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Editions Champ Vallon
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On ne trouverait guère plus opposées qu'Autriche et Russie qui offrent leurs décors aux récits composant ce livre. La première est exiguë, son paysage s'inscrit dans la verticalité; elle est le lieu d'une rêverie nostalgique dans un hôtel d'opérette sur les bords d'un lac alpin, et sa capitale est le théâtre baroque d'une singulière expérience. La Russie offre au contraire d'éprouver l'horizontalité, que ce soit à travers les avenues de Moscou ou la vastitude céleste au-dessus d'une datcha perdue au nord de la Volga. Ainsi la vieille république d'Europe centrale confite dans le passé et la Russie ouverte aux révélations, deviennent les deux extrémités d'un itinéraire initiatique dont, avec ce mélange de gravité et d'humour qui lui est propre, Dominique Pagnier livre ici le récit.Dominique PAGNIER est professeur de Lettres. Il a fait de nombreux séjours en Autriche et en Allemagne où il a été libraire et bibliothécaire. Il a publié des romans (Les soeurs clair de lune, Gallimard; La Diane prussienne, Champ Vallon; La Montre de l'amiral, Alma); des récits (Les filles de l'air, Le Dilettante; La Vraie, Gallimard); des poèmes (Le Général hiver, Champ Vallon) ou des rêveries sur un musicien (Mon album Schubert, Gallimard (coll. L'un et l'autre), Prix Pelléas 2007).
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Douze portraits disent l'énigme de figures féminines, la sorcellerie intime par laquelle ces figures ne cessent d'être absentes et présentes simultanément. D'Amina, l'enfant malicieuse trop tôt disparue, à Kavira qui déroule sa mélopée envoûtante dans le métro parisien, en passant par la poétesse irakienne Nazik ou l'étrange Cécile aimée sur le Carré Magique de Cruas, toutes ces figures relèvent à la fois du mythe, du rêve et du souvenir ; elles communiquent mystérieusement entre elles pour dessiner en creux une figure absente, peut-être l'unique pièce manquante de ce puzzle...François Dominique, essayiste et romancier, a publié récemment chez Verdier Solène (Mention spéciale du jury, Prix Wepler-Fondation La Poste 2011, Prix Littéraire Charles Brisset 2012) et La Chambre d'Iselle (2015).
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Les figures souvent grotesques créées par James Ensor s'animent. Elles évoquent la mer du Nord, Ostende la ville balnéaire et ses habitants évanouis, le retour du carnaval ou le célèbre Bal du Rat mort. Libérées des tableaux où leur apparition continue à nous surprendre, elles haussent parfois le ton entre les murs d'une baraque abandonnée, se répondent et s'affrontent. Elles aimeraient régler de vieux comptes. Elles interpellent un visiteur à la nature incertaine. Tout à la fois ancrées dans leur époque et hors du temps, les voix interrogent, avec une ironie d'outre-tombe, la disparition des corps qui un jour les habillèrent. Avoir connu semblable mascarade est-il possible ailleurs qu'en un rêve où l'on croisera les ombres de Proust, Rilke, Roth, Celan ou Perec bien vivant, installé à la terrasse d'un café ?