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M.E.O.
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Biographie traduite du chinois.
Née en 1912, Qian Xiuling, par admiration pour Marie Curie, quitte la Chine à l'âge de 17 ans et obtient un double doctorat en physique et chimie à l'Université de Louvain. Elle y rompt avec le fiancé qu'on veut lui imposer pour épouser un médecin d'origine gréco-russe, Grégoire de Perlinghi. L'invasion japonaise coupe court à leur projet de s'établir en Chine. Ils s'installent à Herbeumont, où la guerre les surprend. Qian Xiuling va sauver la vie de plus de cent otages, de la région et surtout d'Écaussinnes, en allant plaider leur cause auprès du général von Falkenhausen, gouverneur militaire de la Belgique. Décorée de la médaille de la Reconnaissance belge 1940-1945, elle va risquer sa réputation en défendant von Falkenhausen devant le Conseil de Guerre, lui évitant la condamnation à mort. Qian Xiuling ne connaîtra jamais la carrière scientifique qu'elle ambitionnait, mais elle ouvrira le plus prestigieux restaurant chinois de Bruxelles. Son histoire sera portée à l'écran en Chine dans une série télévisée à succès, hélas très romancée et prenant de nombreuses libertés avec la vérité historique. Un documentaire télévisé lui sera également consacré par sa petite-fille, et un roman chinois la prendra pour personnage.
Xu Feng est un écrivain bien connu en Chine, auteur d'une vingtaine de romans et de biographies, titulaire de nombreux prix importants. Il s'est attaché durant de nombreuses années à restituer la vie et la personnalité remarquables de Qian Xiuling en les décapant de la légende romanesque qui les enveloppait. Une femme qui a toujours affirmé n'avoir accompli aucun acte extraordinaire, et qui a toujours demandé qu'on veuille bien l'oublier. -
Les écrivains du passé n'ont jamais cessé de nous parler. Il nous appartient de les écouter, même si l'écoulement du temps a pu érailler leurs voix, même si les relais de lecture intergénérationnels sont aujourd'hui moins assidus, même si la primauté de l'image a pu dérouter les chemins d'écriture. L'oeuvre des Illustres est l'ADN de chacun de nous. Quand l'oreille intérieure et l'oeil se font moins vifs et sortent du champ de lecture, il nous reste le trésor des pierres, des lieux signifiants - comme les aubépines de Marcel au Pré Catelan -, l'intimité d'une table, d'une plume et d'un encrier - comme l'écritoire de Jean-Jacques à Montmorency. Comme l'écrit Pierre Mertens dans son avant-dire : « Allons ! Comment se lasserait-on de ces retours aux sources sur les lieux du crime - ce crime fameusement "impuni" : la lecture ? » Ou la relecture ?... Au fil de ses voyages, ses rencontres et ses chemins d'écriture, la revue « Le Non-Dit » nous emmène sur les traces d'Alain-Fournier, Marcel Proust, Pierre de Ronsard, Pierre Loti, François-René de Chateaubriand, George Sand, Maurice Leblanc, Madame de Sévigné, Alexandre Dumas, François Rabelais, Michel de Montaigne, Erasme, Colette, Blaise Cendrars, Pierre Mac Orlan, Francis Carco, Georges Brassens, Jean-Jacques Rousseau, Maurice Maeterlinck, Marguerite Duras, Jean Cocteau, Louis Aragon, Elsa Triolet...
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Que se passerait-il si d'aventure une philosophe se retrouvait aide-soignante dans une maison de repos fortement atteinte par la covid ? Les effacés en est le résultat. La vieillesse, le rapport à l'autre et au corps y sont abordés sous un tout autre rapport. Un texte mêlant le récits de l'expérience, des analyses de la situation et des réflexions philosophiques. Un ouvrage qui se veut accessible à tous afin d'alimenter la réflexion.
- Anne Staquet est écrivain et professeur de philosophie à l'Université de Mons. Outre des ouvrages philosophiques, elle a publié un roman et du théâtre. -
Fêtes, fureurs et passions en terre d'Ardenne
Jean-Pierre Otte
- M.E.O.
- 30 Novembre 2022
- 9782807003613
Paru il y a quarante ans chez Robert Laffont sous le titre de Nicolas Gayoûle, voilà un livre qui a, comme certains vins, bonifié avec le temps. S'articulant autour de la figure tutélaire d'un grand-père, conteur et chansonnier, il se développe par épisodes dans une vie comme exaltée, où les coeurs purs côtoient les âmes damnées et où les faits et gestes s'inscrivent dans un registre tantôt truculent, tantôt tragique ou intime, pieux ou paillard, et toujours émouvant. Liberté de ton, vigueur, mouvements d'humeur et traits d'humour dynamisent ces histoires de désir, de naïveté et de tendresse, ces amours au fond du soir, ces tentations terribles, ces fidélités et infidélités, ces ivresses et ces batailles. Une allégresse de vivre et de voir court à travers les images drues, charnelles et baroques, avec à la clé spots et proverbes d'amon nos ôtes. N'est-ce pas de ces fêtes, fureurs et passions dont nous avons le plus besoin en notre époque dénaturée, désenchantée, précipitée dans la course mercantile du progrès, où les racines se raréfient, se perdent, s'épuisent ? - Né en 1949 à Ferot-Ferrières dans les Ardennes liégeoises, Jean-Pierre Otte vit aujourd'hui à Larnagol dans le Lot. Épicurien, passionné par le vivant, aimant la marche et le vin, il vit depuis ses débuts de sa plume et de sa voix, en étant également chroniqueur dans les journaux, conteur à la radio et en spectacle, conférencier et peintre. Il est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages chez des éditeurs comme Robert Laffont, Julliard, Seghers...
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Le cancer. Le monde vacille, se teinte de couleurs incertaines. Pourquoi cela m'arrivait-il, pourquoi moi ? La souffrance réclame son lot d'explications mais parfois, il n'y en n'a pas. - Depuis, les mots me tiennent lieu de mémoire et de guide, ce sont eux qui me font avancer.
Ce récit, écrit comme un journal de bord, dans l'urgence de l'instant, est un appel à la vie, un message de joies toujours possibles, un petit pas vers une certaine sérénité. - Un chemin de réflexion personnel et spirituel face à la maladie... -
« Au-delà de l'émotion suscitée par le témoignage, il y a une écriture fluide, vive et inventive. Et un élan philosophique. Martine Rouhart conjugue ambition et humilité, acceptation des limites et volonté d'aller plus loin, mais elle pare sa pensée d'atours poétiques. [...] Il y a du traité moral dans cet opuscule qui conjugue délicatement le fond et la forme, qui ravit le coeur et l'esprit, déroulant ses tapis d'émotion, de tonicité et d'humanisme. » (Philippe Remy-Wilkin extrait de la préface) -
Perdre des êtres essentiels, et continuer à vivre, sans eux. Jeter des ponts de mots par-dessus la douleur, pour les retrouver. La mort nous les arrache mais, paradoxalement, nous les fait intégrer au plus profond de nous, où ils vivent une suite de vie, à travers nous, absents pour toujours, présents pour toujours. Ce livre est une main tendue vers eux, une porte entrouverte sur l'ailleurs où ils sont désormais, sans matière, légers, à nous attendre... - « Isabelle Fable nous écrit du fond de la nuit en demandant à son écriture de jeter un pont vers celles et ceux qui acceptent de s'enfoncer avec elle dans ce récit bouleversant. Un pont de mots sur lequel on progresse en tremblant. Mais je vous invite à l'emprunter. Même si vous avez le vertige. Et vous l'aurez à certains moments... Avancez quand même, car l'auteure vous tient la main avec délicatesse, en vous offrant le soutien d'une parole poétique qui aide à traverser ». (Gabriel Ringlet, extrait de la préface)
-- Poète, nouvelliste, romancière, Isabelle Fable est l'auteur d'une dizaine de livres et de nombreuses publications en recueils collectifs, dont plusieurs ont été primé(e)s. Pour elle, l'écriture est « une histoire de mots, d'émotions, de ressentis et d'idées [...] Un plaisir, un besoin, une autre façon d'être à la vie, de lui donner des ailes plus grandes, qui porteront plus loin. » -
Ce récit est la chronique de dix-sept jours dans une unité de soins intensifs, en 2018, à cause d'un Syndrome de Détresse Respiratoire Aigüe (ARDS), insuffisance respiratoire aiguë secondaire à une inflammation sévère affectant les poumons. Ce même syndrome qui, deux ans plus tard, conduira aux soins intensifs les patients les plus sévèrement atteints par la COVID-19. - Il est, face à la technologie médicale, l'histoire d'un couple, les souffrances de l'épouse, les angoisses de l'époux, avec au fil des heures la tourmente des hauts et des bas, des espoirs tantôt éveillés et tantôt déçus. - Il est l'histoire d'un conflit intérieur entre le mari qui subit et le médecin, naguère professeur d'université, qui ne peut pas s'empêcher de savoir, mais qui, par instants, voudrait tant oublier qu'il sait...
Jean-Louis Vanherweghem, médecin spécialiste en médecine interne et néphrologie, est professeur émérite de l'Université libre de Bruxelles. Il a été doyen de la faculté de médecine, puis recteur de cette même université. Il docteur honoris causa d'Aix-Marseille Université, et membre de l'Académie Royale de Médecine de Belgique.