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Olivier (L')
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« La première fois que j'ai entendu parler de Thomassin, c'était par une directrice de casting avec qui il avait travaillé à ses débuts d'acteur. Elle m'avait montré quelques-unes des lettres qu'il lui avait envoyées de prison. Quand il a été libéré, je suis allée le voir. Routard immobile, Thomassin n'aime pas bouger hors de ses bases. Il faut se déplacer. Je lui ai précisé que je n'écrivais pas sa biographie, mais un livre sur l'assassinat d'une femme dans un village de montagne, affaire dans laquelle il était impliqué. Mon travail consistait à le rencontrer, lui comme tous ceux qui accepteraient de me voir. »
F. A.
Le village, c'est Montréal-la-Cluse. La victime, c'est Catherine Burgod, tuée de vingt-huit coups de couteau dans le bureau de poste où elle travaillait. Ce livre est donc l'histoire d'un crime. Il a fallu sept ans à Florence Aubenas pour en reconstituer tous les épisodes - tous, sauf un. Le résultat est saisissant. Au-delà du fait divers et de l'enquête policière, L'Inconnu de la poste est le portrait d'une France que l'on aurait tort de dire ordinaire. Car si le hasard semble gouverner la vie des protagonistes de ce récit, Florence Aubenas offre à chacun d'entre eux la dignité d'un destin.
Florence Aubenas est grand reporter au journal Le Monde. Elle a notamment publié La Méprise : l'affaire d'Outreau (Seuil, 2005) et Le Quai de Ouistreham (L'Olivier, 2010), qui a connu un immense succès et redéfini la notion de journalisme d'immersion. -
Ici et ailleurs
Florence Aubenas
- Olivier (L')
- Littérature francaise (L'Olivier)
- 3 Février 2023
- 9782823620184
« On est le 6 décembre 2018, il est midi. Trois semaines que le mouvement a démarré, avec l'impression, ici, que tout ne fait que commencer. »Qu'avons-nous traversé ces huit dernières années ?
De la révolte des Gilets jaunes à la vie quotidienne en Ukraine sous les bombes, en passant par le grand confinement, la virée en Thaïlande de deux cousins de région parisienne ou la fin tragique d'un éleveur tué par des gendarmes, Florence Aubenas raconte notre époque, au plus près du réel. Florence Aubenas est grand reporter au journal Le Monde. Elle a notamment publié Le Quai de Ouistreham et L'Inconnu de la poste, qui ont connu un immense succès critique et public. -
« Quand la connexion s'établit, tout est relié et converge vers un moment d'émotion partagée, vers une affinité créatrice qui arrime chaque personne à un présent vécu comme une expérience collective. »
Printemps 2020 : alors que la crise du Covid-19 impose au monde de se calfeutrer et prive de scène des milliers d'artistes, Kae Tempest nous livre une réflexion toute personnelle sur la créativité et ce qui la nourrit. À l'heure où les réseaux sociaux nous poussent à la représentation perpétuelle, où l'apathie nous gagne au point de nous faire oublier qui nous sommes, Tempest crie l'urgence de nous reconnecter. À nous-mêmes, aux autres, à la réalité, pour que jaillisse l'étincelle vitale de la création. On retrouve dans ce texte tout ce qui fait sa force : une voix qui porte, cogne parfois, et une grâce hors du temps.
Traduit de l'anglais par Madeleine Nasalik. -
Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?
Jeanette Winterson
- Olivier (L')
- Littérature étrangère
- 4 Mai 2012
- 9782823600292
La vie mode d'emploi
" J'ai lutté à mains nues quasiment toute ma vie. [...] Je suis un écrivain ambitieux. J'ai essayé d'échapper à l'idée selon laquelle les femmes écrivent toujours sur "l'expérience" – dans les limites de ce qu'elles savent – contrairement aux hommes qui écrivent sur ce qui est grand et audacieux. Pourquoi une femme devrait-elle être cantonnée à quoi que ce soit par qui que ce soit ? "
Dans Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?, sorti en Angleterre il y a quelques mois, le personnage n'en est plus un. Il s'agit de l'auteur, Jeanette Winterson. Elle écrit sans fard le " roman vrai " d'une vie : la rigueur mystique d'une mère adoptive à l'esprit étroit, l'Angleterre des années 60, les démons de la dépression. Comment devient-on écrivain alors qu'on se destinait à entrer dans les ordres ? Winterson nous raconte sa trajectoire hors du commun. Dans une maison interdite aux livres, elle a su malgré tout nourrir et préserver la toute-puissance de l'imaginaire.
Ce texte exceptionnel est surtout le récit d'une quête d'identité, celle de Jeanette et, à travers elle, de toutes les femmes engagées dans la bataille pour leur liberté. Mères, amantes, amies, écrivains, modèles, adorées ou honnies, Winterson leur rend hommage dans ces mémoires d'une jeune fille issue du prolétariat de Manchester.
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Will marche dans Clapham Road. Il doit absolument se procurer sa dose quotidienne d'héroïne avant d'aller travailler. Et il n'a que 57 pence en poche. Nous sommes à Londres, le 6 mai 1986. Ainsi commence cet extraordinaire récit autobiographique, qui relate cinq moments clés de la vie de son auteur. Car Will, c'est Will Self, éternel enfant terrible d'une littérature britannique qu'il ne cesse de perturber depuis son premier roman, Vice-Versa, jusqu'à sa trilogie « moderniste », Parapluie, Requin, Phone. Qu'est-ce qui pousse cet écrivain, l'un des plus doués de sa génération, à revisiter sa jeunesse ? La nostalgie ? Certainement pas. La honte d'avoir été un junky ? C'est peu probable. À l'instar de Joyce écrivant l'admirable Portrait de l'artiste en jeune homme, Will Self revient à la source même de son oeuvre : la crise existentielle d'où jailliront plus tard des romans pleins d'une énergie sauvage.Brillant, comique, émouvant, ce livre est un feu d'artifice littéraire unique en son genre. Will Self est né en 1961 à Londres. Tous ses livres ont paru aux Éditions de l'Olivier, parmi eux Mon idée du plaisir (1997), La Théorie quantitative de la démence (2000), Dorian (2004), No Smoking (2009) et Le Livre
de Dave (2010).Traduit de l'anglais par Françis Kerline. -
à la française ou les aventures lyonnaises d'un Américain, apprenti cuisinier et père de famille, à la recherche des secrets de la gastronomie
Bill Buford
- Olivier (L')
- Littérature étrangère (L'Olivier)
- 4 Novembre 2021
- 9782823616903
Qu'est-ce qui peut pousser un journaliste américain de renom à quitter sa vie new-yorkaise bien établie pour s'installer à Lyon ? Dans le cas de Bill Buford, c'est assurément une passion débordante pour la cuisine doublée d'une curiosité sans limite. Un beau jour de 2008, la famille Buford pose donc ses valises quai Saint-Vincent. Bill parvient à s'inscrire à l'Institut Paul-Bocuse, décroche un stage chez l'incontournable Mère Brazier, puis auprès des plus grands chefs et artisans de la région. Et il ne ménage pas sa peine.
A la fois roman d'aventures et reportage sur la gastronomie française, dont il célèbre l'excellence, A la française est un récit passionnant qui enchaîne les morceaux de bravoure et nous offre une plongée dans le monde des cuisines d'étoilés. Son sens de l'observation, son humour empreint d'autodérision et son ignorance des usages français font de Bill Buford un compagnon idéal dans l'exploration de ce que notre culture a de plus précieux à ses yeux : la cuisine.
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Olivier Deparis -
" J'avais envie de raconter ma vie. Je croyais dur comme fer aux paroles dites. Avec lui, on pouvait discuter : du cinéma, des amis, des parents, des enfants mais pas d'amour. Et moi, ce qui m'intéressait, c'était l'amour.
Il a fallu que je perde toutes les batailles, que je me retrouve seule, loin, très loin de l'ambitieux projet qui m'animait, à savoir cumuler tous les amours, obtenir tous les trophées, être de toutes les fêtes, remplir tous les vides, que je contemple ce tas de ruines avec mes seuls yeux pour pleurer (les acteurs et témoins de ma déconfiture ayant quelques longueurs d'avance sur moi, depuis longtemps conscients que j'allais dans le mur) pour comprendre que j'avais cassé le précieux jouet qui m'avait été offert, tandis que je m'égosillais à répéter sur tous les tons : Aimez-moi, écoutez-moi, comprenez-moi, prenez-moi. "
À défaut d'avoir pu empêcher la mort de ses parents, la fin annoncée de son mariage, le déclin de sa carrière et l'arrivée de la cinquantaine, Marion Vernoux sauve les meubles. Maniant l'humour et la distanciation avec un art consommé de l'autodérision, elle nous entraîne dans une ronde où ceux qui l'entourent semblent défier le vieillissement et la mort. Un petit traité d'insolence et d'optimisme.
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L'Amérique m'inquiète et autres récits
Jean-Paul Dubois
- Olivier (L')
- Replay
- 1 Juin 2017
- 9782823611625
" Il m'arrivait souvent de songer que je vivais peut être à la marge de ce pays, à la lisière de sa raison politique et sociale, alors qu'en réalité je me trouvais en son centre, ce cœur brutal et aveugle qui déjà battait en silence pour celui qui allait advenir bien des années plus tard. "
Un agent immobilier vend des parcelles de la Lune aux particuliers, un homme invente l'autopsie en self-service, des bourreaux racontent les exécutions qu'ils ont pratiquées, un directeur de prison sadique fait vivre ses prisonniers sous la chaleur écrasante du désert...
Dans les années 1990, Jean-Paul Dubois a sillonné les États-Unis pour le Nouvel Observateur. Sa mission ? Regarder passer la vie dans les commissariats, les hôpitaux, les tribunaux, les églises et les bars. Il en a rapporté ces chroniques, autant de petits romans vrais de l'Amérique – l'Amérique de Trump avant Trump... – qui tracent le portrait d'une société où cohabitent tous les excès, où se répandent toutes les fièvres morales et les tensions raciales. Plus de vingt ans après, elles n'ont rien perdu de leur acuité.
Édition augmentée d'une préface inédite de l'auteur.
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Il y a 15 ans, un soir de février, Elena Lappin, qui vit à Londres avec son mari et ses enfants, reçoit un étrange coup de téléphone en provenance de Moscou : un homme qui prétend être son oncle lui révèle que son père " officiel " n'est pas son vrai père. C'est le début d'une incroyable enquête qui, de la Russie à la Tchécoslovaquie, de l'Allemagne à Israël, jusqu'au Canada et aux U.S.A., la conduit à repenser complètement son histoire. Celle d'une famille de Juifs émigrés, où l'on parle 5 langues, qui représentent, à leur manière, un moment de la mémoire de l'Europe.
Dans quelle langue est-ce que je reve ? résonne comme l'interrogation principale de ce texte. Par-delà le déracinement, les bouleversements politiques et culturels, les ruptures personnelles, comment définir la langue de ses rêves ? Car découvrir sa langue, c'est aussi découvrir qui l'on est.
Traduit de l'anglais par Matthieu Dumont
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malgré le scintillement difficilement supportable
le spectateur doit suivre
le rythme industriel
il est au coeur d'une véritable accélération
du temps et de l'espace
un mouvement qui enregistre le monde
le copie
le mécanise
et le projette
Depuis une quinzaine d'années, Patrick Bouvet interroge la " condition postmoderne " : la fabrication des images collectives (In situ ; Shot ; Direct), la marchandisation des corps (Canons), la virtualisation du réel par la technologie (Chaos Boy) ou la culture de masse (Pulsion lumière ; Carte son). Ce sont tous ces thèmes qui se trouvent orchestrés et remis en perspective dans cette Petite histoire du spectacle industriel. Sa lecture à la fois poétique et politique de notre époque aboutit à un manifeste très critique à l'égard des mass media et de l'industrie du divertissement.