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Editions du Laquet
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C'est chose fréquente à Montréal : arriver pour trois mois et s'apercevoir soudain que trente ans se sont écoulés et que vous n'auriez pas imaginé votre vie ailleurs. Une sonate d'automne à Montréal ne s'écrit pas sans risques, elle peut être suivie de plusieurs mouvements. "Je ne suis pas pressé" leitmotiv lancinant pour respirer la ville, la langue, la littérature, les femmes et se souvenir d'Octobre... "Drôle de patente", cette ville, on y croise des "pelleteux de nuages" qui rêvent et qui charruent l'indifférence. L'hiver redoutable finit par imposer son largo indispensable et le printemps s'ensuit, composition si allègre qu'on veut encore l'entendre interprétée par le vent du sud. Ce vent jouisseur, sawa-ni-yottin, que les Indiens algonquins tiennent pour l'initiateur des caresses. Jean-Yves Loude est un ethnologue, poète, journaliste, scénariste de cinéma et auteur d'ouvrages pour la jeunesse français qui est né à Lyon. Il est à l'origine d'une importante exposition sur les Kalash (peuple en voie de disparition au Pakistan) au musée des Confluences à Lyon 2018/2019.
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Après vingt-et-un ans de séjour en Europe, l'auteur retourne à Yaoundé, sa ville natale. Dans la chaleur nocturne et l'odeur de la poussière a pu se glisser la visitation bénie de la reine des villes. Il parcourt à pied la ville aux sept collines où une espèce de vénération, d'adoration sacrée se fait jour. "Dans mon exil, je voyage encore sur les routes de Yaoundé, je gagne l'épaisseur de ses forêts et fréquente assidûment ses murmures. Il est des lieux que l'on quitte et qui accroissent leur silence en nous. Il peut arriver qu'on les retrouve et qu'on en soit aimé."
Gaston-Paul Effa est né à Yaoundé au Cameroun en 1965. Il enseigne la philosophie en Lorraine. -
L'image récurrente du Connemara est une immense prairie glissant vers la mer. Et tout ce vert est quadrillé d'un réseau de murets, ponctué de moutons... mais pour moi, c'est une route bleutée qui s'enfonce dans le brouillard. Et sur cette route déserte, le silence et la solitude sont nécessairement estampillés d'une silhouette lointaine plus sombre que la tourbe, celle d'un homme à pied qui va dans la direction de nulle part. L'homme du Connemara est brun noir et vert criard, avec du gris au-dessus de la tête, par endroits tacheté de bleu transparent. Le bout du monde est aussi le bout de nous-même. C'est le pays des légendes, donc celui de l'imaginaire, donc celui des origines. Un guide de voyage littéraire à lire sur place ou pour confronter son voyage réel ou imaginaire à celui de l'écrivain. Gil Jouanard est un écrivain français qui en tant que journaliste, écrivain ou responsable de lieux littéraires a voyagé sa vie durant.
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Botiza, au coeur des Maramures, est un étrange territoire des Carpates roumaines. Monde si différent qu'il semble nous projeter dans un tableau de Bruegel. Est-ce un voyage dans un temps reculé ou le paysage du Monde d'avant le début ? Pour y aller ? Facile : vous prenez le vol Paris-Bucarest. Parvenu dans ce qui fut le "petit Paris", via le train "Bucarest-Cluj-Napoca", vous atteignez la cité roumano-magyare. Là, le sort en est jeté, c'est au gré du hasard et des circonstances car le bout du monde est plus difficile d'accès que n'importe quelle île des Caraïbes. Vous changez de monde, c'est-à-dire que vous êtes ailleurs, à moins que ce ne soit hors du temps... Gil Jouanard est un écrivain français qui en tant que journaliste, écrivain ou responsable de lieux littéraires a voyagé sa vie durant. Il a écrit de nombreux livres ayant pour thème le lieu et ses habitants.
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La narratrice parcourt à vélo un petit coin de France - entre Rouergue et Quercy - c'est facile, il est fait de plaines et de collines. Elle y retrouve des paysages. Autrefois, ils lui ont appris une langue. Celle-ci devient mémoire et raconte un lieu d'enfance, les petites gens, les marchés des quatre saisons. Les pigeonniers se dressent fiers. Les histoires sont ordinaires. La terre du Tarn-et-Garonne semble paisible ? Il n'en est rien évidemment. Un récit entre intranquillité et jouissance, du présent au passé et des paysages aux êtres... des mots qui chantent une belle langue qui se savoure doucement. Annie Salager est poète, romancière, nouvelliste et traductrice française.
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Marrakech, son immense médina, apparaît comme l'archétype de toute cité d'errance : le lieu où semblent se marier la flânerie et l'aventure. Puis, peu à peu, l'idée s'impose que la "Ville rouge" illustre un autre écoulement du temps, lent, oriental, aristocratique, différent du devenir occidental.
C'est cette expérience fondamentale qui conduira les deux protagonistes de cette "topo-fiction", l'un à regagner l'Europe, l'autre à s'enfoncer dans le continent africain en direction de ce Sud mythique dont Marrakech est le prélude volupteux. Autre titre du même auteur - à lire de façon indépendante : - L'éternité à Tarroudannt - Les feux d'Essaouira -
Il y a une discrétion, une pudeur splendide des paysages qui ressemble bien aux gens du Nord. Surtout dans les terres. Comme si l'horizon apprenait à tenir tête au ciel. Comme si l'étendue rendait humble. Ce n'est pas un pays qui exalte mais qui dénude et enseigne l'infiniment intime. Partout le ciel est réchauffé par la brique ; sa laitance fécondera les premiers pommiers : il aura la rondeur du ventre des carpes, la blancheur du lait des vaches - on sent déjà la terre prête à reprendre le dessus. Dominique Sampiero est un écrivain français, scénariste et poète.
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La lumière, la musique et les couleurs d'un paysage du Gers deviennent autant de prétextes à raconter la vie. Les lettres seront gersoises et comme dans une peinture, par touches, elles diront les sentiments parfois extrêmes inspirés par l'être aimé quand la distance s'étire d'un coeur à un pays.
Un récit pour les amoureux du Gers et de son art de vivre.
La Maison d'édition "Serge Safran éditeur" a été créée et animée par Serge Safran, écrivain et poète français et cofondateur des éditions Zulma.
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Sceaux, dans la banlieue sud de Paris, fut l'une des premières villes de France pourvues d'un chemin de fer. L'actuelle ligne B du R.E.R., en bordure de laquelle se trouvait la maison familiale où fut élevé l'auteur, a longtemps gardé son caractère provincial. Mais qu'en est-il au juste de cette fascination que les trains exercent sur les enfants - et toujours, à peine plus secrètement, sur nombre d'adultes ? Et sur cette ligne s'égrène des noms de ville : Gif-sur-Yvette, Massy-Palaiseau, Antony, Bourg la Reine, Le Blanc-Mesnil... Aulnay-sous-Bois...
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Montpellier dont Stendhal disait que son grand mérite est de ne pas avoir l'air stupide, comme les autres villes de l'intérieur de la France, m'a sans doute appris un cosmopolitisme dont je ne crois pas qu'il soit le fruit de ma fantaisie. C'est peut-être là aussi, à cause de ce ciel trop beau qui serre le coeur, que j'ai contracté cette mélancolie et cette violence, car l'excès d'azur, vidé du moindre accident vaporeux, finit par devenir la couleur d'un néant qui est, au bout de ma vie, mon unique dieu. René Pons modeste artisan de la langue évoque son pays, sa ville et son ciel si bleu comme une partition de musique avec ses motiifs.
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Ce Sud marocain, à la limite extrème du Sahara, constitue selon l'auteur, une certaine alliance entre la brûlure la plus ardente et la plus haute douceur - ce commencement du terrible dont Rilke nous dit qu'il est la vraie définition du beau. Car c'est bien la proximité de ce terrible - celui du désert comme celui de l'océan - qui fait de ce pays le creuset de toute merveille ; comme elle réveille aussi en nous un certain sens du paradisiaque que l'Occident a depuis longtemps oublié. Guide littéraire pour promeneur et voyageur.
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Le terreau de Paris fleut dans les parcs, les squares, entre les pavés de Belleville, de Ménilmontant, de Vaugirard, de Bagnolet, de la Butte-aux-Cailles et de cent autres lieux... Une promenade à prendre aux pieds de la lettre. C'est un coin "bien de chez nous" tel que nous le portons au fond de notre nostalgique mémoire. Ainsi le terreau de la ville fleurit-t-il dans les parcs, les squares, entre les pavés de Belleville, de Ménilmontant, de Vaugirard, de Bagnolet, de la Butte-aux-Cailles et de cent autres lieux constitutifs de la mosaïque "villageoise" du patchwork parisien. Un livre guide pour découvrir Paris d'une autre façon - en dehors des grands monuments. Gil Jouanard, écrivain français est né à Avignon, il a voyagé sa vie durant notamment dans les lieux culturels qu'il a animé ou créé. Son oeuvre littéraire est axé sur les lieux géographiques - ses voyages - la dimention humaine et philosophique sont l'axe principal de sa prose.
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Lisbonne, ville de contrastes sans cesse métamorphosée selon l'acuité du regard, la couleur du jour ou les passants qui la traversent. Lisbonne auréolée par la présence de Fernando Pessoa dont la silhouette surgit au cours de ces pages. Le Château Saint-Georges, l'Alfama, le monastère des Jerónimos, la Baixa, le Parc des Nations - le promeneur s'efforce d'entraîner le lecteur, de le guider au plus près d'une ville aux multiples visages.
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En termes simples et choisis, l'auteur évoque sa maison. D'abord sa découverte dans la campagne française, l'approche puis les travaux. Lentement la maison se personnifie, respire et vit, tandis que la mémoire d'autres lieux se réveille. Un texte en prose, d'une grande poésie, rythmé par les saisons, une méditation sur ce qui nous entoure au quotidien. Un texte d'une force simple et prégnante. Sanda Stolojan était une des traductrice d'Emil Cioran. Née à Bucarest essayiste et poète, elle avait opté pour son identité linguistique française.
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Une trame romanesque pour découvrir Lisbonne où l'ombre de Fernando Pessoa plane. Comme un guide de voyage poétique pour y aller ou en revenir. A Lisbonne, le fleuve n'est jamais bien loin. Le temps d'un été, une jeune française, d'origine portugaise, découvre la ville et ses tramways, se perd dans ses ruelles, dans les lointains faubourgs, à la recherche de sa cousine. Peu à peu une ville apparaît, un quartier, une colline, des odeurs. A distance, un garçon de café les observe. Est-il de la partie ? Que fait-il exactement ? Peut-être Lisbonne ne livrera-t-elle jamais ses secrets. Peut-être la ville est-elle tout ce qu'il y a sous le ciel. Guillaume le Blanc est un écrivain et philosophe français. Professeur de philosophie à l'Université Paris Est Créteil où il est titulaire de la chaire de "philosophie pratique".
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Si Gil Jouanard est un voyageur au long cours, il est aussi un familier du Causse Méjan - mystérieuse "île dans le ciel" par laquelle l'hercynienne Lozère vient croiser au large du "Grand Midi" -, il vient ici en célébrer l'un des aspects, ou si l'on veut l'un des "coins", les plus secrets. Les Arcs de Saint-Pierre, avatar karstique de ce monde qui, selon Gaston Bachelard, "veut être vu" sont un de ces lieux littéralement magiques où la nature elle-même se fait culture. Son accès passe par les aléas labyrinthiques d'un savant brouillage de pistes initiatique !
Un guide littéraire à lire sur place ou pour confronter son sentiment d'un lieu - réel ou imaginaire - à celui de l'écrivain. Un lieu spirituel de nature à découvrir qui laissera un souvenir impérissable au promeneur.
Gil Jouanard est un écrivain français qui en tant que journaliste, écrivain ou responsable de lieux littéraires a voyagé sa vie durant. -
L'auteur nous promène au coeur du Massif Central.
... La force de cette écriture est envoûtante. Elle aime se déployer avant de se ramasser pour se desserer à nouveau, au point de donner au lecteur une sensation de ressac et de mouvement qui épouse parfois les soubresauts nerveux d'une 203 Peugeot qui apparaît ça et là, à intervalles irréguliers, sortant à l'improviste... J. Rosse
«Tout m'emporte. Me foudroie. L'averse, les nuages si bas qu'on ne les distingue plus des collines bleuies, s'élevant par degrés du gris le plus mat aux reflets de perle ou de bouteille sous la gorge des pigeons les étages de vapeur, les pentes lasses à la tombée du jour qui s'épanchent ou s'endorment languides, ces hanches là-bas, ce corps abandonné que l'on voudrait pétrir et caresser, caresser, caresser...»
Lionel Bourg est un écrivain français né à Saint-Chamond (Loire). Enseignant jusqu'en 1989, Lionel Bourg se consacre depuis à l'écriture.
Ses oeuvres nombreuses ont été traduites en anglais, allemand, italien, espagnol, roumain. -
Essaouira - l'ancienne Mogador - Une ville au coeur du récit sur l'errance et l'exil entre le souvenir et le rêve. Essaouira, ville blanche et solitaire, rose et bleue, et cette femme voilée le jour en marocaine, écartelée entre Orient et Occident.
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J'aurais pu m'appeler Michel de Rheims. Mais il y avait déjà tant de Michel, ici, qu'il a fallu trouver un patronyme autre que celui de mes lointains ancêtres de la ville des Rêmes. J'ai dû m'y faire ! La ville colle au lieu comme la terre à nos semelles. Je suis donc paysan de l'asphalte. Tout livre sur la ville est un livre d'images. On le feuillette avec le secret espoir d'y découvrir un jour son histoire...
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Cajarc un village du Lot bien connu. L'auteur évoque son attachement profond à ces témoignages de l'histoire qui, selon lui, représentent l'âme du village. «Il y a dans les vieilles pierres la mémoire des siècles passés.» Comme le reflet d'un embrasement, à l'horizon, le soleil n'était plus qu'une rougeur diffuse. Remontant du plus profond de ces entrailles voilées, comme du fond du gouffre de Lantouy, la nuit de la Saint-Jean, tintait sourdement le bronze grave des cloches sonnant l'heure de l'Angélus. Il allait nous falloir redescendre au village. Un jour nouveau de notre enfance venait de s'achever.