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JePublie
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Institutrice puis conseillère pédagogique, Josiane Volck a exercé
dans les îles du Pacifique, aux Nouvelles-Hébrides notamment,
dans les îles Loyautés en Nouvelle-Calédonie, à Mayotte, puis
à Hong Kong.
Elle découvre La Réunion à l'occasion de séjours touristiques alors
qu'elle est en poste dans l'océan Indien. Éblouie par la richesse de
ses paysages, de sa végétation et de ses couleurs, elle nourrit l'envie
de revenir durablement à La Réunion. Sa dernière affectation professionnelle
comme inspectrice de l'Éducation nationale lui permet de réaliser ce rêve ; elle est installée à La Montagne depuis 2005.
Jeune retraitée, elle se consacre désormais à plein temps à ce qui est
devenue une vraie passion, l'aquarelle. Son « matériel de campagne
» la suit partout, prête à capter les couleurs plus vives, plus
lumineuses que partout ailleurs, les maisons créoles, les jardins,
les ciels changeants, la végétation luxuriante, mais aussi les cascades,
les vagues, les brouillards qui s'accrochent aux remparts. Comme
le dit l'artiste, il n'y a rien de plus difficile à peindre que l'eau...
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Extrait court
Il était une fois un petit bonhomme qui rêvait d'écrire un livre. Mais voilà, il n'avait pas les facultés intellectuelles de son frère ou de sa soeur. Pourtant, à son âge, rien n'était perdu. Toutes ces difficultés sont liées à une erreur de prénom, à un redoublement programmé à un passage en classe supérieure. Mon frère Christian est né en 1948, moi en 1953, donc à la sortie de la guerre. Notre père était chef de chantier dans une compagnie privée, employé à la restauration des lignes de chemin de fer, fortement détruites après cette maudite guerre. Nous allions donc de chantier en chantier, de ville en ville, même si mon père essayait de garder un chantier suffisamment longtemps pour nous laisser faire une année scolaire normale.
Mais voilà, en octobre 1958, mon père change de chantier et nous nous retrouvons dans la Sarthe, plus précisément au Mans. En ce tout début d'année scolaire, l'école Jean-Renoir inverse les données : je saute le CP et mon frère redouble CM2 !
Voilà comment je me retrouve propulsé dans une classe de trente-neuf élèves où tout est difficile pour moi, beaucoup plus le français par l'orthographe et sa conjugaison que le calcul. Malgré ces grosses déficiences, je navigue mes premiers mois autour de la trentième place et parviens à finir mon année scolaire.
Je dis souvent que j'ai réellement appris à lire en consultant l'Équipe, qui était le journal de la maison. Mais que de complications pour le reste de mon éducation scolaire ! J'aurai toujours d'énormes problèmes de lecture et de français. Malgré tout, j'ai toujours eu une certaine facilité à écrire, à ma façon, simple, sans chercher mes mots, ma plume filant le long de la feuille vierge.
Depuis mon plus jeune âge, je rêvais d'écrire un livre, un vrai livre à moi, malgré mon manque de savoir et de connaissance en orthographe. Je désirai faire au moins une fois dans ma vie un bouquin, et au diable les puritains de notre langue ! Voilà les raisons qui m'ont poussé à écrire ce livre pendant ce trek. Relater simplement une histoire vécue et me libérer d'une sorte de chape de plomb qui pèse sur moi. Oh rien de bien grave ! Juste un réel manque d'expérience sur ce sujet. Il était plus facile de relater notre vie pendant ce long parcours que de se lancer dans un hypothétique roman, à la recherche d'un scénario digne d'inspirer un réalisateur de film. -
Table des matières
Introduction
I - Antananarivo, la bruyante !
II - Deuxième jour à Tana
III - Les rencontres humanistes
IV - La fin du séminaire
V - Bienvenue à Ambatobe
VI - L'autre facette du pays
VII - Une journée de réflexion
VIII - La petite école de Minipousse
IX - A l'écart de Tananarive
X - Dernier jour entre amis
XI - Les adieux
XII - Départ pour Antsirabe
XIII - Longue route vers Ambositra
XIV - Plein sud jusqu'à Fianarantsoa
XV - Le train vers Manakara
XVI - Retour en bus, destination Ambalavao
XVII - Voyage torride vers Tuléar
XVIII - " Les Toiles d'Isalo "
XIX - Interminable route jusqu'au " Lac Hôtel "
XX - Retour vers La capitale
XXI - Les Acacias, Le bout du Monde
XXII - Foulpointe, Le Tolongoina
XXIII - La Richesse de la mémoire
XXIV - Les environs de Tamatave
XXV - Direction Ile Sainte Marie
XXVI - L'île aux Nattes
XXVII - Retour à Sainte Marie
XXVIII - Dernier passage à Tamatave
XXIX - Retour à Antananarivo
XXX - Le dernier jour
Epilogue -
Insuffisance surrénale et ski en haute montagne ; témoignage
Anne Bourguet
- JePublie
- 1 Janvier 2013
- 9782954531014
Sommaire
Préface
Introduction
Journal de bord
Jour 1 – Rencontre
Jour 2 – Début périlleux
Jour 3– Dénivelé 2 100 mètres
Jour 4 – Signes d’adaptation
Jour 5 – Réflexion
Jours 6 et 7 – Fin du séjour
Conseils
Annexes médicales
Plus d’informations
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Table des Matières
I. Un appel
II. Arrivée
III. Premiers pas
IV. Le marché Kermel
V. Le plateau
VI. Les fêtes
VII. Ma petite entreprise
VIII. Les gardiens
IX. Le chauffeur
X. Le marché Sandaga
XI. Les petits métiers
XII. La kora
XIII. Caractères
XIV. Le marchandage
XV. Un immigré à Dakar
XVI. Monsieur Ba
XVII. Le marché HLM
XVIII. Chérif et Mébok
XIX. Réunion de femmes
XX. Le marché de Soumbédioune
XXI. Le terrain d’Anastasia
XXII. L’artisan relieur d’art
XXIII. Monsieur Sy
XXIV. Hôpital Le Dantec
XXV. Le cadastre
XXVI. La nouvelle mairie
XXVII. Le bijoutier mauritanien
XXVIII. À propos du marché
XXIX. Souvenir
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La longue marche des Kurdes ; 40 ans de reportage au Kurdistan
Chris Kutschera
- JePublie
- 1 Janvier 2012
- 9782953013214
Langue, culture, identité : qu'est-ce qu'être kurde ?
Toutes les théories sur le nationalisme en conviennent : la langue est un facteur déterminant, sinon exclusif, de la formation d'une Nation : sans une langue, sans une culture sous-tendue par une langue, il n'y a pas de Nation.
Apparemment, les Kurdes entrent dans cette catégorie : tout en étant aujourd'hui le plus grand Peuple sans Etat, ils ont une langue et une culture qui leur donne un vif sentiment d'identité - une identité qui a survécu à des siècles de répression et d'assimilation, et qui les conduit à se battre pour les droits de la Nation Kurde.
Mais en fait la situation n'est pas si claire : victimes d'une terrible répression dans tous les pays où ils vivent, les Kurdes connaissent à peine leur propre langue, et encore moins leur culture. Nombre d'entre eux ne connaissent pas du tout leur langue maternelle, ou la parlent si mal qu'ils utilisent la langue dominante quand ils veulent écrire ou parler de leurs droits nationaux...
Les Kurdes de Turquie, en particulier, sont tellement victimes de campagnes d'assimilation poursuivies depuis des décennies que l'on ne peut s'empêcher de ressentir un profond malaise devant ces militants prêts à mourir pour une patrie qui n'existe que dans leur imagination, et qui ressemblent tellement, par leur langue et leur culture, à l'Autre, à cet Ennemi contre lequel ils se battent. Finalement, qu'est-ce qu'un Kurde ? Quelles relations y a t il, s'il y en a, entre sa langue, sa culture et son identité ?
Reposant sur des entretiens avec un nombre très limité (30) de militants et d'intellectuels kurdes de Turquie, Iran, Irak et Syrie vivant en France, cette étude ne prétend pas apporter de réponses définitives : c'est plutôt une introduction à un sujet très complexe : l'identité kurde.