d’une France repliée sur elle-même, qui a peur de l’autre, de l’étranger en particulier. Tout cela est à la fois impitoyable et drôle, rythmé et captivant, avec une montée en puissance très réussie jusqu’à un dénouement qui laisse le lecteur pantois.
Laurent, Librairie Nouvelle, Asnières
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Un régal d'humour corrosif : une comédie noire à l'ironie douce-amère !
Comment justifier un mal-être diffus quand on est jeune, élevé dans une famille aimante et bien inséré socialement ? C'est le dilemme de Chloé, trentenaire parisienne, qui décide d'entamer une thérapie. Sa psychologue lui ayant assuré que ses parents, de jeunes retraités pleins d'allant, lui cachent un terrible secret, elle n'aura de cesse de les interroger jusqu'à découvrir le pot aux roses, s'il existe. Les conséquences de cette découverte seront bien sûr fâcheuses et incontrôlables.
Victimisation, égocentrisme, l'auteur excelle, grâce à son écriture ciselée et son art du bon mot, à dépeindre les caprices d'individus favorisés qui cherchent à tout prix à souffrir. Une comédie sociale enlevée sur nos travers contemporains !
Martin, Librairie Nouvelle, Asnières
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Un roman solide mais une écriture fluide, un livre que vous ne pourrez plus… lâcher !
Dès le premier chapitre, l’auteur plante le décor. Un simple accident de la route, pourtant sans victime, et tout déraille. Anna perd son seul moyen de subsistance : son camion-rôtisserie. Elle qui a toujours vécu simplement, élevant seule son fils de treize ans dans un équilibre précaire, perd pied peu à peu et voit les dettes s'accumuler. A travers elle, l'auteur dépeint tous ceux qui tentent de s'en sortir, jonglant entre emprunts, petits boulots et débrouillardise. Il décortique ce qu'est devenue la France actuelle. Un pays consumériste, divisé et individualiste. Un individualisme qui n'est pas l'expression d'une plus grande liberté, mais au contraire d'un chacun pour soi qui nous emprisonne.
Et rien ne va mieux révéler ces divisions qu'un jeu télévisé. Complètement absurde, il rassemble la Nation en la fragmentant, met en avant ses participants en les humiliant, détruit les rêves en suscitant l'espoir. Mais Anna n'a plus le choix, elle doit y participer.
Une écriture riche et moderne. Un personnage pugnace et attachant. Un grand roman.
Vincent, Librairie Dédicaces, Rueil Malmaison
Elise Laurant, Les beaux Titres, Levallois-Perret
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« Beyrouth te suivra jusqu’à ton dernier souffle, où que tu sois. »
Selim Nassib est né et a grandi à Beyrouth. Jeune adulte, avant le début de la guerre civile, il s'installe en France. En 1982, le journal Libération l'envoie couvrir l'intervention armée d'Israël au Liban. C’est sur trois époques que l’auteur livre, dans ce texte, son histoire de Beyrouth : les souvenirs de son enfance, dans les années 50 au sein du quartier juif de la ville ; l’année 68, où, militant au sein d’un mouvement étudiant opposé aux phalangistes, il découvre l’amour, la violence et la prison ; son retour, enfin, en tant que reporter pour un journal français dans sa ville en guerre.
Il en ressort un récit passionnant, intime et profondément émouvant .
Margaux , Le baron perché, Courbevoie
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Un roman mosaïque qui jongle entre ironie, émotions, événements déchirants et légèreté.
Liwa sort de terre au cimetière du Frère-Lachaise, à Pointe-Noire (République du Congo), quatre jours après ses funérailles. Sa vie, les circonstances de sa mort et celles des autres résident·e.s du cimetière sont retracées tout au long du récit. Cette galerie de personnages permettra de découvrir tout un pan de la culture de la République du Congo et de la vie de Pointe-Noire, rythmée par des chapitres courts qui transportent le lecteur à travers le récit.
Alain Mabanckou, entremêlant dans ce roman le rapport aux autres et à la mort, ne dresse pas seulement un portrait de la société de la République du Congo sans exotisme, mais surtout celui, plus universel, des rapports de pouvoir économiques et sociaux.
Pauline , Librairie l’amandier, Puteaux
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Entre poésie et folie, une photographie de guerre en roman.
Il suffit de lire le premier poème qui ouvre le roman pour comprendre l’ampleur de ce texte. Des livres sur la guerre, il y en a à foison ; des livres qui évoquent ce point de vue - celui de la folie- qui n’excuse pas les meurtres mais qui dévoile parfaitement l’horreur mentale que les guerres font subir aux Hommes , il en existe beaucoup moins… Le colonel ne dort pas, ce sont trois voix, trois êtres hantés par des démons qui hurlent ce qui les ronge : la culpabilité, le silence, la folie. C’est un roman qui hante son lecteur bien après la dernière page, c’est un roman court, fulgurant, mais essentiel.
La part poétique de ce roman n’a rien d’une douceur accordée au sujet, mais est bien une recherche de vérité exacte. Et c’est dans cette association que se crée le grandiose de ce roman.
Justine, Les Beaux Titres, Levallois-Perret
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Le Choix d'une femme, celui de la liberté
Nous sommes à Martorana, un village de Sicile, dans les années 60. Olivia est une jeune fille intelligente, vive et passionnée. C’est un personnage particulièrement attachant qui veut conduire sa vie elle-même. Paterno, un petit caïd local, s’éprend d’elle et lui mène une cour soutenue dont Olivia n’a que faire : ses projets sont plus vastes. Paterno utilise alors la violence pour parvenir à ses fins. Olivia va se trouver face au choix de sa vie. Pour conserver ce que la société appelle son honneur, elle peut accepter un «mariage de réparation». Elle épouserait son bourreau et permettrait à ce dernier d’échapper à la justice. Elle peut aussi refuser ce mariage et l’ordre établi. Elle resterait une femme «déshonorée» mais pourrait demander justice, et demeurer libre pour toujours. Ce choix est l’enjeu de la vie d’Olivia.
Ce roman nous offre le portrait saisissant d'une époque et d'une culture très marquées par les traditions. Il y est question de pauvreté, de lutte des classes, de médisances, de loi du silence et de courage aussi.
Marc, Les Beaux Titres, Levallois-Perret