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Magellan & Cie Éditions
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Pierre Loti livre ses impressions à la découverte d'un Moyen-Orient fastueux et enchanteur.
En mai 1900, de retour d'Inde, Loti entreprend de traverser la Perse (l'Iran actuel) et de se rendre à Ispahan, voyage qu'il raconte dans ce récit publié en 1904. Il est tout d'abord frappé à son arrivée par la vision des monuments d'émail bleu, aperçus de loin. Mais il rapporte que le silence et l'isolement autour de la ville sont tels que l'on se demande si des routes y mènent : on n'y voit que « de grands cimetières abandonnés où paissent les chèvres, de limpides ruisseaux qui courent partout [...], des ruines d'anciennes enceintes crénelées, et rien de plus. » À l'intérieur de la ville, il note que les édifices qui, au premier aspect, « jouent encore la splendeur », sont en réalité « à moitié dépouillés de leurs patientes mosaïques de faïence et semblent rongés d'une lèpre grise. » Ispahan a pour l'essentiel cessé de vivre depuis l'invasion afghane, estime Loti, qui écrit que « cette place unique au monde, qui a déjà plus de trois cents ans, ne verra certainement pas finir le siècle où nous venons d'entrer... ».
Suivez le guide et embarquez pour un voyage au coeur de la Perse d'antan, de sa culture et de ses coutumes !
EXTRAIT
Qui veut venir avec moi voir à Ispahan la saison des roses, prenne son parti de cheminer lentement à mes côtés, par étapes, ainsi qu'au Moyen Âge. Qui veut venir avec moi voir à Ispahan la saison des roses, consente au danger des chevauchées par les sentiers mauvais où les bêtes tombent, et à la promiscuité des caravansérails où l'on dort entassés dans une niche de terre battue, parmi les mouches et la vermine. Qui veut venir avec moi voir apparaître, dans sa triste oasis, au milieu de ses champs de pavots blancs et de ses jardins de roses roses, la vieille ville de ruines et de mystère, avec tous ses dômes bleus, tous ses minarets bleus d'un inaltérable émail ; qui veut venir avec moi voir Ispahan sous le beau ciel de mai, se prépare à de longues marches, au brûlant soleil, dans le vent âpre et froid des altitudes extrêmes, à travers ces plateaux d'Asie, les plus élevés et les plus vastes du monde, qui furent le berceau des humanités, mais sont devenus aujourd'hui des déserts...
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Ces textes frappent par leur humour occasionnel, la sobriété savante des descriptions et une nostalgie qui traverse certains passages comme un parfum lointain. - Gerald Messadié, L'internaute
À PROPOS DE L'AUTEUR
Pierre Loti, nom de plume de Louis Marie Julien Viaud, est né en 1850 à Rochefort et mort en 1923 à Hendaye. Cet officier de marine français a trouvé dans l'écriture un bon moyen de laisser un témoignage de ses nombreux voyages (notamment à Tahiti, au Sénégal, au Japon, en Turquie, etc.). Ses oeuvres, principalement autobiographiques, montrent son attirance pour l'exotisme des pays d'Orient.
Membre de l'Académie française, il est notamment l'auteur du Mariage de Loti, de Madame Chrysanthème ou d'Aziyadé. -
À la découverte des traditions et de la culture de la Réunion.
Miniatures fait escale sur la Route des Indes, en plein océan Indien, dans les Mascareignes, dans l'ancienne Île Bourbon. Le monde entier est passé par là pendant cinq siècles. Tout comme la Guadeloupe ou la Martinique, La Réunion a été le lieu d'un vaste brassage. Témoignant de tous les trafics qui s'y sont pratiqués, sa population est issue de Madagascar (les Malgaches), de l'est de l'Afrique (les Africains), de l'ouest et du sud-est de l'Inde, le Gujarat (les Zarabes) et le Tamil Nadu (les Tamouls) ainsi que du sud de la Chine, notamment de Guangzhou (Canton) et bien sûr d'Europe. Cela fait de cette île un concentré de tout, une planète-terre miniature où l'Europe, l'Asie, le monde arabe et l'Afrique co-existent. Cette position indianocéanique, au carrefour des routes commerciales d'autrefois, en a fait ce qu'elle est aujourd'hui. Insularité, discriminations raciales, famille, maternité, adultère : tels sont les thèmes vitaux abordés dans les six nouvelles de ce recueil. Avec pour toile de fond la nature spectaculaire de cette île : son volcan, ses forêts, ses plaines et plateaux d'altitude, sa flore et sa faune exceptionnels. La Réunion est une île-monde. Sa littérature est aussi, d'une certaine façon, une littérature-monde.
Laissez-vous emporter dans un formidable voyage grâce aux nouvelles réunionnaises de la collection Miniatures !
À PROPOS DES ÉDITIONS
Créées en 1999, les éditions Magellan & Cie souhaitent donner la parole aux écrivains-voyageurs de toutes les époques.
Marco Polo, Christophe Colomb, Pierre Loti ou Gérard de Nerval, explorateurs pour les uns, auteurs romantiques pour les autres, dévoilent des terres lointaines et moins lointaines. Des confins de l'Amérique latine à la Chine en passant par la Turquie, les quatre coins du monde connu sont explorés.
À ces voix des siècles passés s'associent des auteurs contemporains, maliens, libanais ou corses, et les coups de crayon de carnettistes résolument modernes et audacieux qui expriment et interrogent l'altérité.
EXTRAIT
Les blancs, les espaces libres que l'histoire laisse entre deux événements, ne doivent pas nous impressionner. C'est une illusion. Un décor en trompe-l'oeil pour égarer notre jugement. Car les actes du destin s'écrivent sans intervalle, et le détail cache plus de vérités que de grandes révélations. Il faut remonter à ce mois de mars où Héva, sur un coup de tête, franchit la rivière pour aller promener ses rêves dans la forêt. Qu'espérait-elle y trouver ? Qui l'attendait dans le sous-bois ? Dommage que personne n'eût pensé à la suivre ce jour-là ni les autres jours. Elle ne se trompait ni d'heure, ni de sentier, ni de lieu. Sans se demander si on l'épiait ou pas, elle répondait à l'appel de la forêt qui l'accueillait dans un bruissement d'ailes et de feuilles. Elle s'évadait, et sa gaieté rayonnait. -
Beaucoup de littératures ont longtemps souffert de l'étiquette de « régionale » . La grande « Catalogne espagnole » , par la force de sa culture et de sa langue, par la détermination de son peuple, est devenue une région pionnière en Europe, jusqu'à nouer de puissants liens économiques et culturels avec la petite « Catalogne française ». Elle a ouvert la voie à d'autres régions du Vieux Continent vers un modèle d'affirmation identitaire.
Et Barcelone, débordante de vie, berceau de la culture catalane, est l'une des plus brillantes capitales éditoriales du monde hispanique. Ses auteurs, dont l'imagination et l'humour nourrissent de vraies histoires, sont désormais largement reconnus. Les nouvelles réunies ici en témoignent. La Catalogne, région de Gaudi et de Dali, de Miro, et de Montalban valait bien cet hommage.
Alors que la mondialisation des échanges progresse, que le monde devient un pour tous, des mondes-miniatures s'imposent, des pays et des régions entières affirment leur identité, revendiquent leur histoire ou leur langue, réinvestissent pleinement leur espace. Quoi de plus parlant qu'une miniature, la nouvelle, pour lever le voile sur ce monde-là, celui d'une diversité infinie et porteuse d'espoir ? -
Partager les émotions des premiers écrivains-voyageurs et retrouver les racines d'un monde intemporel.
Gaston Vuillier (1845-1915) a abandonné sa carrière de fonctionnaire pour se faire dessinateur. Sa réputation grandit vite et il devient un des collaborateurs réguliers et « complet » (dessins et textes) de la revue en vogue Le Tour du monde. Amoureux des splendeurs de la Méditerranée, il ne pouvait manquer de débarquer en Sardaigne et de faire un commentaire élogieux sur l'authenticité préservée de l'île et de ses habitants.
Récit publié dans Le Tour du monde en 1891.
EXTRAIT
Après cette nuit de tempête, une clarté d'aube trembla timidement à l'horizon, le ciel froid se colora lentement de rose pâle, et des silhouettes de montagnes s'élevèrent devant nous. C'était la Sardaigne, que les Pélasges avaient désignée du nom grec d'Ichnusa à cause de sa forme de sandale. Vers la droite courait la longue bande rocheuse qui forme l'île d'Asinara, tandis qu'à l'arrière les monts Corses noyaient dans des vapeurs lointaines leurs cimes neigeuses.
A PROPOS DE LA COLLECTION
Heureux qui comme... est une collection phare pour les Editions Magellan, avec 10 000 exemplaires vendus chaque année.
Publiée en partenariat avec le magazine Géo depuis 2004, elle compte aujourd'hui 92 titres disponibles, et pour bon nombre d'entre eux une deuxième, troisième ou quatrième édition.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Gaston Vuillier, dessinateur, voyageur et ethnographe est né en 1845. Il travailla pour Le Tour du monde, grande revue illustrée du XIXe siècle. Son ouvrage La Sardaigne témoigne de son amour pour les pays méditerranés.D -
À la découverte des traditions et de la culture de la Corse.
Au sud-est de la Côte d'Azur, à l'ouest de la Toscane dont elle est proche et au nord de la Sardaigne, la Corse, « Île de Beauté », véritable « montagne dans la mer », balcon sur la Méditerranée, est un pays en soi, un monde miniature à la fibre identiaire forte, où l'on écrit en français et en corse. Dans cette île noire et rouge sur fond de bleu marin, où les chants polyphoniques, les lamenti, sont un terreau commun aux créateurs, les thèmes imaginaires ou réels qui inspirent les auteurs corses sont la politique, les indépendantistes, la musique et les chants, la pauvreté, le huis clos, les mythes, les légendes... mais aussi le « silence », l'honneur, le clanisme, la « cursia », ce mal du pays, cette nostalgie...
Les nouvelles réunies dans ce volume explorent plusieurs voies avec force : le polar (Manuel Vasquez Montalban en Catalogne, Andrea Camilleri en Sicile, Jean-Claude Izzo à Marseille, Yasmina Khadra en Algérie ont tracé les contours d'un polar méditerranéen où la Corse ne demande qu'à figurer), le roman noir et le roman historique. Elles reflètent ce moment particulier de la création litéraire corse.
Laissez-vous emporter dans un formidable voyage grâce aux nouvelles corses de la collection Miniatures !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Andria Costa (alias Jean-Pierre Santini) est né en 1944 dans le village de Barretali (Cap Corse). Enseignant à la retraite, éditeur (A Fior di carta), il est l'auteur d'essais politiques sur le nationalisme corse et de romans noirs ayant pour cadre la Corse.
EXTRAIT
Polo Vincetti, qui garait le camion-benne municipal tout près de chez lui, sur un terre-plein spécialement aménagé, grimpa à six heures précises dans la cabine du véhicule pour entamer, comme tous les matins, une tournée qui le ramènerait au village vers midi après un parcours de cent vingt kilomètres. Une telle distance sur les routes sinueuses du Cap Corse est toujours épuisante mais elle l'est d'autant plus quand les arrêts sont fréquents, qu'il faut couper le moteur, descendre, passer à l'arrière, charger les containers, attendre qu'ils se soient vidés puis les remettre en place avant de repartir. -
Plongez au coeur du mystère entourant les imposantes statues de basalte de l'île de Pâques
En 1872, le jeune aspirant Julien Viaud, à bord du navire La Flore, fait route entre Valparaiso, capitale du Chili, et Tahiti, territoire français de Polynésie d'où il reviendra avec le pseudonyme de Pierre Loti (1850-1923). La mystérieuse île de Pâques est l'une des premières escales marquantes du futur grand écrivain voyageur, et ses talents de dessinateur lui valent d'être de toutes les excursions au coeur de l'île pour tenter de déchiffrer l'énigme des moai, ces hautes statues de basalte qui semblent tombées du ciel...
Pierre Loti nous propulse dans une aventure exotique à travers le récit de son exploration de l'île célèbre des eaux du Pacifique
EXTRAIT
À huit heures du matin, la vigie signale la terre, et la silhouette de l'île de Pâques se dessine légèrement dans la direction du nord-ouest. La distance est grande encore, et nous n'arriverons que dans la soirée, malgré la vitesse que les alizés nous donnent. Depuis plusieurs jours, nous avons quitté, pour venir là, ces routes habituelles que suivent les navires à travers le Pacifique, car l'île de Pâques n'est sur le passage de personne. On l'a découverte par hasard, et les rares navigateurs qui l'ont de loin en loin visitée en ont fait des récits contradictoires. La population, dont la provenance est d'ailleurs entourée d'un inquiétant mystère, s'éteint peu à peu, pour des causes inconnues, et il y reste, nous a-t-on dit, quelques douzaines seulement de sauvages, affamés et craintifs, qui se nourrissent de racines ; au milieu des solitudes de la mer, elle ne sera bientôt qu'une solitude aussi, dont les statues géantes demeureront les seules gardiennes. On n'y trouve rien, pas même une aiguade pour y faire provision d'eau douce, et, de plus, les brisants et les récifs empêchent le plus souvent d'y atterrir.
A PROPOS DE LA COLLECTION
Heureux qui comme... est une collection phare pour les Editions Magellan, avec 10 000 exemplaires vendus chaque année.
Publiée en partenariat avec le magazine Géo depuis 2004, elle compte aujourd'hui 92 titres disponibles, et pour bon nombre d'entre eux une deuxième, troisième ou quatrième édition.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Pierre Loti, né le 14 janvier 1850 à Rochefort, est un écrivain et officier de marine français. Une grande partie de son oeuvre est d'inspiration autobiographique. Il s'est nourri de ses voyages pour écrire ses romans : Tahiti, le Sénégal, le Japon ou encore la Turquie qui le fascinait énormément. Il a également exploité l'exotisme régional de la Bretagne dans ses romans.
Il est mort le 10 juin 1923 à Hendaye. Membre de l'Académie française, il est enterré à Saint-Pierre-d'Oléron sur l'île d'Oléron dans le jardin d'une maison ayant appartenu à sa famille après des funérailles nationales. Sa maison à Rochefort est devenue un musée. -
Laissez-vous happer par les mystères du Népal du XIXe siècle
« Chimiste, physicien, médecin, sociologue, psychologue, philosophe, archéologue, expérimentateur, artiste, voyageur, quel esprit peut-on comparer à Gustave Le Bon ? Il faut remonter jusqu'à Leibniz, jusqu'à Léonard de Vinci, pour retrouver une pareille universalité, une pareille génialité. »
Ainsi parle Raymond Queneau de Gustave Le Bon, qui influença Freud par ses travaux sur la psychologie des foules... Une singulière redécouverte !
Texte intégral publié dans Le Tour du monde en 1886.
Gustave Le Bon dresse le portrait d'un pays et de sa culture avec justesse et humour
EXTRAIT
Après avoir franchi la dernière des chaînes de montagnes, nous nous trouvâmes au-dessus de la vallée où s'élèvent, dans un espace restreint, la capitale et les plus importantes cités du pays. Elle offrait un aspect d'une fertilité incomparable. Les villages dissimulés sous cette végétation exubérante ne se révélaient qu'à notre approche. Avec ses petits temples, ses maisons de bois toutes sculptées, chacun d'eux semblait une réunion de pagodes. Nous entrâmes à Kathmandou avec l'escorte envoyée à notre rencontre par le résident.
A PROPOS DE LA COLLECTION
Heureux qui comme... est une collection phare pour les Editions Magellan, avec 10 000 exemplaires vendus chaque année.
Publiée en partenariat avec le magazine Géo depuis 2004, elle compte aujourd'hui 92 titres disponibles, et pour bon nombre d'entre eux une deuxième, troisième ou quatrième édition.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Gustave Le Bon, né le 7 mai 1841 à Nogent-le-Rotrou et mort le 13 décembre 1931 à Marnes-la-Coquette, est un médecin, anthropologue, psychologue social et sociologue français. -
Laissez-vous guider pour un merveilleux voyage dans la Russie du XIXe siècle
Théophile Gautier, (1811-1872), le « fils du soleil », s'émerveille devant les prestiges de la capitale des neiges qu'il appelle « l'Athènes du Nord ». Ébloui par les palais et les cathédrales aux teintes pastel, il glisse en traîneau sur la Perspective Nevski, pénètre dans le Palais d'Hiver et assiste à la bénédiction de la Néva en présence du tsar.
Texte extrait de Voyage en Russie, 1867.
Un témoignage saisissant de la main d'un passionné qui nous laisse envoutés par les charmes de Saint-Pétersbourg
EXTRAIT
La Néva est un beau fleuve, large à peu près comme la Tamise au pont de Londres ; son cours n'est pas long : elle vient du lac Ladoga, tout voisin, qu'elle déverse dans le golfe de Finlande. Quelques tours de roue nous amenèrent le long d'un quai de granit près duquel était rangée une flottille de petits bateaux à vapeur, de goélettes, de schooners et de barques.
De l'autre côté du fleuve, c'est-à-dire sur la droite en remontant le cours, s'élevaient les toits d'immenses hangars recouvrant des cales de construction ; sur la gauche, de grands bâtiments à façade de palais, qu'on nous dit être le corps des mines et l'école des cadets de la marine, développaient leurs lignes monumentales.
A PROPOS DE LA COLLECTION
Heureux qui comme... est une collection phare pour les Editions Magellan, avec 10 000 exemplaires vendus chaque année.
Publiée en partenariat avec le magazine Géo depuis 2004, elle compte aujourd'hui 92 titres disponibles, et pour bon nombre d'entre eux une deuxième, troisième ou quatrième édition.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Théophile Gautier, né à Tarbes le 30 août 1811 et mort à Neuilly-sur-Seine le 23 octobre 1872, est un poète, romancier et critique d'art français. Né à Tarbes, Théophile Gautier est cependant parisien depuis sa plus jeune enfance. Il fréquente Nerval, Victor Hugo, Charles Baudelaire et bien d'autres. Il s'essaie à tous les styles littéraires et voue une passion à la photographie. -
4L le tour du monde du microcredit
Nicolas Auber, Matthieu Tordeur
- Magellan & Cie Éditions
- 17 Février 2017
- 9782350744056
Une année sur les routes du monde.
4L, Un tour du monde du microcrédit est le récit d'un rêve un peu fou de partir sur les routes du monde pour soutenir et promouvoir l'entreprenariat par le microcrédit. Avec l'expertise de spécialistes internationaux de la microfinance, Nicolas Auber et Matthieu Tordeur ont prêté 25 000 EUR à cent cinquante micro-entrepreneurs avant leur départ.
Le 1er septembre 2013, âgés de vingt et un ans, ils quittent leur Normandie natale au volant d'une 4L rouge, pour rendre visite à ces hommes et ces femmes qu'ils ont soutenus. Commence alors un long périple d'une année sur plus de cinquante mille kilomètres, parsemé d'aventures, de belles rencontres et de paysages inoubliables...
Une bouffée d'air frais, une apologie de l'amitié et du voyage, façonnées par le monde tel qu'il tourne !
EXTRAIT
Sur le tracé de la mythique route de la soie qui relie l'Orient à l'Occident, nous sommes entrés en Iran le 1er octobre. « Vous allez en Iran ? Mais c'est dangereux, vous êtes sûrs que ça passe ? » Nous découvrons au fur et à mesure qu'il y a un monde entre ce que l'on peut entendre dans les médias et la réalité sur le terrain. Les Iraniens ont la culture de l'accueil et de l'hospitalité poussée à son paroxysme. Nous le constatons dès le premier jour quand une famille nous invite naturellement à dîner et à dormir chez elle après une courte conversation. Nous sommes ébahis par l'habitude qu'ils ont de faire passer les besoins de leurs hôtes avant les leurs. Malgré la mauvaise réputation de leur pays, ils sont chaleureux et bienveillants. La question : « Comment trouvez-vous l'Iran et les Iraniens ? » est récurrente et montre bien qu'ils souffrent de cette image de pays hostile, véhiculée par un gouvernement autoritaire en conflit avec l'Occident.
À PROPOS DES AUTEURS
Qui a côtoyé Nicolas Auber retient sa joie de vivre et son sens de l'organisation. Donnez-lui une roue à changer, une assurance à souscrire et un repas pour huit personnes à préparer, le tout en moins de deux heures et vous serez étonné du résultat ! Quand vous avez à peine ni de réfléchir au plan B, il a déjà pensé au plan D si le plan C échoue. C'est autant sa redoutable efficacité que l'altruisme dont il fait preuve qui marque. Son sens de l'humour facilite les rencontres ; curieux, il est toujours partant pour demander son chemin ou pour aller faire l'achat de provisions pour le soir. Si l'on peut admettre qu'il se laisse parfois guider par son estomac, son appétit pour découvrir le monde qui l'entoure est insatiable. Il croque la vie à pleine dent.
Matthieu Tordeur ne fixe pas de limites à ses rêves. Son optimisme permanent nous a entrainés pendant tout le voyage, permettant de surmonter les petites comme les grandes difficultés. Matthieu, c'est aussi le créatif du duo. Sa fibre artistique s'est concrétisée par une passion pour la photographie qu'il a pu exprimer lors de nos bivouacs sous les étoiles qui nous éclairaient et lui servaient de sujet. Quand il s'attaque à une tâche, il ne peut s'empêcher de la faire bien, parfois un peu trop... Son goût pour l'aventure le pousse à aller toujours plus loin, plus haut. Il n'a pas hésité lorsque j'ai évoqué l'ascension du Huayna Potosí, un sommet de 6 088 mètres d'altitude à côté de La Paz en Bolivie ! -
Maryse Viannet se rend une nouvelle fois en Irlande. Elle loge chez l'habitant et sillonne le pays en auto-stop, à pied, ou par le bus. Un soir, dans une auberge, elle tombe sous le charme d'un jeune homme nommé Bobby, mi-aventurier, mi-bohème, qui pourrait aisément évoquer la figure du jeune Rimbaud. Il lui propose de devenir son chauffeur d'un temps et de l'accompagner dans ses pérégrinations, à bord de sa vieille voiture, surmontée d'un kayak.
Ils sillonnent ensemble les paysages verts et bleus de l'Irlande, parlent de littérature et d'histoire... Le récit de cette rencontre amoureuse se trouve serti de légendes celtiques, de rimes, de bouts d'histoire nationale et de descriptions de paysage, qui ajoutent au texte une dimension onirique et musicale. Avec toujours ce refrain en tête : « Amour irlandais » ... Rien ne laisse pourtant deviner le dénouement rude et grave de ce récit : de retour en France, après de longs mois de silence incompréhensibles, un coup de téléphone, un soir, explique tout.
La postface de la chercheuse Marie-Violaine Louvet offre un éclairage saisissant sur ce qui peut unir les peuples colonisés. Amour irlandais. -
à la recherche de Livingstone
Henry morton Stanley
- Magellan & Cie Éditions
- 14 Décembre 2015
- 9782350743639
Une aventure hors du commun.
En 1869, alors que la Société royale de géographie ne se soucie guère de la disparition de Livingstone, James Gordon Bennet, le directeur du New York Herald, persuadé que l'illustre explorateur est toujours vivant, décide d'envoyer un reporter à sa recherche. Choisi pour cette mission, Henry Morton Stanley n'est encore que journaliste : s'il sillonnait le monde, c'était pour couvrir des événements et non pour explorer ses terres inconnues. Nulle formation scientifique ou militaire ne le prédisposait à succéder à Livingstone dans la recherche des sources du Nil ou à entamer, comme il le fera dix ans plus tard pour le compte du roi Léopold de Belgique, la conquête coloniale du Congo. Journaliste donc, mais prêt à de nombreuses métamorphoses, et surtout doué d'une énergie et d'une persévérance rares qui vont lui permettre de mener, de l'île de Zanzibar jusqu'au lac Tanganyika, une expédition démesurée et de retrouver le grand homme malade après dix mois de marche au coeur d'une Afrique inconnue.
Le texte de Stanley (1872), depuis longtemps introuvable, retrace la recherche de Livingstone, symbolisée par ce mot resté fameux : « Doctor Livingstone, I presume ».
EXTRAIT
M. Stanley, ce gentleman qui, dit-on, est de la race des vrais explorateurs, a quitté Bagamoyo pour se rendre à Oujiji en février dernier, et a l'intention de communiquer avec Livingstone avant d'aller plus loin. (...) Ceux qui connaissent personnellement M. Stanley parlent avec une conviction profonde de la fermeté de son caractère, de sa détermination et de ses aptitudes à voyager en Afrique. Sa caravane est bien équipée ; il a le grand avantage d'avoir auprès de lui Bombay, le factotum bien connu de Speke et de Grant. Il est complètement indépendant, n'agit qu'avec ses propres ressources, et ne semble être inspiré que par la passion des aventures et des découvertes.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Henry Morton Stanley est né en 1841 au pays de Galles et est mort en 1904 à Londres. Journaliste et explorateur britannique, son exploration de l'Afrique et sa recherche de David Livingstone l'ont rendu célèbre. -
Un récit d'aventures précis et poétique.
Quand Nerval arrive à Constantinople, au terme d'un long périple, le sultan Abdül-Medjid, qui règne depuis 1839 sur les restes de l'Empire ottoman, vient de promulguer les réformes institutionnelles qui vont transformer et moderniser le pays en profondeur. Sensible à cette réalité méconnue des Européens, le poète a fait de son ouvrage, aussi puissamment mélancolique que lumineux, un modèle inégalé du récit d'aventures. Fidèle compagnon de voyage, curieux et bienveillant, il se glisse en notre âme comme un aiguillon à la curiosité.
« A Constantinople, j'ai compris la grandeur de cette tolérance universelle qu'exercent aujourd'hui les Turcs. »
EXTRAIT
J'ai été fort touché à Constantinople en voyant de bons derviches assister à la messe. La parole de Dieu leur paraissait bonne dans toutes les langues. Du reste, ils n'obligent personne à tourner comme un volant au son des flûtes, ce qui pour eux-mêmes est la plus sublime façon d'honorer le ciel.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
« Ville étrange que Constantinople ! Splendeur et misères, larmes et joies; l'arbitraire plus qu'ailleurs, et aussi plus de liberté sont les premiers mots de Gérard de Nerval pour décrire une ville paradoxale où les opposés apparemment incompatibles se côtoient. (...) Constantinople est l'une des parties du livre Voyage en Orient publié en 1851. Aujourd'hui rééditée aux Editions Magellan et Cie, cette partie est une magnifique lecture de voyage pour flâner, imaginer et s'étonner dans une Istanbul d'un autre siècle et y découvrir ses moeurs sociales. Les intentions de Gérard de Nerval sont explicites : Je n'ai pas entrepris de peindre Constantinople; ses palais, ses mosquées, ses bains et ses rivages ont été tant de fois décrits : j'ai voulu seulement donner l'idée d'une promenade à travers ses rues et ses places à l'époque des principales fêtes. » (Florence Tapiau,Le Petit Journal, média des francophones à l'étranger)
A PROPOS DE LA COLLECTION
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A PROPOS DE L'AUTEUR
Gérard de Nerval, écrivain et poète français, est né en 1808 à Paris et décédé en 1855. Figure majeure du courant romantique, il est connu pour ses poèmes et ses nouvelles. Constantinople est l'une des parties de son Voyage en Orient publié en 1851. -
Suivez Jules Brossard de Corbigny dans un voyage merveilleux et étonnant à dos d'éléphant
En 1871, Norodom envoie une caravane, étrange et somptueuse, à Bangkok pour le retour des princesses cambodgiennes retenues par le roi de Siam. Jules Brossard de Corbigny (1841-1934), alors représentant de la France au Cambodge, en profite pour se joindre à la caravane et traverse ainsi à dos d'éléphant l'intérieur du Cambodge. Outre son témoignage exceptionnel sur le pays khmer, Brossard de Corbigny livre un éloge insolite de la monture des rois.
Récit publié dans la Revue maritime et coloniale en 1872 sous le titre De Saigon à Bangkok par l'intérieur de l'Indochine, notes de voyage - janvier-février 1871.
Une autobiographie envoûtante, tant par l'exotisme qu'elle propose que par le style captivant de l'auteur
EXTRAIT
Le royaume du Cambodge. - Au nord de la Cochinchine française, entre les cent et cent cinquième degrés de longitude est de Paris, existe un petit royaume dont la superficie pourrait être comparée à celle du Portugal. Il s'appelle le Cambodge, comme le grand fleuve qui le traverse du nord au sud. Phnom Penh, sa capitale, admirablement située au centre du pays, se trouve en même temps au sommet du delta qui fertilise de ses mille bras la basse Cochinchine, notre colonie de l'Extrême-Orient. Deux rois règnent sur le Cambodge, mais un seul y gouverne. Au premier roi appartient la couronne, le pays est à lui. Sur le théâtre de la politique, le second roi n'est qu'une doublure toujours prête à remplir le rôle principal, rôle qui lui-même n'exige guère d'études approfondies et ressemble en tout point à celui que le roi de Siam joue sur une plus grande scène, à Bangkok. Les moeurs, les lois, les usages, le costume des Cambodgiens sont, en effet, l'exacte copie de ce qu'on observe à Bangkok.
A PROPOS DE LA COLLECTION
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A PROPOS DE L'AUTEUR
Jules Brossard de Corbigny était un officier de marine français. Né à Orléans le 14 avril 1841 et mort le 16 décembre 1934. Il accompagna dans sa mission en Annam et au Cambodge son frère Charles-Paul. -
L'auteur narre les joies et les aléas de sa mission diplomatique au Cambodge
L'explorateur Xavier Brau de Saint-Pol Lias (1840-1914) a mené toute sa vie une propagande passionnée pour l'expansion française en Extrême-Orient. En 1884, ses voeux se réalisent : le traité de protectorat français sur le Cambodge confère à la France la quasi-totalité du pouvoir. Mais contre ce diktat, une insurrection populaire éclate au moment même où Brau de Saint Pol-Lias rejoint Phnom Penh. Au milieu des insurgés et des diplomates français chargés de les réprimer, l'observateur pacifique livre une vision originale de la capitale en effervescence.
Ce récit a été publié dans La Nouvelle Revue en 1885, sous le titre Au Cambodge, feuillets détachés du Journal d'un voyageur.
Un récit troublant et saisissant par la force des messages exprimés et le choc des cultures
EXTRAIT
Le courant nous pousse. La marche du bateau détermine à droite et à gauche, sur les rives très rapprochées, un flot qui nous suit le long des berges. Cela rappelle le canal de Suez. Mais l'aspect du pays est bien différent. De tous côtés, à perte de vue, des rizières émaillées de bouquets d'arbres et de nombreuses paillotes groupées en kampongs ou isolées çà et là parmi les bambous, les bananiers et les cannes à sucre. Devant nous, dans le lointain, à l'extrémité de cette longue ligne droite d'eau qu'égaient une foule d'embarcations indigènes, on aperçoit, faisant fond, un magnifique fouillis de cocotiers et d'aréquiers. Ce pays est fertile, peuplé, vivant, autant que l'isthme de Suez est aride, désert et morne.
A PROPOS DE LA COLLECTION
Heureux qui comme... est une collection phare pour les Editions Magellan, avec 10 000 exemplaires vendus chaque année.
Publiée en partenariat avec le magazine Géo depuis 2004, elle compte aujourd'hui 92 titres disponibles, et pour bon nombre d'entre eux une deuxième, troisième ou quatrième édition.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Xavier Brau de Saint Pol Lias est né le 4 juillet 1840 à Seix en France et mort le 1914 à Paris. Explorateur et diplomate français, passionné de voyages et de découvertes, profondément nationaliste, il a travaillé pour l'expansion française en dirigeant de nombreuses expéditions. Des expéditions et aventures qu'il a écrites par la suite. -
Oui, l'écrivain-voyageur français existe ! Et il a des choses à dire sur l'état du monde. Une idée simple est toujours une bonne idée. Par-delà le temps et l'espace, douze écrivains-voyageurs d'aujourd'hui, et de grand talent, ont envoyé une lettre à un personnage du passé à la fois pour lui rendre hommage et pour lui faire part de leurs sentiments. Sont ainsi conviés à ce banquet : Joachim du Bellay, le petit dieu des carrefours, Nicolas Bouvier, Ernest Hemingway, Joshua Slocum, Henry Morton Stanley, le marquis de Custine, Louis-Ferdinand Céline, Isabelle Eberhardt, Ewart Grogan, le maître Rûmî, Yakov Sannikov, et un voyageur du futur... De quoi faire le tour du monde, tel qu'il tourne, tel qu'il est ou tel qu'il devrait être.
Par POUSSIN, Alexandre; POTOSKI, Antonin; WENDLANDT, Astrid; POITEVIN, Charles; GARCIN, Christian; FAUQUEMBERG, David; BERNARD, Elodie; FAYE, Eric; NOLLET, Estelle; JAN, Guillaume; BLANC-GRAS, Julien; COATALEM, Jean-Luc; PERRIER, Jean-Claude -
Partagez les émotions des premiers écrivains-voyageurs et retrouvez les racines d'un monde intemporel.
Paul Bourde, reporter au Temps, jeune, blanc et arrogant, part au Tonkin vérifier ses préjugés. En pleine conquête coloniale, dans un pays à feu et à sang, sous couvert de bonne politique, il déploie un cynisme à faire frissonner nos contemporains. L'art de voyager selon l'air du temps.
Texte extrait de De Paris au Tonkin, 1884.
EXTRAITS
« Il me semblait que c'était l'âme de ce vieux peuple enfant qui s'exhalait et se révélait à moi. »
« En 1883, le Vietnam se compose du Tonkin au nord, du territoire d'Annam au centre et de la Cochinchine au sud. Avec le Laos et le Cambodge ils forment l'Indochine française, alors en pleine expansion. Depuis le début de l'époque moderne, les Européens cherchent une voie d'accès vers la Chine et ainsi le développement du commerce. Napoléon III prend prétexte de la persécution des chrétiens au Vietnam pour envoyer ses troupes en Cochinchine. Saigon est occupée en 1859 mais une grande part du pays reste encore à découvrir. »
A PROPOS DE LA COLLECTION
Heureux qui comme... est une collection phare pour les Editions Magellan, avec 10 000 exemplaires vendus chaque année.
Publiée en partenariat avec le magazine Géo depuis 2004, elle compte aujourd'hui 92 titres disponibles, et pour bon nombre d'entre eux une deuxième, troisième ou quatrième édition.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Grand reporter, publiciste colonial et romancier, Paul Bourde est né en 1851. Doué d'une volonté tenace et d'une grande soif d'apprendre, il travailla pour le journal Le Temps. Penseur éclectique rédigeant sur les sujets les plus divers, philosophiques ou historiques, il mourut en 1914, après avoir accompli jusqu'au bout sa fonction administrative et son métier d'homme de lettres. -
Louis de Carné nous plonge dans la réalité des dangers auxquels s'exposent les explorateurs de son époque
Seul civil de l'expédition du Mékong, Louis de Carné (1844-1871) livre au public cette version non officielle de l'exploration, avant de succomber, à vingt-sept ans, aux fièvres contractées en Chine.
Son récit témoigne de ces grands périls que les explorateurs ont rencontrés en traversant dans la misère, sous des pluies torrentielles, la jungle du Laos birman.
La saison des pluies dans le Laos birman est extrait de L'exploration du Mékong publié en feuilleton dans la Revue des deux mondes en 1869.
Une autobiographie saisissante et riche d'humanité
EXTRAIT
La ville de Luang Prabang avait été pour nous ce qu'est une oasis pour une caravane fatiguée d'une longue marche. Nous y avions fait une halte d'un mois, au sein d'une abondance relative. Passer les nuits sous le même toit et s'asseoir deux fois par jour à la même table, ce sont là des jouissances, dont pour la première fois depuis Bassac, il nous avait été donné de savourer la douceur. La vie nomade est contraire à la nature de l'homme, qui s'attache aux lieux par mille liens invisibles, comme l'arbre s'incorpore au sol par ses racines. Les peuplades même, vivant sous des tentes que leur indifférence dresse chaque soir pour les replier chaque matin, se font une patrie du désert dont elles connaissent toutes les sources ou de la forêt dont elles vénèrent tous les vieux arbres.
A PROPOS DE LA COLLECTION
Heureux qui comme... est une collection phare pour les Editions Magellan, avec 10 000 exemplaires vendus chaque année.
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A PROPOS DE L'AUTEUR
Louis-Marie de Carné, comte de Carné Marcein, né le 17 février 1804 à Quimper et mort le 11 février 1876 à Plomelin, est un diplomate, homme politique, journaliste et historien français, membre de l'Académie française. Il a été fait chevalier de la Légion d'honneur. -
L'auteur nous raconte l'étrange destin de ce peuple maudit et apatride.
Disséminés entre le Cambodge et le Viêt Nam, les Chams sont les héritiers d'un empire disparu : le Champa. Les Khmers affirment que les Chams sont nés de l'union d'un chien et d'une truie, et leur prêtent de redoutables pouvoirs magiques. Quant à Pol Pot, le tyran rouge, il a bien failli les exterminer jusqu'au dernier. Cambodgiens sans être khmers, musulmans dans des pays majoritairement bouddhistes, les Chams balancent aujourd'hui entre une participation à l'Ummah islamique et leur fidélité à la terre de leurs ancêtres. Écrivain, reporter et réalisateur, Bruno Deniel-Laurent les fréquente depuis plus de quinze ans : évoquant l'étonnant destin de la diaspora chame et les péripéties de leur histoire mouvementée, il raconte le quotidien de ce peuple singulier où il est question de médiums, d'esprits et de sacrifices.
Un ouvrage ethnologique édifiant et richement documenté.
EXTRAIT
Ces paisibles moines avaient beau être cambodgiens, ils n'étaient ni khmers, ni chinois, ni vietnamiens : j'étais entré au pays des Chams, un pays sans frontière
ni drapeau, dont l'existence doit tout à la mémoire et à la fidélité de ses héritiers...
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Pour peindre ce ravage, un pinceau, l'intelligence, une seule encre, l'encre d'humour. - Sarah Vajda, Mauvaise nouvelle
À PROPOS DE L'AUTEUR
Bruno Deniel-Laurent est un écrivain et réalisateur français né en 1972, à Château-Gontier (département de la Mayenne). -
Un pèlerinage captivant qui nous invite à découvrir Angkor
C'est un rêve d'enfant que Pierre Loti (1850-1923) exauce lorsqu'il fait le voyage d'Angkor en 1901. En révélant au célèbre voyageur le sens de son existence, ce périple devient un pèlerinage, véritable leçon de sagesse que le crépuscule de la vie seul pouvait rendre lisible.
Les pensées mélancoliques du voyageur et les descriptions de ce site incomparable, témoin ultime de la civilisation khmère, se mêlent intimement pour créer un texte magnifique qui signe la naissance d'Angkor à la littérature occidentale.
Un pèlerin d'Angkor a été publié en 1911 et 1912 dans L'Illustration.
Entre autobiographie et roman historique, Pierre Loti partage ses impressions et nous invite au voyage
EXTRAIT
Je ne sais pas si beaucoup d'hommes ont comme moi depuis l'enfance pressenti toute leur vie. Rien ne m'est arrivé que je n'aie obscurément prévu dès mes premières années.
Les ruines d'Angkor, je me souviens si bien de ce certain soir d'avril, un peu voilé, où en vision elles m'apparurent ! Cela se passait dans mon « musée » d'enfant - très petite pièce, en haut de ma maison familiale, où j'avais réuni beaucoup de coquillages, d'oiseaux des îles, d'armes et de parures océaniennes, tout ce qui pouvait me parler des pays lointains. Or, il était décidé tout à fait à cette époque, par mes parents, que je resterais près d'eux, que jamais je n'irais courir le monde, comme mon frère aîné qui venait de mourir là-bas en Extrême-Asie.
A PROPOS DE LA COLLECTION
Heureux qui comme... est une collection phare pour les Editions Magellan, avec 10 000 exemplaires vendus chaque année.
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A PROPOS DE L'AUTEUR
Pierre Loti, né le 14 janvier 1850 à Rochefort, est un écrivain et officier de marine français. Une grande partie de son oeuvre est d'inspiration autobiographique. Il s'est nourri de ses voyages pour écrire ses romans : Tahiti, le Sénégal, le Japon ou encore la Turquie qui le fascinait énormément. Il a également exploité l'exotisme régional de la Bretagne dans ses romans.
Il est mort le 10 juin 1923 à Hendaye. Membre de l'Académie française, il est enterré à Saint-Pierre-d'Oléron sur l'île d'Oléron dans le jardin d'une maison ayant appartenu à sa famille après des funérailles nationales. Sa maison à Rochefort est devenue un musée. -
500 citations inspirantes pour voyager
Nombreux sont les artistes, les écrivains, les philosophes qui ont écrit sur le voyage. Ce thème universel les a inspiré, dans leur vie comme pour leur oeuvre. Ils s'en sont nourris à grandes lampées.
Les Mots du voyageur reprend 500 citations, connues ou non, qui nous inspirent à leur tour pour nous emmener dans un voyage littéraire original. Présentées de manière alphabétique et thématique, elles plongeront le lecteur dans un abîme de réflexions drôles, ludiques et cocasses, ou graves et sérieuses ! De A comme Amarres à Z comme Zigzag, il pourra se laisser surprendre en piochant au hasard. Plus qu'un simple recueil, cet ouvrage traverse les époques pour nous ouvrir sur nous-mêmes et sur la richesse du monde. Il faut bien faire son trou et considérer que, comme le dit Pierre Dac : « S'il y avait moins de monde dans la foule, il y aurait plus de place pour chacun. »
A PROPOS DE L'AUTEUR
Thomas Hniger est ingénieur aéronautique. Il mène depuis quinze ans de nombreuses missions de conseil à l'étranger sur de grands projets internationaux. Et comme il parle français, anglais, allemand, italien et tchèque, les mots, pour lui, ont un sens.
EXTRAIT
Les mots du voyageur sont connus de tous, et leur usage est très largement répandu. Pourtant, à partir de ces mots simples, presque banals, le voyageur parvient à ouvrir de nouveaux horizons en leur donnant un sens original et surprenant, mêlant étrangeté, saveur exotique, passion du voyage et diversité du monde. Car les voyageurs font voyager les mots et ils vous embarquent le temps d'une phrase dans leur aventure : laissezvous guider et succombez à l'enchantement des longs voyages de Joseph Kessel ; préparez votre valise sur les conseils avisés de Paul Morand, puis partez, coeurs légers, sur les traces de Charles Baudelaire ; larguez les amarres pour rejoindre Mark Twain ou montez à bord du Spirit of Saint-Louis de Charles Lindbergh ; n'ayez plus peur d'affronter l'inconnu en compagnie de Saint-Exupéry ; frôlez la mort avec Roy Chapman Andrews; partagez les souffrances du capitaine Scott au pôle Sud ou apprenez le désert de Théodore Monod; dormez dans le luxe de l'Orient-Express sous la plume bienveillante d'Agatha Christie ou préférez le bivouac de Bernard Giraudeau ; faites étape chez Patrick Manoukian lorsque la route de Nicolas Bouvier vous aura plumé ; contemplez et créez de nouveaux paysages avec Fernando Pessoa ; usez de votre droit au vagabondage cher à Isabelle Eberhardt ; perdez-vous dans une ville inconnue avec Henry Miller et retrouvez-vous grâce à Italo Calvino. -
En 1909, le gouvernement du Président du conseil Georges Clemenceau est renversé. Le futur » Tigre » de la grande guerre est contraint au » repos « , ce dont il profite pour retrouver les joies de l'écriture journalistique - les premières amours du fondateur de L'Aurore -, et répondre à quelques sollicitations comme celles de venir donner des conférences lors d'une tournée en Amérique du Sud : Argentine, Uruguay et Brésil.
Les notes de voyage prises en Argentine, écrites après-coup à la demande de L'Illustration, sont passionnantes et témoignent des qualités d'observation d'un naturaliste soucieux de ne pas endosser le rôle du donneur de leçon en visite dans un pays neuf. Il ne prend pas la peine de mentionner ses propres conférences sur la démocratie, préférant consacrer toute son énergie et son talent d'écrivain à la description d'un pays alors en plein essor et qui fête en 1910 le centenaire de son indépendance : » Notre infatuation n'admet pas volontiers que nous ayons quelque chose à apprendre de jeunes sociétés dont il nous arrive de parler avec trop de détachement.
Nous ne saurions nier pourtant que leur tentative soit belle, et qu'elle s'achemine d'un pas résolu vers le succès. Les gens et les lieux, les gouvernants et les Indiens, l'architecture et la pampa, l'économie et les espèces sauvages... tout concourt à satisfaire sa curiosité, et la nôtre après lui. -
Montez à bord du célèbre train, l'Orient-Express, en partance pour son premier voyage
Le 4 octobre 1883, le train le plus luxueux du monde quittait Paris pour Constantinople. Promis à une destinée mythique, l'Orient-Express emmenait pour ce voyage inaugural les plus grands journalistes européens. Edmond About, futur académicien mais écrivain spirituel, raconte avec esprit cette traversée de l'Europe qui le laisse « ébloui et étourdi ».
De Pontoise à Stamboul, 1884.
Avec son témoignage Edmond About nous permet de revenir sur un grand symbole du XIXe siècle
EXTRAIT
L'expérience de notre hôtellerie roulante commence au coup de sifflet du départ, et elle intéresse vivement tous ceux d'entre nous qui ont une certaine pratique des chemins de fer. Ainsi, l'on doit nous servir à dîner dans un quart d'heure et nous trouvons le couvert mis avec une intrépidité qui nous étonne. J'ai l'habitude de déjeuner tous les mois dans le train de Paris à Boulogne-sur-Mer, et quoique la Compagnie du Nord ait des voitures admirablement suspendues qui lui coûtent jusqu'à dix-sept et dix-huit mille francs l'une, je sais combien il est malaisé d'y verser et d'y boire un verre de vin sans trinquer avec sa propre chemise. Eh bien ! les serviteurs de la Compagnie Nagelmackers n'ont pas craint de placer devant chacun de nous trois ou quatre verres à pied d'un équilibre fort instable. Il faut que ces braves garçons aient une confiance illimitée dans l'aplomb de leur restaurant, et il nous semble à première vue que les fiches, les cordes tendues, ce qu'on appelle le violon à bord des paquebots, ne seraient pas de trop en cette occurrence. L'événement nous donne tort : rien ne bouge sur ces petites tables si bien servies, tant la construction des voitures a réalisé de progrès depuis quelques années.
A PROPOS DE LA COLLECTION
Heureux qui comme... est une collection phare pour les Editions Magellan, avec 10 000 exemplaires vendus chaque année.
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A PROPOS DE L'AUTEUR
Edmond About, né le 14 février 1828 à Dieuze et mort le 16 janvier 1885 à Paris, est un écrivain, journaliste et critique d'art français, membre de l'Académie française. Il est connu pour avoir écrit des oeuvres satiriques, polémiques, mais aussi comiques. -
Par-delà les tempêtes 'mémoires d'un entrepreur au Cambodge)
Eang Hay Ly
- Magellan & Cie Éditions
- 31 Janvier 2018
- 9782350744872
L'auteur raconte le drame de la destruction du Cambodge mais aussi, et surtout, les immenses efforts de reconstruction.
Comment tout reconstruire quand tout a disparu ? Prendre en main son destin et avancer ?
Un exemple qui vaut pour tout un chacun.
Un témoignage édifiant, une source d'inspiration pour toutes les jeunes générations.
EXTRAIT
Le 30 mars 1975, je quitte Phnom Penh. Les Khmers rouges encerclent la ville qu'ils pilonnent de roquettes depuis des semaines. Leur victoire sur les forces harassées de Lon Nol est imminente, je le sens, je le sais. Mais mon départ n'est pas une fuite. J'ai vingt-deux ans, je suis étudiant et je pars en France pour y parfaire ma formation de pharmacien.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Quelques jours après le 7 janvier 1979, Hay Ly Eang, exilé en France, apprend que sa famille, restée au Cambodge, a été massacrée par les Khmers rouges. Quand il peut rentrer dans son pays, en 1991, il a quarante ans et une idée en tête : agir pour empêcher à tout jamais le retour d'un régime génocidaire. Pour lui, c'est en créant des entreprises innovantes, socialement responsables, et en oeuvrant pour le développement rural que le pays pourra guérir des maux qui ont engendré l'horreur.
Fondateur du laboratoire pharmaceutique PPM et de l'entreprise de produits agricoles Confirel, Hay Ly Eang raconte, dans son livre Par-delà les tempêtes, son parcours d'entrepreneur humaniste, passionné, et qui vibre d'espoir pour un Cambodge à l'âme enfin pacifiée. -
Sur les pas d'Isabelle Massieu en Indochine
Première Européenne venue seule en Indochine en 1897, Isabelle Massieu (1844-1932) s'est prise de passion pour les voyages aux alentours de la cinquantaine et parcourt l'Asie en tous sens. En pirogue ou à cheval, l'infatigable aventurière chemine à travers la jungle, de Luang Prabang à Vientiane, et se laisse séduire par les légendes et les moeurs laotiennes, dont elle admire l'authentique liberté.
Récit publié dans la Revue des deux mondes en 1900 sous le titre Le haut-Laos et le Mékong.
Une expédition surprenante et entraînante au gré des légendes locales
EXTRAIT
C'est à Xieng Sen que j'ai définitivement quitté les territoires britanniques pour entrer dans nos possessions françaises de l'Indochine en descendant le Mékong jusqu'à Luang Prabang. Un pittoresque sentier me permettra ensuite d'éviter le grand coude que fait le fleuve à Pak1-Lay et d'arriver en dix jours à Vientiane, ce qui constitue le « record » de la vitesse. Puis, tour à tour, une succession de bateaux me mènera jusqu'à Savannakhet, nouvelle création française, en face de Ban-Mouk, au-dessus des grands rapides de Kemmarat ; de là, par une large tranchée en forêts clairières, vers la chaîne annamitique, franchie par la brèche d'Aï-Lao, j'arrive au grand pénitencier d'Annam ; enfin Maï-Lane et la rivière de Quang-Tri : tel est l'itinéraire dont les principales étapes m'ont conduite à Hué, la capitale d'Annam.
A PROPOS DE LA COLLECTION
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A PROPOS DE L'AUTEUR
On sait peu de choses sur Isabelle Massieu. Elle est née en 1844 en France. C'est une exploratrice, photographe et écrivain. Aux alentours de la cinquantaine, elle se prend de passion pour les voyages et parcourt l'Asie en tous sens. On ignore si elle remplissait des missions secrètes pendant ses voyages ou si elle voyageait de façon désintéressée. Elle décède en 1932.