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Robert Laffont
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Cette femme qui nous regarde : Angela Davis, l'Amérique et moi
Alain Mabanckou
- Robert Laffont
- 29 Août 2024
- 9782221277263
- Rentrée littéraire 2024 - Angela Davis, l'Amérique et moi. Le destin d'Alain Mabanckou est singulièrement lié à celui d'Angela Davis. Enfant, il voyait l'autobiographie de la militante américaine trôner dans la bibliothèque familiale, au Congo. Le visage d'Angela Davis sur la couverture le regardait déjà. Depuis, il partage le combat inlassable qu'elle mène contre le racisme et pour les droits civiques aux États-Unis.
Un jour, leurs chemins se croisent. La " rencontre " a enfin lieu. Pour Alain Mabanckou, c'est une révélation. Plus jamais il ne considèrera de la même manière son pays d'adoption, les États-Unis. Désormais, il retourne en France et au Congo avec la conviction de la fraternité chevillée au corps.
Dans un récit vibrant, où réalité et fiction se répondent, l'auteur de
Mémoires de porc-épic et de
Rumeurs d'Amérique offre le portrait sensible d'une des femmes les plus importantes de notre époque. -
Sélection du Grand Prix des lectrices ELLE 2026Elles s'appellent Corina Rojas, Rosa Faúndez, Carolina Geel et Teresa Alfaro. Quatre noms qui ont été supprimés de l'histoire pour une seule raison : ce sont des assassines.
Un mari abattu par un tueur à gages, un amant brutalement fusillé à l'hôtel Crillon, un autre, poignardé et démembré, et une fratrie empoisonnée ; ces quatre crimes sanguinaires ont été commis par des femmes, puis immédiatement tus. Parce qu'être femme, dans l'inconscient collectif, c'est encore être passive, docile, serviable ou bien sacrificielle. Au point que nous ne pouvons imaginer d'autres motifs à leurs crimes que l'hystérie, la jalousie ou la folie, les condamnant au silence et à l'oubli.
Mais Alia Trabucco Zerán en décide autrement dans son récit : avec
Assassines, elle redonne corps et voix à celles qui ont violemment rejeté les rôles domestiques et passifs auxquels leur culture les destinait et nous oblige à les regarder en face.
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" Un récit magistral et pertinent, plein d'humanité et d'émotion. " Fernanda Melchor" Un remarquable travail d'archives. Un livre intelligent, rigoureux, et nécessaire. " El País" Une critique féministe, suggestive et formellement innovante des plus grandes meurtrières chiliennes. " Kirkus Review" Dans Assassines, Alia Trabucco Zerán tente de porter un regard neuf sur ce qui amène à commettre l'irréparable, pour enfin prendre au sérieux la colère des femmes au lieu de la réduire à l'hystérie. " Publisher's Weekly" Une fusion exaltante entre le fait divers et le mémoire. Une véritable démonstration du pouvoir de l'imagination. " Times Literary Supplement -
A l'occasion de la réouverture de Notre-Dame le 8 décembre 2024, Ken Follett a écrit une courte préface dans laquelle il revient sur ce terrible jour d'avril 2019, et la reconstruction d'une partie de l'édifice grâce à l'investiment, le talent et le dévouement des Français. Au lendemain de l'incendie survenu à Notre-Dame de Paris, Ken Follett raconte le lien qu'il entretient avec la cathédrale et revient sur son histoire dans un court récit illustré passionnant. Il a ainsi souhaité participer à l'élan national en France et prendre la parole.
Dans ce texte historique, l'auteur des
Piliers de la terre nous raconte l'émotion qui l'a étreint lorsqu'il a reçu l'appel d'une amie lui annonçant la nouvelle, les jours qui ont suivi et l'ont amené à l'écriture de ce livre, avant de revenir sur les temps forts qu'a connu Notre-Dame, de sa construction à l'influence qu'elle a exercée sur Victor Hugo, et lui-même. -
Un tombeau pour Dustan : Lettre d'amour posthume
Christophe Beaux
- Robert Laffont
- 25 Septembre 2025
- 9782221283059
Sélection du prix de Flore 2025Lettre d'amour posthume à un écrivain maudit. Le récit intimiste et émouvant d'une passion avec Guillaume Dustan, dans le Paris techno des années 1980-1990.
Christophe rencontre William dans ses jeunes années. Celui-ci n'est encore qu'un étudiant sage et ambitieux, habillé de tweed - déjà magnétique, pourtant. Entre eux se noue une relation de dix-huit mois. Au fil des week-ends, du sexe et des lectures qu'ils partagent, les deux garçons développent des rapports de fascination, voire de domination et parfois de culpabilité. Christophe subit l'influence de son pygmalion, avant de s'en émanciper. Après leur séparation, il assiste de loin à la métamorphose radicale de William en Guillaume Dustan - le " poète maudit " aux romans crus et sulfureux.
Dans un récit intimiste en forme d'hommage, porté par une écriture forte et sincère, Beaux confie sa part de vérité sur un premier amour fondateur. Il ranime aussi avec intensité un Paris vibrant, où les homos étaient bercés par les nuits techno mais décimés par la maladie.
Ce
Tombeau pour Dustan est un cantique amoureux remarquable, dont la tendresse émeut. -
RENTREE LITTERAIRE JANVIER 2024" J'ai eu la chance et la malchance de naître pendant la guerre, or les enfants nés dans une guerre sont particulièrement attentifs au malheur et à la difficulté de la vie. Je me souviens très bien des bombardements, ma mère, ma grand-mère, mon frère et moi vivions à Nice à cette époque-là.
Mon père était médecin en Afrique. Nous étions séparés par la guerre. Il était né sur l'île Maurice qui appartenait à l'empire britannique. Il avait été expédié au Nigeria. Du côté de ma mère aussi, ils étaient mauriciens, ils étaient venus s'installer à Paris. Dans cette famille, on est alternativement prospères puis ruinés, on vient de pays différents mais on garde quelque chose en commun, j'y vois une espèce de goût pour l'aventure et une attirance pour ce qu'on peut apprendre en voyageant.
Je descends donc de toutes ces origines et je crois que j'ai hérité de ces traits familiaux. Mon identité est là : c'est une identité nomade. "
J. M. G. Le Clézio -
Elliot fêtera ses sept ans dans une semaine.
Sur une feuille de papier, il a rédigé une liste de cadeaux, au feutre : un déguisement de pirate, une montre pour apprendre à lire l'heure et un papa.
Il sait que sa mère ne roule pas sur l'or mais il espère qu'elle pourra lui acheter tout ça.
Après tout, un papa, ça ne doit pas coûter bien cher, puisque tout le monde en a un. -
Quand je me réveille dans la chambre d'hôpital, mes tempes battent au rythme de la techno. J'ai dû dormir ou rêver, mais il faut que je retourne danser. J'enlève les fils autour de mon doigt. Une infirmière arrive. " Vous restez en observation, mademoiselle. "J'ai fait une overdose.Sous les alcôves des backrooms ou sur les pavés des quais de Seine, on croise dans ce roman d'aventures urbaines des drag queens coloriées de mille feux, des bites molles et des érections certaines, des émois amoureux et des baisers de tous les genres, des amitiés plus folles qu'un amour fou, des seins nus qui dansent pour se libérer du mâle, des mamans lasses, des pères sous ecstasy, des rêves de grandeur et d'art, des vomis sur des portières de taxi. Bref, la vie.
Que jeunesse se passe n'est pas un livre de rédemption, mais un livre de compréhension ; on apprend une langue, on apprend son addiction. Dans un mélange de fumée, de paillettes, de velours et de chairs, Mahaut Drama incarne dans ce récit fougueux et drôle une jeunesse qui a du mal à grandir, et pour laquelle la fête et l'amitié sont un moyen d'émancipation face aux difficultés de l'existence. -
Que raconte White, première expérience de " non-fiction " pour Bret Easton Ellis ? Tout et rien. " Tout dire sur rien et ne rien dire surtout " pourrait être la formule impossible, à la Warhol, susceptible de condenser ce livre, d'en exprimer les contradictions, d'en camoufler les intentions. White est aussi ironique que Moins que zéro, aussi glaçant qu'American Psycho, aussi menaçant que Glamorama, aussi labyrinthique que Lunar Park, aussi implacable que Suite(s) impériale(s). Loin des clichés toujours mieux partagés, plus masqué que jamais, Bret Easton Ellis poursuit son analyse décapante des États-Unis d'Amérique, d'une façon, comme il le dit lui-même, " ludique et provocatrice, réelle et fausse, facile à lire et difficile à déchiffrer, et, chose tout à fait importante, à ne pas prendre trop au sérieux ". Que raconte White en ayant l'air à la fois de toucher à tout et de ne rien dire ? Peut-être que le fil à suivre est celui du curieux destin d'American Psycho, roman d'horreur en 1991 métamorphosé en comédie musicale à Broadway vingt-cinq ans plus tard. Ellis a dit autrefois : " Patrick Bateman, c'est moi. " Il ne le dit plus. Et si Patrick Bateman était devenu président ? P.G.
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Une autofiction dans laquelle Philippe Vilain raconte son enfance, interroge son parcours de transfuge et dissèque sa liaison avec une écrivaine célèbre.Dans
Mauvais élève, Philippe Vilain évoque une période déterminante
de sa jeunesse en milieu défavorisé, ses années de formation marquées par son échec scolaire et des épreuves qui l'ont vu évoluer, à force de volonté, du lycée technique à l'université, d'une détestation de la lecture à une passion pour la littérature, et l'ont mené, jeune homme, à vivre une histoire d'amour avec une écrivaine célèbre avant d'entrer dans le monde des lettres.
À travers son récit de transfuge, l'auteur poursuit sa quête de vérité et offre un véritable message d'espoir, révélant qu'une vocation peut combattre les déterminismes.
" Magique et magistral " de Christophe Bourseiller,
France inter" L'écriture de l'intimité, chez Philippe Vilain, possède cette magie supérieure d'allier élégance stylistique et profondeur analytique. Tout est juste, beau, indispensable. " de Isabelle Bunisset,
Sud Ouest" Un entretien riche en confidences, subtilité et humour. Attention, coup de coeur assuré ! " de Christophe Mangelle,
La Fringale culturelle -
Je n'aurai plus besoin d'alcool pour danser
Maxime Musqua
- Robert Laffont
- 2 Janvier 2025
- 9782221277690
À l'époque de nos pères,
les problèmes d'alcool, c'était tabou.
Dans ce livre, je lui fais sa fête, au tabou.
Baboum ! Régalez-vous.
Maxime
fucking Musqua -
" Un roman d'une force incroyable, une authentique oeuvre d'art littéraire. " Dagens NyheterCréé en 1940, le ghetto de la ville de Lódz, le plus grand de Pologne, a existé jusqu'en 1944. Ce sursis est dû à la personnalité d'un seul homme, Mordechai Chaim Rumkowski, président du Conseil juif. Convaincu que si les juifs se rendent indispensables à l'effort de guerre allemand, ils seront épargnés, Rumkowski transforme le ghetto en une cité ouvrière hyperproductive. Pris au piège de sa logique, il sacrifie les inadaptés et les indésirables - malades, vieillards et enfants -, se muant ainsi, consciemment ou non, en un très efficace rouage de la machine d'extermination nazie.
Face à l'horreur de la Shoah, Steve Sem-Sandberg se pose ici en héritier d'une autre manière d'accomplir le devoir de mémoire : il n'est pas témoin, mais passeur. Sans témoin, l'Histoire perd son sens ; sans passeur, elle s'efface. -
La mort de nos parents réveille l'enfant qui sommeille en nous.Un matin d'août, Laurent reçoit un message laconique :
Ton père est mort. Depuis des années, il a appris à composer avec l'absence paternelle. Car son père a toujours couru après l'argent et les femmes, quitte à en oublier sa famille.
Pourtant, c'est à Laurent et à son frère de tout gérer à Deauville : les tractations cocasses avec les pompes funèbres, la recherche frénétique des dettes, le retour des " proches " indésirables...
Renouant avec leur fraternité, ils convoquent aussi entre rires et larmes leurs souvenirs, ceux d'une époque envolée - quand un vent de liberté soufflait sur les années 1970-1980. Que gardent-ils de leur enfance ? Et qui était au fond leur père, cet homme insaisissable ?
Dans ce premier roman émouvant, Laurent Bazin dépeint avec sincérité et non sans humour le raz-de-marée que provoque la disparition d'un parent. -
Nommé en 1949 attaché de presse à l'ambassade de Sa Très Gracieuse Majesté britannique à Belgrade, Lawrence Durrell va y rester trois ans. Trois ans durant lesquels il observera tel un entomologiste le petit monde de la vie diplomatique. Tandis que la Yougoslavie tremble de peur sous la main de fer du maréchal Tito, les gaffes s'accumulent autour du narrateur : les coquilles foisonnent dans le Central Balkan Herald - un quotidien qui n'est jamais parvenu à rattraper un retard de vingt-quatre heures sur l'actualité -, le train des délégations étrangères se mue en convoi de la mort, la fête champêtre finit en naufrage, les repas cuisinés à l'ail virent à l'incident diplomatique... Dans ce bouquet de chroniques, il n'y a que du tordant, du loufoque et de l'impertinent. Et quand elle est britannique, l'impertinence est sans limites. " Ce livre est au sens propre désopilant, il est le parfait, le plus sûr antidote aux pluviosités, ventosités, mucosités et morosités des longs hivers, diplomatiques ou non. " Jacques Lacarrière
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Récit de l'extraordinaire et affligeant naufrage du baleinier Essex
Owen Chase
- Robert Laffont
- 19 Novembre 2020
- 9782221252246
" La lecture de cette prodigieuse histoire a eu sur moi un effet étonnant. " Herman Melvillle.
Le 12 août 1819, l'Essex appareille de l'île de Nantucket avec vingt hommes à bord pour une chasse à la baleine dans le Pacifique. Après plusieurs mois de pêche, le navire est attaqué en plein océan par un cachalot géant. Il sombre en quelques minutes et l'équipage se répartit sur trois canots. Leur odyssée va durer quatre-vingt-treize jours. Il y aura huit survivants. Parmi eux, Owen Chase, le commandant en second, qui publie ce livre à son retour : un témoignage à couper le souffle sur les baleiniers, l'exil et la solitude, sur les balbutiements d'une Amérique en devenir et sur la capacité animale de l'homme à supporter, au nom de la survie, l'insupportable. -
Je suis grand reporter. Trente ans que je couvre les guerres du monde. Au début, je ne savais pas ce qui m'attendait. Massacres, charniers, tortures et viols... J'ai plongé dans la nuit. Très vite, j'ai remarqué ces hommes que la guerre a rendus fous: héros terrorisé par ses cauchemars, ancien commando soudain muet ou vétéran qui se tire une balle dans la bouche. Ce mal, étrange, est aussi répandu que tabou. Rwanda, Bosnie, Irak, Algérie, Vietnam, Liban... De partout, des hommes reviennent brisés. Depuis ce jour où ils ont rencontré la mort, dans la gueule d'un fusil, le regard d'un ennemi ou les yeux d'un ami. À Bagdad, mon hôtel a reçu un obus. J'ai vu un confrère couché sur la moquette. À la place du ventre, il y avait une tache blanche et nacrée. Alors j'ai commencé une enquête qui m'a mené dans plusieurs pays. J'ai interrogé les combattants et les psychiatres, fouillé les livres, la peinture et les films, l'ethnologie et la mythologie. Une chose est sûre : si on n'affronte pas la douleur de la guerre, elle nous tue. Il faut plonger en nous-mêmes et se reconstruire pour trouver la guérison. Oui, on peut en mourir, survivre et revivre. Et ce mal ne nous parle que de vie et d'humanité. Ceci est ma plus grande enquête.
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Une aventure totalement inédite qui interroge les capacités d'adaptation humaine.
D'août 2016 à fin février 2017, Christian Clot a parcouru en solitaire les quatre milieux les plus extrêmes de la planète. Trente jours pour chaque expédition avec quinze jours entre chacune d'elles. Du désert du Dasht-e Lut, en Iran, aux monts de Verkhoïansk, en Iakoutie, des canaux marins de la Patagonie à la forêt tropicale du Brésil, il est passé de + 60 à - 60 °C et de 2 à 100 % d'humidité, dans des conditions particulièrement hostiles. Une aventure jamais réalisée auparavant, pour étudier, grâce à de nombreux protocoles scientifiques, les capacités d'adaptation humaine. Aux côtés de Christian Clot, nous pénétrons dans des territoires aussi absolus que splendides, en quête de réponses aux questions qui rythment ses pas : comment réagissons-nous face à des situations qui nous dépassent, lorsque les doutes, les peurs, les incertitudes prennent le dessus ? quelles solutions trouvons-nous lorsque nous nous sentons incapables d'agir face à l'ampleur des difficultés, de la tâche à accomplir ? -
Mais quelle vie ! Pour la première fois, Marek Halter remonte le fil de son incroyable destin.
Il était une fois... un petit garçon juif polonais, né à Varsovie quelques années avant le début de la Seconde Guerre mondiale. Chassé par le nazisme dans de lointaines Républiques de l'Union soviétique, il y a survécu, avec ses parents, pour arriver à Paris au tout début des années 1950. Destiné à une carrière de peintre, il va, de hasards en rencontres, devenir le romancier populaire que nous connaissons bien, et cet infatigable militant de la paix qui a toujours rêvé et n'a jamais renoncé. De son enfance à aujourd'hui, en véritable conteur, porté par une foi absolue dans le pouvoir du Verbe, de la parole, du dialogue, Marek Halter revient sur chaque étape de ce destin unique où l'on croise Staline, Ben Gourion, Golda Meir, Nasser, Sadate, Yasser Arafat, Peres, Perón, Che Guevara, Poutine, Jean-Paul II, le pape François... sans oublier les présidents de la République française avec lesquels il a toujours entretenu une relation particulière. Son incessant combat pour la paix au Proche-Orient, pour la liberté d'expression où qu'il faille aller porter le fer, mais aussi ses amitiés, ses amours, son passionnant partage de la culture juive... Dans une construction narrative émouvante où il s'adresse à Clara, sa femme et sa compagne de lutte pendant plus de quarante ans, décédée en 2017, Marek Halter nous invite à revisiter, à travers son propre " voyage ", presque un siècle d'Histoire. -
J'ai subi un infarctus quand je n'avais pas encore trente ans, un AVC quelque temps plus tard, puis un deuxième en janvier 2018. Nietzsche a raison de dire que toute pensée est la confession d'un corps, son autobiographie. Que me dit le mien avec ce foudroiement qui porte avec lui un peu de ma mort ? La disparition de ma compagne cinq ans en amont de ce récent creusement dans mon cerveau, qui emporte avec lui un quart de mon champ visuel, transforme mon corps en un lieu de deuil. " Faire son deuil " est une expression stupide, car c'est le deuil qui nous fait. Comment le deuil nous fait-il ? En travaillant un corps pour lequel il s'agit de tenir ou de mourir. Un lustre de mélancolie ou de chagrin porte avec lui ses fleurs du mal. Ce texte est la description du deuil qui me constitue. Faute d'avoir réussi son coup, la mort devra attendre. Combien de temps ? Dieu seul (qui n'existe pas) sait... Pour l'heure, la vie gagne. Ce livre est un manifeste vitaliste. M. O.
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La Sicile, petite anthologie d'escapades littéraires
Collectif
- Robert Laffont
- Pavillons poche
- 9 Juillet 2020
- 9782221249871
Si belle, la Sicile a au cours des âges été convoitée par toutes les grandes civilisations méditerranéennes qui ont tour à tour enrichi ses villes et ses villages, disséminant églises et fontaines, théâtres et palais, et créant ainsi la superbe mosaïque architecturale qu'elle est aujourd'hui.
Sillonner la Sicile, se rendre à Palerme et Taormine, Savoca, et Syracuse, c'est se prêter à une large chasse aux trésors ponctuée de films culte, de farniente, d'art byzantin et de mythologie grecque." La vue de la Sicile, à la hauteur de Palerme, nous frappa d'admiration. Ce n'est ni la Syrie ni la Grèce ; c'est plutôt l'Afrique, quelque chose de torride et de gigantesque, donnant l'idée de l'indomptable et de l'inaccessible. " Ernest Renan.Cet ebook contient :- Guy de Maupassant, La Vie errante (extrait)- Jean-Marie Roland de La Platière, Lettres d'Italie (extrait)- Dominique Vivant, baron Denon, Voyage en Sicile (extrait)- Alexandre Dumas, Le Speronare (extrait)- Ernest Renan, Vingt jours en Sicile (extrait)Pour approcher, visiter, comprendre un lieu, qu'y a-t-il de mieux que de découvrir ce que les grands auteurs ont pu en dire ? Laissez-vous surprendre par les textes consacrés aux plus belles cités du monde, puisés dans les récits de voyage, correspondances et autres carnets de route des écrivains-voyageurs. -
Mada trek Tome 1 : De Tana à Tuléar
Alexandre Poussin, Sonia Poussin
- Robert Laffont
- 17 Décembre 2020
- 9782221252260
Après Africa Trek, voilà les Poussin repartis dans un voyage au long cours, pour faire, cette fois avec leurs enfants, le tour de Madagascar à pied.
Vous vous souvenez de Sonia et Alexandre et de leur longue marche en Afrique ? Ils récidivent avec leurs deux enfants, Philaé et Ulysse, âgés de 9 et 6 ans, toujours à pied, mais avec une charrette à zébus et deux équipiers malgaches. Ce premier tome couvre les mille premiers kilomètres sur près de cinq mille kilomètres parcourus en quatre ans à travers un pays grandiose qui, malgré ses nombreuses richesses, est l'un des plus pauvres au monde. La courageuse famille part à l'assaut de pistes vertigineuses, traverse des zones infestées de bandits, franchit des fleuves immenses en faisant flotter sa charrette et nager ses zébus au milieu des crocodiles, pousse sa roulotte dans les marécages de la côte ouest, parmi les moustiques et les baobabs géants, avant de gagner des plages immaculées... Au-delà de ces péripéties, les Poussin découvrent un pays profondément enclavé et des populations résilientes, luttant pour leur survie alimentaire. Leur périple est semé d'embûches mais il est aussi un bel hymne à la sobriété heureuse, à l'aventure en famille et à la nécessaire solidarité. -
New York ; escapades littéraires
Hélène Harter
- Robert Laffont
- Pavillons poche
- 11 Mai 2017
- 9782221201930
Malgré la concurrence d'autres cités tentaculaires, New York conserve un extraordinaire pouvoir de fascination. Écrin d'un développement intellectuel et artistique rare, cette ville pose en véritable muse pour les écrivains du monde entier.
Walt Whitman, Edgar Allan Poe, Francis Scott Fitzgerald, Arthur Miller, Richard Yates, Tom Wolfe, Michael Chabon, Colm Tóibín... : du vieux New York au New York clinquant d'aujourd'hui, tous entraînent le lecteur dans le tempo trépidant d'une ville qui n'a cessé de changer de visage, sans jamais perdre de son attrait." Quand même, sur le pont du cargo, quand on a vu la ville se dresser si haute devant nous, on a eu un choc. " Arthur MillerCet ebook contient :- Edgar Allan Poe, Doings of Gotham (extrait)- Edgar Allan Poe, Derniers contes (extrait)- Walt Whitman, Feuilles d'herbe (extrait)- Francis Scott Fitzgerald, Un diamant gros comme le Ritz (extrait)- Arthur Miller, Focus (extrait)- Arthur Miller, Vu du pont (extrait)- Richard Yates, La Fenêtre panoramique (extrait)- Arthur Miller, Une fille quelconque (extrait)- Ira Levin, Rosemary's Baby (extrait)- Erica Jong, Le Complexe d'Icare (extrait)- Tom Wolfe, Le Bûcher des vanités (extrait)- Saul Bellow, Un larcin (extrait)- Michael Chabon, Les Extraordinaires Aventures de Kavalier & Clay (extrait)- Colm Tóibín, Brooklyn (extrait)- Elliot Perlman, La mémoire est une chienne indocile (extrait)- Erica Jong, Le Complexe d'Éos (extrait)Pour approcher, visiter, comprendre un lieu, qu'y a-t-il de mieux que de découvrir ce que les grands auteurs ont pu en dire ? Laissez-vous surprendre par les textes consacrés aux plus belles cités du monde, puisés dans les récits de voyage, correspondances et autres carnets de route des écrivains-voyageurs. -
Londres ; escapades littéraires
Collectif
- Robert Laffont
- Pavillons poche
- 21 Septembre 2017
- 9782221203699
Pour approcher, visiter, comprendre une ville, qu'y a-t-il de mieux que de découvrir ce que les grands auteurs ont pu en dire ? Laissez-vous surprendre par les textes consacrés aux plus belles cités du monde, puisés dans les récits de voyage, correspondances et autres carnets de route des écrivains-voyageurs. Si Montesquieu prenait toutes les précautions possibles avant de s'aventurer dans les rues pavées de Londres, si Chateaubriand déplorait de s'y trouver " plongé dans un gouffre de vapeur charbonnée, comme dans une des gueules du Tartare " et si le climat y a inspiré plus d'un mot ironique, chez Gautier notamment, beaucoup d'autres, comme Verlaine, ont sublimé la capitale britannique lors de leurs escapades à travers ses promenades immenses et ses délicieux squares. " Un dimanche d'été, quand le soleil s'en mêle, Londres forme un régal offert aux délicats : [...] Un soleil clair, léger dans le ciel fin, bleuté À peine. On est comme en un bain où se pavane Le parfum d'une lente infusion de thé. " Verlaine, Londres.
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Berlin : escapades littéraires
Guillaume Ollendorff
- Robert Laffont
- Pavillons poche
- 11 Mai 2017
- 9782221201923
Si Voltaire, ami de Frédéric II de Prusse, fut enthousiasmé par son séjour à Berlin, qu'il décrit en termes élogieux dans ses lettres, Chateaubriand ou Jules Laforgue s'y ennuient profondément et passent le temps en écrivant, pour notre plus grand plaisir. Quant à Théophile Gautier, abreuvé des Contes fantastiques d'Hoffmann, il ne peut qu'être déçu de ne pas y trouver du brouillard, des fantômes ou le diable en personne, que le lecteur croisera néanmoins dans cette promenade à travers le Berlin prussien. " Il n'y avait qu'un très petit nombre d'hommes dans la société à Berlin, ce qui gâte presque toujours ceux qui s'y trouvent, en leur ôtant l'inquiétude et le besoin de plaire. " Mme de Staël Cet ebook contient : - Voltaire, Correspondance générale (extrait) - Germaine de Staël, De l'Allemagne (extrait) - François-René de Chateaubriand, Correspondance générale (extrait) - E.T.A. Hoffmann, Contes fantastiques (extrait) - Théophile Gautier, Voyage en Russie (extrait) - Jules Laforgue, La Ville et la Cour, OEuvres complètes (extrait) Pour approcher, visiter, comprendre un lieu, qu'y a-t-il de mieux que de découvrir ce que les grands auteurs ont pu en dire ? Laissez-vous surprendre par les textes consacrés aux plus belles cités du monde, puisés dans les récits de voyage, correspondances et autres carnets de route des écrivains-voyageurs.
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"Que ce soit à travers Paris ou à travers la France, j'ai le goût d'aller y voir, un vif appétit de raconter et un désir opiniâtre de comprendre. Vingt ans après Dans mon pays lui-même, j'ai repris la route, le train, le bateau, l'avion (et même le vélo électrique), et je suis allé dans des villes, des villages et des campagnes dont je ne savais pas grand-chose, voire rien. Mais j'en connaissais des gens, rencontrés au hasard de mes activités, et ces gens m'avaient donné envie d'en apprendre davantage sur leur coin de France. À leur tour, ils m'ont fait rencontrer des gens, qui m'ont conduit à d'autres gens. Il n'y a pas d'autre fil conducteur à ce livre que ma curiosité empathique pour ce qu'ils accomplissent et pour ce qu'ils nous disent de notre époque. Il se trouve que les étapes de mon voyage ne sont pas les endroits les plus connus, ni les plus télévisés. Personne ne sait situer le Carladez, à part les patrons de bistrots ; on ne connaît de Groix que la chanson qu'on apprend aux enfants ; de Tulle, on ne s'est guère intéressé qu'à l'ancien maire devenu président ; d'Épinal l'image est infidèle ; de l'installation du Louvre à Lens, dans une région qui espère en sa résilience, il y a beaucoup à apprendre... Devenu journaliste sur le tard, j'ai connu, admiré et aimé ces confrères toujours prêts à boucler leur sac et ignorant la hiérarchie entre les quidams et les importants qui s'étaient baptisés avec ironie l' " école des flâneurs salariés '. J'espère m'être rapproché d'eux, comme j'espère ne pas décevoir Gilles Vigneault, qui m'a offert le titre de l'une de ses chansons qui parlent le mieux des autres. " Ph. M.