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Editions du Jasmin
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Comment être écrivain... sans écrire ?
Je suis un écrivain. C'est une intuition, une conviction enracinée en moi, et j'y crois. Je n'écris pas, et alors ? Qu'est-ce que ça prouve ? Un écrivain a bien le droit (et peut-être même le devoir, allez savoir) d'être en panne de temps en temps. Dans mon cas, c'est une panne chronique, voilà tout. Il n'empêche, je suis un écrivain. Un écrit-rien... ?
Gaétan est un écrivain. Il le sait, il en est sûr. Sauf que jusqu'à présent, il n'a rien écrit. Sauf qu'autour de lui, personne, vraiment personne ne le sait. Une nuit, Marguerite Duras lui apparaît en rêve. Elle lui confie le secret pour devenir écrivain...
Plongez dans un roman léger et plein d'humour sur l'art d'écrire !
EXTRAIT
Non, cet homme-là est bien différent ; il est calme, et son apparence physique semble coïncider avec cette tranquillité : il donne une impression d'harmonie, de cohérence. Les yeux verts, les cheveux châtain clair, un peu touffus, un peu désordonnés, il porte une chemise rose pâle, sans cravate.
Bon sang, ça me reprend, je voudrais l'écrire... En faire un personnage de psy sympathique, original, aux méthodes peu orthodoxes, mais qui aime son job, qui aime les gens. Natacha pourrait aller le voir, les jours où ma compagnie lui pèserait trop, et ma façon de l'observer, de commenter ses gestes. Non, oublier Natacha... Natacha me fait du mal, chaque fois que j'y pense - sauf quand elle devient le petit chat de tante Agatha.
J'avise, sur le bureau, une sculpture en pierre que je n'avais pas encore remarquée. Il s'agit d'un vieil homme dans une posture pensive, il tient son menton dans ses mains et semble commenter ce qu'il voit, du fin fond de sa sagesse, et avec un rien d'ironie. La façon dont il est placé lui permet de regarder de part et d'autre du bureau, de suivre la partie, de l'analyser, ou de compter les points.
« Gaétan, je vous présente Papy. »
Je sursaute. Quoi ? Et bien voilà, merci Augustin, je suis tombé sur un psy cinglé.
« La statuette que vous regardez... je l'ai appelée Papy. C'est un peu familier, mais il l'a bien pris. C'est un beau vieillard, fringant, et d'une grande sagesse : il est de très bon conseil, tout aussi bien pour moi que pour mes patients. Une de mes patientes s'adresse toujours à lui pour résoudre ses problèmes, elle lui confie ce qui la soucie, il y réfléchit et il lui donne son avis.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Isabelle Minière est née le jour de la Saint- Barthélémy, mais elle n'y est pour rien. Elle aime bien écouter les gens, mais pas tous. Elle aime marcher, mais ça dépend avec qui. Elle ne regarde jamais la télévision, sauf le soir des élections.
Elle a publié une douzaine de livres chez différents éditeurs (J.-C.Lattès, Le Dilettante, D'un Noir Si Bleu, Éditions du Chemin de fer, Éditions du Jasmin) et a été traduite dans une dizaine de langues. -
Journal de route de Charles de Foucauld sillonnant le Maroc en 1883-1884.
Journal de route du voyage entrepris par Charles de Foucauld au Maroc en 1883-1884. En vue de recueillir les renseignements qui l'intéressaient sans éveiller les soupçons, le jeune explorateur s'était déguisé en rabbin.
Écrit dans un style d'une puissante sobriété, ce journal est une mine d'informations ethnologiques, géographiques, linguistiques et historiques.
Cette édition comporte trois textes qui ne figuraient pas dans l'édition de 1888 : Premières journées de voyage; Histoire de Mardochée Abi Serour; Relations avec les marabouts de Bou el Djad.
Plongez dans ce journal écrit dans un style puissant et sobre, et profitez d'une mine d'informations ethnologiques, géographiques, linguistiques et historiques relatives au Maroc du dix-neuvième siècle.
EXTRAIT
L'Ouad Tisint a en toute saison beaucoup d'eau ; cette eau est salée ; les habitants boivent de préférence celle qui provient de pluie, et qui se conserve en quelques creux de rochers des environs ; ils n'ont pas de citernes. La rivière renferme beaucoup de poissons ; on en pêche qui ont 40 centimètres de longueur. Ces poissons, cette onde abondante et amère donnent lieu à mille légendes : les gens du pays ne doutent pas que l'Ouad Tisint ne tire ses eaux de la mer. Leur opinion tient à une croyance répandue dans les campagnes du Maroc. Les fleuves, les ruisseaux, les sources qui coulent à la surface du globe, ont deux origines principales : les uns, d'eau douce, viennent des nuages du ciel, dont la substance s'emmagasine dans la terre ; les autres, salés, sont produits par l'onde marine, qui s'infiltre sous le sol. Il y a aussi des lits qui ne s'emplissent que durant les pluies : pour ceux-ci, point d'hésitation sur la cause qui les forme. Enfin on voit des cours d'eau d'une quatrième sorte, les plus mystérieux ; ils coulent l'année entière, qu'il pleuve ou non, sans qu'on leur connaisse de source : ils ne viennent ni de la terre, ni de la mer, ni du ciel, mais de Dieu seul. L'Ouad Tisint passe au milieu des dattiers ; ils croissent sur ses bords mêmes et ombragent ses flots ; le lit de la rivière, presque partout rocheux, est au niveau des plantations et sans berges ; il a 100 à 120 mètres de large, dont le quart est couvert par la nappe liquide, d'ordinaire divisée en plusieurs bras.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Explorateur et religieux français, né en 1858 à Strasbourg, mort à Tamanrasset (Algérie) en 1916. Fils d'une famille périgourdine, orphelin dès l'âge de 6 ans, Charles de Foucauld est élevé par son grand-père. Après avoir étudié à Saint-Cyr, il servit quelque temps dans l'armée et combattit l'insurrection algérienne de Bou-Amama (1881). En 1882, il part en expédition au Maroc : il produit une oeuvre scientifique importante qui lui vaut un prix de la Société Nationale de Géographie. Après avoir étudié les oasis du sud de l'Algérie, il se sentit attiré par une vocation religieuse et entra dans une Trappe (1890). Puis, il part pour la Syrie, mène une vie très humble en Palestine, et, après son ordination sacerdotale (1901), vit dans le Sud-Algérien, à Beni-Abbès. En 1905, il part vivre en plein coeur du Sahara, à Tamanrasset, dans le Hoggar. C'est là qu'il fut tué, en 1916, probablement parce qu'il était suspecté d'être un espion. Outre sa Reconnaissance au Maroc (1888), de Foucauld a laissé de nombreux documents scientifiques qu'a publiés l'université d'Alger et des Écrits spirituels.
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Un apprentissage du désert.
Un apprentissage du désert par un voyageur dont le sens de l'observation est aiguisé par la rudesse des lieux. Les hyènes et les chacals sont à l'affût non seulement des dromadaires, mais aussi des hommes qui s'égarent ; la ligne suivie par la caravane est tracée avec des ossements. Malgré tout, jamais l'auteur ne se départit de son humour dont le chapitre " Les bains du Caire " nous donne toute la mesure.
Plongez dans le journal d'un voyageur dont le sens de l'observation est aiguisé par la rudesses des lieux.
EXTRAIT
J'étais au plus profond de mon sommeil, et ayant perdu toute conscience de notre position, lorsque je sentis qu'on me secouait par le bras : je me réveillai aussitôt, et à peine réveillé je demandai à boire. En réponse à cette demande on me glissa le goulot de ma gourde dans la main ; je le portai à l'instant à ma bouche, et j'avalai, avec une sensation délicieuse, une large gorgée d'eau douce et fraîche. Comme on ne me retirait pas la gargoulette après ce premier essai, je jugeai que je pouvais en disposer entièrement, et que l'eau coulait pour tout le monde ; en conséquence, je la vidai sans désemparer, et ne la rendis au génie bienfaisant qui me l'avait apportée que lorsque je fus parfaitement sûr qu'elle était à sec. Ce génie était Béchara, qui, dès qu'il avait vu le campement établi, était monté sur son dromadaire, et seul, au milieu de la nuit, conduit par l'instinct plus que par la vue, avait fait quatre lieues au galop, pour nous aller chercher cette eau bienfaisante au puits près duquel nous n'avions pas eu le courage d'arriver.
Pendant les cinq minutes qui se passèrent avant que je me rendormisse, il me sembla qu'au murmure du vent se mêlait un bruit inconnu jusqu'alors ; c'était comme des gémissements, des cris inarticulés, des sanglots étouffés et lointains ; je pensais que j'étais toujours sous l'empire de mon hallucination, et je rentrai dans mon sommeil, momentanément interrompu, sans demander aucune explication à ce sujet. Le lendemain, en me réveillant, je ne me souvenais que de l'épisode de la gargoulette. Cette nuit de repos, cette eau fraîche qui nous était tombée comme une manne, la certitude que nos gourdes étaient pleines, et que nous n'en manquerions pas de la journée, nous avaient rendu nos forces ; et au point du jour nous remontâmes sur nos dromadaires frais, gaillards et dispos. Malheureusement, au premier pas qu'ils firent, nous nous aperçûmes que cette eau, toute miraculeuse et fortifiante qu'elle fût, n'était point la panacée universelle.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Alexandre Dumas est un écrivain français, né en 1802 à Villers Cotterêts, dans l'Aisne, mort en 1870 à Dieppe. Il est l'auteur de nombreux romans et récits de voyages. -
Portrait satirique d'une dictature africaine pas si imaginaire...
« Est-ce que c'était un mauvais quelqu'un ? »
Dans la République du Juste Milieu, le dictateur Bocou Sanfouté, bien en place, dictate tous les jours. Entre la France et l'Afrique, il surveille son peuple d'un oeil et ses femmes de l'autre. Mais dictater n'est pas chose aisée, surtout quand des rebelles menacent son pouvoir...
Avec un humour cynique et percutant, Yves Pinguilly nous offre un texte inattendu et nous raconte la barbarie de ces petites guerres qui, comme les grandes, n'épargnent personne.
Découvrez un roman qui, avec un humour cynique et percutant, nous offre un texte inattendu et nous raconte la barbarie de ces petites guerres qui, comme les grandes, n'épargnent personne.
EXTRAIT
C'est à ce moment-là, alors que la maman d'Estella était encore dans les bras d'Arôme, que le bruit et la poussière et les cris et les coups de feu prirent la rue par surprise avec l'arrivée folle de deux pick-up tachetés, l'un d'eux portant l'inscription intervention rapide ! Les moteurs en sur-régime gémirent avant de se taire. Une bonne quinzaine d'hommes en descendit, armés jusqu'aux dents !
- C'est là, derrière.
Ils se précipitèrent. Les voisins épouvantés partirent en courant, sauf un vieux qui osa demander :
- Mais pourquoi ? Pourquoi ça ? Pourquoi encore ?
- Papa, va respirer ailleurs, lança le chef.
Arôme n'avait pas bougé. Elle gardait serrée dans ses bras la vieille maman. Immobile, elle assista au deuxième acte. Le peu qui restait qui n'avait pas pu être volé dans la nuit fut enlevé. Ils se mirent à quatre pour porter la lourde cuisinière. L'attaque dura moins de quinze minutes. Cette fois il n'y eut presque pas de cris, presque pas de peur. Quand les rebelles et leur guide s'en allèrent, la concession avait été complètement déménagée. La maman n'avait plus de force. Cette fois, c'était comme si la vie hésitait à rester en elle encore un peu ; comme si la vie envisageait d'aller ailleurs, plus loin, derrière une frontière où la folie barbare ne pourrait pas venir.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Je salue le talent d'Yves Pinguilly qui sait manier avec brio la dérision aussi bien que la gravité. - Isabelleisapure, Babelio
A PROPOS DE L'AUTEUR
Yves Pinguilly a eu plusieurs vies, et ce n'est pas fini...
Il est né à Brest, à la fin de la deuxième guerre mondiale.
À quinze ans il est marin. À dix-sept il a bouclé son premier tour du monde.
Il deviendra vite un écrivain voyageur, ayant, avant l'âge de vingt ans, navigué sur les sept mers et posé les pieds sur les cinq continents.
Ses livres de rêve ou de contestation ont eu de nombreux prix en France, mais aussi au Japon ou plus loin encore en Nouvelle Calédonie !
Auteur de 90 titres pour la jeunesse, Yves Pinguilly est traduit en une quinzaine de langues. -
Journal d'un voyage entrepris par Jean Potocki à travers le Maroc en 1791.
Journal du voyage que l'auteur entreprit au Maroc en 1791.
On y trouve des portraits, des récits, des notations ethnologiques, politiques, historiques, botaniques etc.
Outre sa belle qualité littéraire, ce texte, qui dénote une rare érudition et un sens aigu de l'observation, constitue un document historique d'une grande valeur sur le règne du souverain alaouïte Moulay Yazid.
Plongez dans ce journal de voyage et profitez d'une foule d'informations politiques, historiques, botaniques ou encore culturelles relatives au Maroc du dix-huitième siècle.
EXTRAIT
Les insectes de ce désert sont infiniment plus grands que leurs homogènes européens, mais je n'ai pas appris qu'il y en eût de malfaisants, à l'exception des scorpions qui se tiennent sous les pierres. Et la chasse d'un naturaliste est bien mauvaise si, en soulevant une douzaine de pierres, il ne rencontre pas quelque individu de cette espèce très redoutée par les gens du pays. Ce dangereux crustacé paraît être ici dans son climat naturel. Il n'a point l'air endormi comme les petits scorpions noirs que j'ai vus en Italie, mais tous ses mouvements ont au contraire une vivacité effrayante.
Nous sommes campés à une petite distance d'un lac d'eau salée qui communique ou ne communique pas avec la mer, selon qu'il plaît à un marabout enterré dans les environs. Voilà toutes les lumières que j'ai pu me procurer sur ce phénomène hiéro-physique.
Il y a autour de nous beaucoup de tentes arabes, mais leur aspect n'est pas le même que celui des adouars que nous avions vus jusqu'à présent, car les vents dont rien, dans ces plaines, ne peut arrêter la force obligent les habitants d'entourer chaque tente d'un haut rempart de roseaux. Ils cultivent peu la terre et mènent une vie plus purement pastorale.
Le caïd Jilali, qui commande toute cette province avec le titre de pacha, a envoyé des compliments à l'ambassadeur et un présent considérable consistant en chevaux, boeufs, moutons, poules, fruits, etc. Mohammed Zouine m'en a assigné une portion considérable, ainsi qu'il fait toujours, et, selon l'usage reçu, je les donne au chef de mon escorte.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1761, grand seigneur polonais d'éducation française, le comte Jean Potocki fut savant, artiste et homme politique. Après une enfance aristocratique, il fit des études en Suisse, en langue française, et connut une jeunesse militaire en Hongrie.
Il fut le fondateur des études de langues et civilisations slaves, publiant une série de travaux importants étayés par des recherches ethnologiques, historiques et linguistiques effectuées sur le terrain. Amateur de voyages, et grand amateur de contes et de traditions populaires, Potocki en écouta et en nota à Constantinople, en Tunisie, en Espagne, au Maroc ou en Europe Centrale. Il publia également des récits de voyage (cf. Voyage dans l'empire de Maroc ; Voyage en Turquie et en Égypte). En 1789, il fonde à Varsovie un club politique progressiste et une « imprimerie libre », et publiera quelques pamphlets. En 1804, la situation politique ayant changé, il offre ses services au tsar, préconisant la conquête, dans un but civilisateur et commercial, d'une grande partie de l'Asie (dont l'Afghanistan). Il écrit dans sa jeunesse un Recueil de Parades, une opérette (Les Bohémiens d'Andalousie) et quelques contes et apologues, et travaille dès 1797 au Manuscrit trouvé à Saragosse, achevé peu avant sa mort, mais resté inédit. Il se suicide en 1815. -
Les écrits échangés par une mère et son fils voyageant en Turquie et en Egypte en 1784.
Recueil de lettres envoyées par l'auteur à sa mère lors du voyage qu'il entreprit en 1784 en Turquie et en Égypte. On y trouve une foule d'observations ethnologiques d'une étonnante originalité.
Le recueil est suivi de quatre apologues (récits) orientaux à la manière de Saadi.
Plongez dans ces échanges épistolaires et profitez d'une multitude d'informations relatives à la Turquie et à l'Egypte de la fin du dix-huitième siècle.
EXTRAIT
Le 20 en mer.
Nous avons passé cette nuit entre les îles Mosconis et l'île de Lesbos, fameuses pour avoir donné naissance à Sapho et à ce genre d'amour que les dames turques ont, depuis, renouvelé des grecques. Vers le midi nous avons passé entre Chio et le port de Cizmé, si fatal à la marine ottomane. Nous y avons trouvé l'escadre du capitan pacha à qui cette vue ne devait pas donner des souvenirs bien agréables.
Le 20 en mer.
Si vous voulez me suivre sur les côtes de l'archipel, il vous faudra d'abord passer entre Samo et Nicari, ensuite entre Nicari et Gatonissi, enfin dans l'île de Cos, où nous arriverons dans un moment. Il n'est pas sûr que nous y descendions, car peut-être la peste y règne comme dans les autres îles. Mais cette lettre sera toujours remise au consul de France et j'espère qu'elle vous parviendra.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1761, grand seigneur polonais d'éducation française, le comte Jean Potocki fut savant, artiste et homme politique. Après une enfance aristocratique, il fit des études en Suisse, en langue française, et connut une jeunesse militaire en Hongrie.
Il fut le fondateur des études de langues et civilisations slaves, publiant une série de travaux importants étayés par des recherches ethnologiques, historiques et linguistiques effectuées sur le terrain. Amateur de voyages, et grand amateur de contes et de traditions populaires, Potocki en écouta et en nota à Constantinople, en Tunisie, en Espagne, au Maroc ou en Europe Centrale. Il publia également des récits de voyage (cf. Voyage dans l'empire de Maroc ; Voyage en Turquie et en Égypte). En 1789, il fonde à Varsovie un club politique progressiste et une « imprimerie libre », et publiera quelques pamphlets. En 1804, la situation politique ayant changé, il offre ses services au tsar, préconisant la conquête, dans un but civilisateur et commercial, d'une grande partie de l'Asie (dont l'Afghanistan). Il écrit dans sa jeunesse un Recueil de Parades, une opérette (Les Bohémiens d'Andalousie) et quelques contes et apologues, et travaille dès 1797 au Manuscrit trouvé à Saragosse, achevé peu avant sa mort, mais resté inédit. Il se suicide en 1815.