Stock (réédition numérique FeniXX)
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Démission du ministre de la Coopération Michel Roussin. Tentative de déstabilisation du juge Halphen. Mises en garde à vue d'entrepreneurs en bâtiment. Affaire Schuller-Maréchal. Scandale des HLM. Valises de billets. Appartements aux loyers bradés pour les amis et affidés. Villas construites ou achetées au rabais... Tous ces dossiers ont fait la une des journaux, des coups de projecteur ont été donnés sur un monde où se côtoient hommes politiques, financiers douteux, truands de plus ou moins grande envergure, avant que ne retombent sur eux le silence et l'obscurité propices aux mauvais coups. Cette obscurité, Alain Guédé et Hervé Liffran la scrutent depuis des années pour le Canard enchaîné. Ils ont rencontré des dizaines de témoins, procédé à de minutieuses investigations, à de patients recoupements. Le tableau est effarant. La plupart de ces événements ont un lien commun : la mise en place d'un système de fausses factures destiné au financement occulte du RPR. Ils ont un décor commun : l'Hôtel de Ville de Paris. Et des acteurs communs, truculents comme Jean-Claude Méry, inquiétants comme Louise-Yvonne Casetta, connus comme Robert Pandraud et Patrick Balkany, ou secrets comme Georges Pérol et Jean-Pierre Quéré. Faut-il en déduire qu'ils ont un maître d'oeuvre commun, dont la carrière doit tant à la ville qu'il a administrée et au parti qu'il a incarné ? Déjà, des observateurs s'interrogent : et si le passé du maire de Paris en venait à rattraper l'hôte actuel de l'Élysée ?
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Corrompre est devenu, en Europe, un loto où l'on gagne le pactole neuf fois sur dix, en toute impunité. Les « affaires » qui secouent la France, l'Italie, l'Espagne, la Belgique ou l'Allemagne, ne sont que la partie émergée d'un iceberg de trafics en tout genre : recyclage de l'argent sale, commissions occultes, implantations mafieuses, fraude fiscale à grande échelle...
Face à cette criminalité financière, aux ramifications internationales, les magistrats sont enchaînés par des procédures archaïques et interminables. Leurs enquêtes s'arrêtent, immanquablement, aux portes des paradis fiscaux, qui pullulent jusqu'en Europe. Parce qu'ils profitent, souvent, de ces circuits illégaux pour leur financement, les « politiques » ne font rien pour aider les juges. Il arrive même, comme en France, que certains fassent tout pour les empêcher d'agir.
Sept hommes ont décidé de dire « non ». Sept juges en première ligne contre les voleurs de démocratie. Certains, à l'instar du Français Renaud Van Ruymbeke, prennent la parole pour la première fois. Avec une étonnante liberté de ton, ils se confient à Denis Robert. Et lancent un appel à tous les citoyens. Si la justice n'est pas appliquée avec la même rigueur pour tous, si le capitalisme laisse la corruption et l'argent sale envahir chacun de ses mécanismes, si la confiance des électeurs est durablement trahie, sans que personne ne réagisse, ce sera le chaos. -
Si le communisme modèle soviétique a fait faillite, le communisme demeure un courant bien vivant. Il vient de loin dans notre histoire. Il croise nombre des aspirations d'aujourd'hui. Être utile, dans le présent de l'action comme dans l'invention d'un nouvel avenir, c'est l'ambition de Robert Hue pour son parti. Cela implique des transformations profondes dans l'identité même du Parti communiste français, une mutation. Elle est déjà entreprise, il faut la mener à bien. Nouveau communisme, lecture du passé, ouverture et volonté constructives, rénovation du Parti : Robert Hue s'explique. En homme chaleureux, direct. À sa manière, faite de franchise et d'invitation au dialogue.
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Pendant les affaires, les affaires continuent
Denis Robert
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 24 Août 2015
- 9782234106604
Ce livre est dangereux : quand vous l'aurez reposé, vous ne regarderez plus la télévision, la radio, ou vos journaux de la même façon. Vous ne verrez plus les hommes politiques du même oeil. Vous ne signerez plus, comme avant, vos chèques à la caisse des hypermarchés, vos factures d'eau ou votre déclaration d'impôts. C'est un livre sur la politique. Des directeurs de cabinet, des porteurs de valises, des patrons, racontent l'engrenage et la propagation de la corruption. Urbanisme, énergie, commerce, communication : quand l'ombre obscurcit, à ce point, toutes décisions, la République a quelques raisons de trembler. C'est un livre sur l'argent. Celui qui achète les médias. Celui qui sort des caisses des entreprises, ou des poches des contribuables, pour s'évader vers des comptes inconnus via des paradis fiscaux. En privé, ils disent que c'est le capitalisme ; ou l'huile de l'économie. En public, ils nient, la main sur le coeur. Ce livre dit comment se trafique l'influence. C'est un livre sur la justice et ses coulisses : malgré les apparences, elle a rarement été autant entravée dans les affaires en cours, dès que celles-ci visent les liens financiers entre hommes publics et puissances privées. C'est un livre sur les médias. Portraits, anecdotes, choses vues et entendues, il témoigne du triomphe de la communication et du journalisme porte-serviette. Il décrit, derrière le rideau de fumée, la fabrication d'illusions collectives, la mécanique du mensonge.
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Montre à quel point la souffrance des enfants est liée à la souffrance des parents, et réciproquement. « Copyright Electre »
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L'Amérique mercenaire
Alain Joxe
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Au vif
- 16 Juin 2016
- 9782234101968
Depuis 1990, le monde est entré dans une ère nouvelle, marquée par la fin de la confrontation bipolaire Est Ouest, et la remise en cause de la stratégie nucléaire. De ce brusque passage, le conflit du Golfe fut la cérémonie guerrière, imprimant comme au fer rouge les nouveaux principes de domination. La promotion des États-Unis au rang - ambitionné depuis des millénaires par tous les empires universels - de « maîtres du monde », en est, apparemment, le pivot essentiel.
Cet essai novateur, nourri de documents exclusifs, issus du Sénat, de la Chambre des Représentants, et du Pentagone, remet en cause cette idée reçue. En réalité, les Américains se demandent si leur leadership militaire ne fait pas d'eux, plutôt, les simples mercenaires d'un pouvoir mondial, dominé économiquement par des pays qui, comme le Japon et l'Allemagne, s'interdisent toute action armée au-dehors.
Née d'une révolte contre la tyrannie, comme une utopie antimilitariste, aujourd'hui seule puissance militaire capable de régir l'avenir de l'humanité, la République d'Outre-Atlantique est-elle capable d'instaurer ce « nouvel ordre mondial » annoncé par le président Bush ? Ou, au contraire, son intervention démesurée - et inachevée - contre l'Irak, n'est-elle pas l'ébauche d'une gestion impériale qui nous promet une libanisation mondiale ? -
Un continent se meurt : la tragédie du sida en Afrique
M Gehler
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 11 Décembre 2015
- 9782234105898
Il est des villes d'Afrique où une personne sur quatre est porteuse du virus du sida. Injustice de la latitude, les Africains n'ont pas accès aux traitements chers et sophistiqués dont bénéficient les pays développés. La maladie se déploie, soufflant la peur, isolant les malades, touchant désormais une majorité de femmes, multipliant les orphelins. Déjà 25 millions de personnes infectées, et ce ne serait que le début de la pandémie. Aucune inversion de tendance à prévoir avant une dizaine d'années, affirment ceux qui sont censés savoir. Ce livre présente un tableau saisissant des grands enjeux politiques, économiques et humains que soulève, chaque jour, la mort lente de l'Afrique. Mais il veut, surtout, apporter une note d'espoir. Des femmes et des hommes exceptionnels, avec, à leurs côtés, des ONG également décidées à en découdre, forment des réseaux africains de solidarité et lancent un défi aux grands laboratoires, à l'ignorance, à la peur, au virus lui-même... Un jour, grâce à leur combat, la tragédie du sida en Afrique ne sera plus une fatalité.
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Pendant deux ans, le journaliste Frédéric Laurent a patiemment remonté les filières de cet « Orchestre noir » dont les activités contre la liberté et la démocratie ne semblent pas connaître des frontières. En France, en Italie, au Portugal, en Grèce et ailleurs, il a rencontré des magistrats, et même des policiers et des officiers indignés par les appuis dont les réseaux néo-fascistes bénéficient souvent au sein des services secrets officiels. Grâce à leur aide et aux documents - souvent inédits - qu'ils ont accepté de lui communiquer, Frédéric Laurent retrace ici l'histoire de l'activisme d'extrême-droite en Europe du Sud depuis la guerre.
Partout, le scénario est chaque fois le même : dès que les forces de gauche arrivent à portée du pouvoir, l'extrême-droite riposte par la création d'un climat de terreur propice au rappel des partisans de 1'« Ordre ».
En Italie, depuis dix ans, ce phénomène a trouvé un nom : la « stratégie de la tension ». Mais cette utilisation moderne de l'activisme de droite a une histoire. Tout a commencé, au lendemain de la guerre, lorsque passant de l'antifascisme à l'anticommunisme, les états-majors alliés ont voulu récupérer beaucoup de ces spécialistes de la lutte contre les « Rouges » qu'étaient les anciens Nazis. Les guerres de décolonisation ont ensuite fourni aux nouveaux croisés de l'ordre ce qui allait devenir leur arme privilégiée : la « guerre psychologique ».
Frédéric Laurent, 32 ans, est journaliste à « Libération ». -
L'Afrique sans Africains
Glaser
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Au vif
- 24 Août 2015
- 9782234106642
J'aime l'Afrique... Pendant plusieurs générations, en France, ce fut un credo banal : on aimait ce continent attachant, certes sauvage, mais peuplé de gens aimables. C'en est fini de ces ritournelles. Une époque est révolue. Désormais, l'Afrique est présentée comme un continent en perdition, naufragé et inquiétant, rimant avec danger, chaos, famine, massacres et sida. L'Afrique serait une autre planète, un endroit où il ne faudrait plus se rendre, à moins d'être un humanitaire, avatar post-moderne du clerc, ou un militaire, ordonnateur de la nouvelle pacification. L'Afrique, ça se soigne, ça se sécurise. Ça ne se vit plus. Mais, entre l'amour d'hier et le désamour d'aujourd'hui, la contradiction n'est qu'apparente. Le continent noir reste investi par le rêve blanc : la projection narcissique d'un ego supérieur et le déni de la réalité, non parce qu'elle serait impénétrable ou incompréhensible, mais parce qu'elle est africaine et, en tant que telle, irrecevable. Cette Afrique abandonnée, ce continent délaissé, parti à la dérive, est en fait l'Afrique des Africains. Dieu n'est plus blanc. C'est tout. Enfin. On aura compris qu'à l'inverse, cet essai, riche d'exemples concrets, d'informations inédites et d'expériences vécues, cherche délibérément les contours de l'Afrique des Africains, ce continent noir qu'il nous reste à explorer.
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Le Livre : la fin d'un règne
Piault
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Au vif
- 24 Août 2015
- 9782234106628
Nous avons vécu dans la civilisation du livre, nous entrons dans la société multimédia. Nos repères se brouillent. Naguère vecteur principal de la formation et des loisirs, le livre est devenu un outil parmi d'autres. Le symbole de l'éducation de générations de citoyens s'égare entre les vidéos, les disques et les cassettes les disquettes informatiques, les CDI, CD-Rom et autres banques de données en ligne, consultables sur minitel ou sur autoroute électronique, qui prétendent rendre mieux que lui les mêmes services. Une nouvelle industrie éditoriale émerge. Nous laissera-t-elle orphelins du livre ? La fin du livre roi, avec son réseau cohérent d'auteurs, d'éditeurs, de libraires et de lecteurs, ne signifie pas forcément la mort des livres ni, a fortiori, des contenus qu'ils véhiculent. Pour peu que les acteurs de la plus prestigieuse des industries de contenu, aujourd'hui affaiblie et complexée par le dynamisme de l'audiovisuel, sachent accompagner le nouvel essor des supports culturels. Qu'éditeurs, libraires, défenseurs du livre et de la lecture échappent au syndrome de la forteresse assiégée, se conduisent, face à leur héritage, non comme des conservateurs frileux mais comme de véritables passeurs. Cette condition, si une monarchie se meurt, ce peut être au profit d'une heureuse démocratie du savoir.
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Les journalistes ont mauvaise presse, mais le procès qu'on leur fait est, paradoxalement, le moins informé qui soit, encombré d'idéologie, d'arrière-pensées et d'une ignorance insigne de la réalité de leur métier. Aussi, le premier objectif de Cartes de presse est-il d'informer. Au croisement de la sociologie, de l'économie et de l'histoire, mêlant enquêtes de terrain, entretiens avec des journalistes et analyses des entreprises de médias, Jean-Marie Charon offre la première cartographie rigoureuse d'une profession méconnue. Nourrie d'anecdotes et de faits vrais, allant souvent à rebours des idées reçues, son enquête ne laisse rien à l'écart, du localier de province à la star du journal télévisé, des contraintes de rentabilité marchande aux dérapages de l'information en temps réel, des débats déontologiques aux défis techniques. Poids du nombre, précarité croissante, rajeunissement et féminisation, magistère de l'audiovisuel et déclin de l'écrit, formation supérieure accrue et embauche dominante dans la presse spécialisée : en une décennie, le journalisme a connu une mutation qui se traduit, essentiellement, par son éclatement en univers de plus en plus autonomes. Cette perte d'unité est au coeur d'une contradiction nouvelle : alors même que les journalistes disposent de moyens extrêmement puissants, et qu'ils sont plus nombreux, mieux formés professionnellement et intellectuellement, leur influence réelle décline, leur distance aux élites dirigeantes s'accroît, leur compétence se heurte à la complexité du monde, les logiques des entreprises qui les emploient leur échappent largement, et leurs repères sont devenus fragiles. Pour le dire abruptement : le journalisme a, aujourd'hui, d'autant plus de puissance qu'il a moins de pouvoir.
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Vivre au kibboutz
Catarivas
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Stock plus
- 24 Août 2015
- 9782234108974
Un mode de vie dans lequel l'objectif n'est pas l'enrichissement personnel. Dans lequel l'individu n'a pas à consacrer ses forces et ses moyens à assurer sa survie. Où l'on s'efforce de réduire les inégalités et les injustices résultant de la vie en société. Où les rapports sont fondés sur la coopération et non la concurrence. Utopie ? Rêve ? Illusion ? Non. 260 kibboutzim regroupant 118 000 personnes, soit 3,66 % de la population du pays, c'est une des réalités bien vivantes d'Israël aujourd'hui. À toutes les questions qu'on peut se poser sur le kibboutz, David Catarivas répond dans ce livre.
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La Mort du grand écrivain
Henri Raczymow
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 24 Août 2015
- 9782234107403
L'âge classique voit la naissance de l'écrivain et l'époque romantique son sacre : avec l'âge démocratique - où nous sommes aujourd'hui en Occident - c'est, avance Henri Raczymow, le constat de sa mort qu'il faut dresser, entraînant avec elle la fin de la littérature dans sa dimension de sacralité, de transcendance. Si la littérature fut bien le substitut laïcisé de la religion, quelle a été la généalogie de cette forme de croyance et de ses pratiques ? Peut-on retracer les prodromes de sa disparition ? Car il semble que nous soyons radicalement coupés du temps - pourtant assez proche (que l'on songe à Gide ou Sartre) - où le terme grand écrivain avait un sens ailleurs que dans les seuls manuels scolaires. Ce n'est pas l'absence d'écrivains contemporains importants que déplore ici Henri Raczymow, mais la disparition d'instances crédibles de légitimation - celles que furent, par le passé, le roi pour Racine, la nation pour Voltaire, le peuple pour Hugo ou Zola, l'opinion publique pour Sartre. Restent le public, plus passif qu'actif, et la noria des notoriétés. Si cette évolution de la littérature est liée au processus démocratique, que devient-elle lorsque ce processus semble être arrivé à son terme ?
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Éthologie et développement de l'enfant
Tremblay R
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Laurence Pernoud
- 11 Juin 2016
- 9782234102927
Éthologie et développement de l'enfant : cet ouvrage est le premier en langue française, consacré à l'éthologie humaine pour la prime enfance et l'enfance préscolaire.
Le terme d'« éthologie » (étymologiquement « science des moeurs ») a été primitivement employé par Geoffroy Saint-Hilaire, en 1854, pour désigner l'étude du comportement des animaux « dans leur milieu naturel », par opposition à l'observation artificielle en laboratoire. Ainsi, l'animal a été vu sous un tout autre jour, dans la spontanéité de ses rapports avec ses congénères. Au cours des vingt dernières années, cette nouvelle psychologie animale a connu des progrès considérables, couronnés par l'attribution de trois prix Nobel en 1973 (K. Lorenz, N. Tinbergen, K. Von Frisch).
Alors, encouragés par le succès, les chercheurs sont passés de l'animal à l'homme, notamment à l'observation des comportements du jeune enfant.
Les vingt et un chapitres de ce livre sont rédigés par les meilleurs auteurs français, canadiens et américains, sur la base de leurs travaux personnels. Ces chapitres décrivent et analysent les multiples formes d'adaptation, de communication du tout jeune enfant avec sa mère, avec son père, de l'enfant d'âge préscolaire avec ses compagnons. On y traite de l'intelligence dans la vie quotidienne, aussi bien que du développement moteur, sensoriel, socioaffectif.
La cinquième et dernière partie est consacrée aux problèmes d'adaptation aux techniques de rééducation chez les enfants handicapés mentaux et sensoriels : malvoyants, aveugles, sourds.
Par la richesse de sa documentation, cet ouvrage est un instrument de travail pour les étudiants et les chercheurs en sciences humaines. Par ses implications d'ordre pratique, c'est un livre guide pour les parents et tous ceux qui ont en charge l'éducation des jeunes enfants. Enfin, par le clair exposé des découvertes récentes, qui transforment notre conception de l'enfant et de son devenir, « Éthologie et développement de l'enfant » est un livre passionnant pour tous.
Ont participé à cet ouvrage :
Louise Baillargeon, Christine Casagrande, William R. Charlesworth, André Cloutier, Jacques Cosnier, Francine Delorme-Schoof, Lucie A. Desbiens, François Y. Dore, Michelle Dumont, Jean-Louis Gariépy, Roger Gauthier, J.-J. Girardot, Pierre Gosselin, Thérèse Gouin Décarie, Marie Jacques, Gilles Kirouac, Strayer, Odile Tessier, Brigitte Talpain, Richard E. Tremblay, Marcel Trudel, Véronique Ullmann, René Zazzo.Fayez Kontar, Robert La Barre, Peter J. La Frenière, Serge Larivée, Denis Laurent, Henry Markovitz, Suzanne Mineau, Hubert Montagner, Lise Petitclerc, Diane Poulin-Dubois, Pierrette Precourt, Marc A. Provost, Albert Restoin, Danielo Rodriguez, Jean-François Saucier, Benoist Schaal, Floyd Francis -
Jusqu'au bout de la résistance
Bernard Fillaire
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 26 Novembre 2018
- 9782234106475
Des témoignages de déportés non communistes dans les camps nazis et le regard d'aujourd'hui se répondent. Le déroulement du livre suit le parcours d'un résistant-déporté, depuis l'engagement jusqu'au retour du camp, en privilégiant les faits humains et intimes. Le lecteur découvre ainsi le parcours de Hélie de Saint Marc, Jean Mattéoli, Geneviève de Gaulle-Anthonioz... Avec des croquis inédits. « Copyright Electre »
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L'histoire du socialisme et une exploration des orientations qu'il peut prendre en maints domaines et en toutes régions, en secouant des syndicats et des partis souvent banalisés et parfois moribonds. « Copyright Electre »
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Ce 31 août, le téléphone sonne chez moi, à l'île de Ré. C'est Franklin, il m'appelle de New York : Diana est morte. -Quoi, que dis-tu ? -La princesse de Galles ! Elle est morte à l'instant, à Paris, dans un accident de voiture. Je viens de l'entendre aux nouvelles, sur la chaîne CNN. Morte, le mot va si mal à cette fille splendide, tout en mouvements, en grâce, en sourires. Et, ces derniers temps, radieuse. Nous sommes parmi les tout premiers à connaître la nouvelle, laquelle, dans un quart d'heure, une demi-heure, va affecter de plus en plus de gens sur la planète. Jusqu'à des milliards. D'heure en heure, l'émotion va croître, devenir énorme et, à certains égards, incompréhensible. Est-ce le choc de ce qu'on lui a pris, volé, retiré : sa jeunesse, son bonheur, ses enfants ? Partout dans le monde, des hommes et des femmes vont se sentir mutilés : Diana la rebelle incarnait l'amour, la tendresse, la compassion, l'aventure et, jusqu'à ce jour fatal, la réussite. Une princesse malheureuse, qu'on croyait sur le point d'être heureuse ! Un tel destin tragiquement cassé, c'est comme une blessure faite au nôtre. Mais qui a tué ?
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Ils ont refait leur âme
Neher
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Monde ouvert
- 23 Octobre 2015
- 9782234106772
Tirer du désert des lieux communs l'irréductible thème du retour. Dénouer les tensions dialectiques de l'identité juive. Faire dire à l'antique langage biblique le contre-dire des idoles actuelles. Tel est le projet d'André Neher dans ce nouveau livre à la pensée et à l'écriture fortes, et si spécifiquement neheriennes. Sur le seuil abandonné depuis longtemps, des poètes, des artistes, des philosophes, de Henri Heine à Benjamin Fondane, de Franz Kafka à Arnold Schnberg, retrouvent les clefs de la demeure juive. Ils ont refait leur âme. André Neher raconte leur aventure passionnante et scrute en profondeur le mouvement qui mène du reniement au renouement. Multiples sont les tentations et les pièges au sortir : Europe laïque, christianisme, marxisme, nihilisme. Plus absolue que toutes les ruptures est la revenance. Agression de l'adversaire antisémite ? Irruption du Dieu de l'Alliance ? Les deux, simultanément ? La fuite se transmute en retour du vide à la destinée, du vague-à-l'âme à la prière, de l'Exode à la Terre, du désarroi à la Loi. Les masques nombreux et les visages lumineux d'une situation unique, et pourtant signifiante pour tout homme aujourd'hui.
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Entretiens avec Hervé Bazin
Hervé Bazin
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 9 Octobre 2015
- 9782234107762
Ce livre d'entretiens est le résultat de conversations à bâtons rompus ; il éclaire l'oeuvre d'Hervé Bazin, qui en a revu le texte, pour préciser, dans tel ou tel passage, ce que la parole laisse en suspens. Simple recueil de réponses sans ambitions moralistes et n'épuisant pas le souvenir, il permet, au jeu des questions brutes, de fournir matière à une sorte de puzzle biographique. Le président de l'Académie Goncourt, l'auteur, l'époux, le père, l'individu porteur d'une certaine combinaison génétique et sociale, tous y trouvent quelque explication -, d'autant que les opinions parfois tranchées, les révélations intimes s'associent dans la sincérité, révélant au surplus un esprit curieux de tout, dont la culture scientifique, notamment, est peu connue.
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L'École maternelle à deux ans
Bianka Zazzo
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Laurence Pernoud
- 9 Octobre 2015
- 9782234106413
L'école maternelle à 2 ans : oui ou non ? L'alternative fait choc, elle a au moins le mérite d'élargir le débat au-delà des affrontements passionnels. Mais, si la question d'âge est importante, elle n'est pas la seule : la toute première entrée à l'école, quel que soit l'âge, pose un problème d'adaptation. Les réponses de l'auteur ne procèdent d'aucun a priori. Elle est allée sur le terrain, dans plusieurs petites sections de maternelle. Elle a observé, quotidiennement, les réactions des enfants, depuis les premiers jours d'école, jusqu'à la fin de l'année, celles des 2 ans et des plus âgés. Elle a interrogé, longuement, les enseignants et les parents. Enfin, elle a comparé des enfants du même âge (2-3 ans), dont certains étaient à la crèche, c'est-à-dire habitués de longue date à la vie communautaire, avec des enfants de petite section de maternelle qui venaient donc d'arriver dans un milieu inconnu. La comparaison a mis en évidence essentiellement deux faits : le dépaysement, comme cause initiale du désarroi, mais aussi les capacités des enfants à s'adapter à l'école... pourvu que l'école s'adapte à eux. Les faits rassemblés dans ce livre, et analysés, sont les pièces d'un dossier, non d'un procès. Ils conduisent l'auteur à proposer un plan d'urgence. Ils fournissent aux parents, aux enseignants, les informations qui leur permettront de décider et d'agir en connaissance de cause. L'école à 2 ans est un fait social, irréversible. L'école pour les 2 ans est encore à aménager, sinon à inventer.
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L'Occident : du déclin au défi
Kodjo
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 9 Octobre 2015
- 9782234108400
À l'heure où il est de bon ton de prédire la décadence de l'Europe, le glissement du centre de gravité du monde vers le Pacifique et le déclin de l'Occident, l'auteur de... Et demain l'Afrique prend le contrepied de ces thèses. S'appuyant sur une démonstration rigoureuse, Edem Kodjo fait valoir que l'Occident, loin de décliner, se restructure pour faire face aux problèmes de demain. L'Amérique du Nord, l'Europe occidentale, malgré leurs difficultés, sont appelées à se renforcer. La concurrence du Japon et des nouveaux pays industrialisés, si elle est redoutable, n'entame pas encore la prééminence stratégique de l'Occident. Grâce à ses réseaux commerciaux, diplomatiques, culturels, celui-ci contrôle, en grande partie, l'évolution politique et économique de la planète. L'Occident entend surmonter son handicap démographique et neutraliser le bloc soviétique en négociant au besoin avec l'URSS. Loin de baisser la garde, il continue de lancer au reste du monde un triple défi politique, économique, technologique. En Asie, de profonds changements peuvent bouleverser l'ordre international établi. L'Amérique latine se cherche. L'islam est éclaté en différentes tendances, l'Afrique balbutie. L'avenir de l'Occident ? Tendre une main fraternelle aux pays démunis, faire évoluer le Sud au lieu de se l'aliéner. L'espoir, c'est la solidarité. Un regard original et lucide sur les réalités de notre temps, un grand livre prophétique.
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Cet homme est une énigme. En quarante ans de vie militante, menée au pas de course, Michel Rocard n'a cessé de brouiller les pistes : naïf et calculateur, timide et provocant, idéaliste et briseur de rêves, fragile mais jamais abattu, pressé mais jouant le long terme, il a plusieurs profils, comme dans un tableau de Picasso. Quel est son vrai visage ? Qu'y-a-t-il de commun entre le jeune bourgeois social-démocrate qui choisit la vieille SFIO à vingt ans, le militant anti-colonialiste des années 60 qui travaille avec Pierre Mendès France, le révolutionnaire de Mai 68 qui veut implanter des comités populaires dans les usines et les universités, le gauchiste du PSU qui rêve de terrasser le capitalisme, le réformiste du PS qui s'oppose à François Mitterrand au nom du réalisme économique ? Robert Schneider, qui a reconstitué le puzzle, présente la première grande biographie de celui qui reste, à cinquante-sept ans, l'inconnu le plus célèbre et le plus populaire de France. Grâce à des témoignages et à des documents inédits, l'auteur découvre les ressorts cachés de l'homme, sa vie privée et son action. Il révèle les dessous des grands moments d'une carrière contrastée. Et éclaire l'avenir, en donnant des clés qui permettent de mieux comprendre les rapports complexes entre Michel Rocard et François Mitterrand.
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Voyage en Amérique noire
Nicole Bernheim
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 9 Octobre 2015
- 9782234108554
Le racisme est devenu une préoccupation quotidienne de tous les pays développés. Les émeutes de Grande-Bretagne, de sordides faits divers en France, les événements d'Afrique du Sud, ont fait brutalement prendre conscience à l'opinion occidentale d'une nouvelle forme de lutte des classes, opposant désormais les pauvres du Sud aux nantis du Nord. Aux États-Unis, après le tumulte des années soixante, le silence est retombé sur la communauté noire que l'Amérique blanche feint de croire domestiquée, sinon intégrée, Nicole Bernheim a enquêté dans la nouvelle bourgeoisie noire. Assimilés, blanchis, ces médecins, ces hommes d'affaires, ces journalistes ? L'auteur n'en croit rien. Tandis que les ghettos s'enfoncent dans la délinquance et la misère, l'impatience grandit dans une classe moyenne qui attend toujours sa part légitime de pouvoir. Poudrière potentielle, l'Amérique noire d'aujourd'hui doit donner à penser aux autres pays industrialisés. Car les Américains noirs ne retourneront pas plus sur la terre de leurs ancêtres, que les Maghrébins nés en France ou les Indo-Pakistanais de Grande-Bretagne...
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La Malemort, c'est le nom donné ici à la Peste Noire qui ravage le sud de la France fin 1347. L'année suivante, l'épidémie allait frapper un tiers de la population de l'Europe. Dans ce troisième volet de la trilogie médiévale de Suzanne Bernard, mysticisme, humour noir et suspense l'emportent sur l'horreur. Les destins se croisent, se transforment, se brisent au gré d'aventures étonnantes qui ont la peste pour fil conducteur. Marion, la maquerelle, affronte courageusement le fléau pour sauver Yvain, revenu de Berbérie. Les filles joyeuses de la Forêt de Pierres, lancées sur les routes afin d'échapper au Prévôt, vont de péril en péril et finissent en chair à drilles dans le couvent Sainte-Cécile transformé en hôpital. Ange de la Vicissitude, un jeune moine adepte de Jan Ruysbroek, embarqué dans la même galère, en l'occurrence la même charrette, découvre l'amitié et l'amour en rencontrant la Malemort. Toujours la justesse du ton et la précision des références historiques dans le cadre d'une passionnante road-story médiévale.