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Arthaud
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Bernard Moitessier a acquis une renommée internationale après son tour du monde et demi en solitaire, en 1968-1969, à la suite duquel il publie La Longue Route, sans doute son livre le plus emblématique, qui fut traduit dans plusieurs langues. Un chant, un poème à la mer, où l'homme, son bateau et les éléments se pénètrent et vibrent à l'unisson.
Parti le 22 août 1968 de Plymouth pour participer au tour du monde en solitaire et sans escale organisé par le Sunday Times, Bernard Moitessier, après avoir « bouclé la boucle » en vainqueur, ne s'arrête pas et décide de poursuivre sa route. Ce marin hors norme a voulu aller jusqu'au bout de la résistance humaine et de celle de son bateau, sur une mer tour à tour câline ou rugissante comme un fauve. C'est, à l'époque, le plus long voyage en solitaire, 37 455 milles sans toucher terre, dix mois seul entre mer et ciel, avec les dauphins, les poissons volants, les oiseaux et les étoiles. -
« Et voici la fameuse via ferrata : je ne trouve rien de divertissant à devoir m'agripper à des chaînes pour ne pas tomber dans le vide. Je vis mon trek avec la sérénité que donne un perpétuel qui-vive. Ce n'est certes pas ainsi que j'avais imaginé cette journée. J'essaie de me défouler en déversant une kyrielle d'insultes et de jurons, l'écho me renvoie au moins trois fois mes invectives du fond de la vallée mais ça ne m'aide pas dans mon ascension. »
Que ce soit au bord de la mer d'Aral, en trek inattendu au Kirghizistan ou en Bolivie pour une balade à vélo plus périlleuse que prévu, Luigi Farrauto, rédacteur de guides de voyage et aventurier trouillard, a décidé de mettre de côté sa collection imposante de peurs et de phobies - la mort, le grand large, le sang, les chiens, les serpents... - pour nous embarquer dans ses folles aventures autour du monde.
Cet anti-héros des grands espaces, loin de la prose affectée des explorateurs modernes, livre un récit débordant d'autodérision, oscillant tour à tour entre enchantement et frayeur, enthousiasme et anxiété. -
Né en 1925 en Indochine, Bernard Moitessier navigue avec les pêcheurs du golfe du Siam. À 27 ans, il part en solitaire à bord de Marie-Thérèse, une jonque avec laquelle il fera naufrage. Dans des conditions propres à effrayer les plus téméraires, avec à bord un simple compas et un sextant, il affronte durant quatrevingt-cinq jours la mousson, avant d'échouer aux îles Chagos. Accueilli à l'île Maurice, il met trois ans à reconstruire un bateau et reprend la mer avec Marie-Thérèse II, vers l'Afrique du Sud et les Antilles. C'est cette étonnante aventure que raconte ici Bernard Moitessier, l'un des plus grands navigateurs de tous les temps après son tour du monde et demi en solitaire, en 1968-69, à la suite duquel il publie La Longue Route, un livre culte. Celui qui fut un modèle pour nombre de marins aura aussi incarné, par ses combats écologiques et son altruisme, toute une époque.
Il est décédé en juin 1994. -
« Au fond, je sais que je n'ai pas d'autre choix que de repousser au maximum les frontières de ce que je sais faire pour avoir la possibilité d'éprouver un plaisir essentiel et puissant. »
Rien n'arrête Kilian Jornet. Sans cesse en quête de nouveaux défis, la légende de l'ultra-trail est née pour affronter les sommets. L'impossible, il l'a déjà atteint, lors de sa double ascension de l'Everest. Cette vie passée à repousser les frontières de l'extrême repose sur une discipline rigoureuse, des entraînements réguliers et pénibles et une maîtrise technique irréprochable : toute victoire a un prix.
Dans ce récit poignant et profondément honnête, Kilian Jornet se confie. Il raconte son enfance, ses choix, ses peurs, ses aventures hors norme, ses trophées et ses erreurs. Avec humilité, il témoigne de sa carrière prodigieuse. Avec enthousiasme, il nous conduit avec lui, là-haut, goûter l'air des cimes et partager ce qui seul compte : l'amour puissant de la montagne. -
"Je suis entièrement sous l'eau. La pointe de mes cheveux effleure la surface toute proche. Je les sens danser librement. Les bras se déploient avec légèreté, les mains se délient, dialoguent avec le fluide. Les pieds qui reposent à peine sur le fond ajustent leurs appuis. L'équilibre est rétabli. Le corps que la gravité a cloué sur terre retrouve ses réflexes aquatiques. Je reste ainsi quelques secondes dans une immobilité relative en forme de recueillement. La mer m'a tant manqué."
Quand l'éloignement renforce l'attachement, que le risque met en lumière la nécessité, Guillaume Néry retient son souffle pour se sentir en vie, s'immerge pour prendre un nouvel élan, s'abandonne corporellement et laisse les pensées dériver avec le courant. En remontant à la surface, il retourne à une vie terrestre apaisée.
Après son accident de plongée qui a failli lui coûter la vie, Guillaume Néry a rapporté des profondeurs des enseignements qui initient son cheminement. Du sport à la contemplation, il a fait de la mer un espace intime et un lieu de création. Sa quête va désormais bien au-delà des records. L'océan est son paradis mais aussi le coeur de son engagement pour la préservation de la nature. -
14 216 milles en 126 jours, en 1966, il s'agit de la plus longue traversée sans escale jamais effectuée par un yacht. Ce fameux yacht n'est pourtant qu'un petit bateau de 13 tonnes, sans moteur, baptisé Joshua en l'honneur du grand marin Joshua Slocum. Du Pacifique à l'Atlantique, la route la plus rapide est celle qui passe par le cap Horn et qui oblige à affronter les eaux puissantes et les tempêtes des hautes latitudes. Bernard Moitessier et sa femme, tous deux jeunes mariés, mèneront Joshua à bon port après avoir réalisé un tour du monde express les menant de la France jusqu'à la Polynésie avec un retour via les côtes acérées de la Terre de Feu.
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Vaincre, au plein coeur de l'hiver et sans oxygène, le Nanga Parbat, cette montagne tueuse, immense pyramide de gneiss cuirassée de glace qui culmine au Pakistan à 8 125 mètres, c'est l'exploit qu'ont réalisé le 25 janvier 2018 Élisabeth Revol et son compagnon de cordée Tomasz Mackiewicz.
Mais l'euphorie de la victoire sera de courte durée. À peine au sommet, l'aventure vire au cauchemar : Tomek est frappé de cécité.
Comment dès lors espérer survivre, réchapper de cette « zone de la mort », où l'oxygène se fait si rare que l'on peine à mettre un pied devant l'autre, où le froid et le vent sont si extrêmes que le gel menace à tout instant ?
Dans ce récit captivant, Élisabeth Revol met ses propres mots sur cette tragédie et l'extraordinaire opération de sauvetage dont le monde entier s'est fait l'écho. Elle affronte ses souvenirs, sa terreur, sa douleur immense, le déchirement d'avoir survécu, seule, en un hommage poignant à son ami Tomek. -
« Avec mon sac, j'ai l'impression d'être une énorme tortue. [...] Une tortue oui, mais quelle tortue ! Une tortue qui a parcouru des centaines de kilomètres seule dans les bois, qui a croisé ours et orignaux, qui a lutté contre la canicule, le vent, la pluie, qui a supporté un Français de l'Ontario casse-bonbons, qui a réalisé une petite cascade plutôt réussie à la descente du mont Pointu, qui a bouffé du gruau tous les matins, et même du gruau froid dégueulasse à la fin !, qui a gravi des sommets découverts par les plus brillants géologues américains, qui a marché sur des plages secrètes le long de falaises chaotiques, qui s'est farci le Nicol-Albert avec un monstre sur le dos, qui a fait confiance à un drôle de type en décapotable, qui n'a bu que l'eau des ruisseaux en guise de grand cru, qui n'a dû pleurer qu'une ou deux fois, qui a affronté mouches noires, maringouins et brûlots, mais qui a vécu, vécu, vécu... la grande vie ! »
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Montagnes humaines : entretiens avec Fabrice Lardreau
Jean-Christophe Rufin
- Arthaud
- Versant intime
- 6 Octobre 2021
- 9782081492974
"L'amitié est renforcée par la pratique de la haute montagne, qui crée des liens immédiats, développe une vision commune du monde. Il s'instaure entre les grimpeurs ce que j'appelle une intimité du vertical."
Depuis sa découverte des sommets, en Suisse pendant son enfance, Jean-Christophe Rufin (originaire des plaines du Berry) nourrit une fascination profonde pour la montagne. Amoureux notamment des Dolomites, du massif du Mont-Blanc ou des Aravis, il a toujours associé sa pratique de l'alpinisme aux notions de plaisir et de partage.
Attaché à une montagne humaine, il entrevoit la haute altitude comme une terre de dépouillement révélant la vérité des êtres.
Cette simplicité, cette économie de moyen rejoignent sa pratique de l'écriture, qui entretient de nombreuses correspondances avec celle de l'alpinisme : sur la paroi comme dans un livre, on progresse de prise en prise, pour mener le lecteur, comme un compagnon de cordée, le plus loin et le plus haut possible... -
En février 1889, à 39 ans, c'est en tant que membre d'une mission diplomatique que Pierre Loti s'embarque pour un périple en terre marocaine.
Auteur et journaliste à succès, il retrace dans ce journal le parcours de la caravane ministérielle française qui, d'Oran à Fès, sillonne les territoires des tribus bédouines au rythme des fantasias et des mouna.
Sur place, alors que la délégation, cloîtrée dans les appartements luxueux du sultan, est tenue d'assister aux cérémonies officielles, Loti profite d'une petite maison mise à disposition par un ami pour partir à la découverte de la ville sainte. Son goût du costume lui permet de se fondre dans les rues tortueuses et encombrées pour approcher ce « Maroc intime » qui le fascine tant par l'intemporalité et le mysticisme religieux qui y règnent.
Refusant de tomber dans des considérations politiques, Loti prend plaisir à surprendre le lecteur contemporain en laissant transparaître son amour pour ces terres d'Islam qui ont su préserver un idéal d'absolu et résister aux « choses nouvelles » de la civilisation européenne. -
Les hommes dans la tempête ; dans les houles d'Islande
Emile Condroyer
- Arthaud
- Arthaud poche
- 15 Mars 2023
- 9782080425317
« Avec ces hommes qui n'étaient pas de ma race, j'ai vécu au grand large plus de cinq lentes semaines. Je les ai vus à toutes heures du jour et de la nuit. Je les ai écoutés longuement, aussi bien lorsqu'ils chantaient que lorsqu'ils se plaignaient. Dans cette intimité de chaque minute, qui est le propre de la vie d'un navire morutier, j'ai senti leur fatigue, leur rancoeur et leurs espoirs. »
Émile Condroyer, romancier et journaliste, rend un hommage puissant à tous les travailleurs de la mer confrontés à un élément qui ne connaît pas de repos.
Dans Les Hommes dans la tempête, de Ouessant à l'île de Sein, de phare en phare, les coups de vent rythment la vie des navigateurs à l'ancre, des gardiens de phares, des sauveteurs et des familles restées au port. Peur, folie, mort tissent des destins tragiques, où le courage et l'héroïsme émergent en permanence.
Dans les houles d'Islande est le récit d'une immersion de cinq semaines sur un navire morutier. Jour et nuit, dans l'intimité la plus étroite, Émile Condroyer est parti sur les traces des Pêcheurs d'Islande de Pierre Loti pour sentir le courage et l'humilité de ces héros maritimes. -
Tara tari : Mes ailes, ma liberté
Capucine Trochet
- Arthaud
- Arthaud poche
- 23 Février 2022
- 9782080258151
"Les débuts de mon histoire avec Tara Tari sont simples. J'allais mal et je l'ai rencontré. Nous étions à l'arrêt, bloqués à quai tous les deux et nous nous sommes aidés. Nous sommes partis ensemble. Parfois seuls, souvent accompagnés. Simplement, avec le vent. Notre voyage n'invoque ni l'exploit ni la performance."
Dans ce récit de mer et de résilience, Capucine Trochet raconte sa folle aventure avec Tara Tari, un petit voilier de pêche du Bangladesh fait de jute et de matériaux de récupération. L'architecte du bateau l'avait prévenue : Tara Tari n'est pas fait pour traverser l'Atlantique. Pourtant, Tara Tari, si petit, est peut-être la seule embarcation avec laquelle elle se sent capable de traverser l'océan. Après dix mois en mer, Capucine apprend le nom de sa maladie génétique qui lui impose des souffrances permanentes et elle décide de poursuivre ses navigations. Sans défi. La tempête vers l'archipel du Cap-Vert, la traversée de l'océan Atlantique..., elle atteint l'essence de son rêve. Tout prend sens, au cours du voyage ; même la maladie. Sans moteur, sans électronique et sans un sou, elle avance ou recule au rythme des éléments. Au fil des milles nautiques, Capucine se construit un nouveau mode de vie et expérimente la sobriété optimiste. Tara Tari, plus qu'un bateau, est devenu "ses ailes et sa liberté". -
Elle n'avait que quatre ans quand elle partit pour la première fois. En 1808, la petite Aurore Dupin accompagne sa mère en Espagne pour y rejoindre son père, aide de camp du maréchal Murat. Des années plus tard, en 1829, elle rédige un court texte pour évoquer ce souvenir d'enfance. S'il est littérairement très anecdotique, le récit est passionnant car il jette déjà les bases de ce que sera le récit de voyage à la George Sand : moins une tentative touristique de décrire le pays traversé - encore que quand elle se livre à l'exercice elle y excelle - qu'un prétexte à parler d'elle, à mettre en scène son autobiographie, à jeter au fil du récit incises et digressions. S'ils n'ont pas été cantonnés à sa chambre, les voyages de Sand ont toujours tourné autour d'elle. C'est ce qui en fait aujourd'hui l'irremplaçable singularité.
Ce premier volume contient Voyage en Espagne, Voyage chez Monsieur Blaise, Voyages en Auvergne, Lettres d'un voyageur et Un hiver à Majorque. -
Amoureux de la France, Stevenson va la découvrir du Nord au Sud et publier ainsi deux récits de voyage, en 1878 et 1879.
En canoë sur les rivières du Nord reste aujourd'hui bien moins connu que Voyage avec un âne dans les Cévennes, il a pourtant le même charme, les mêmes qualités. Accompagné d'un ami, l'écrivain embarque le lecteur à Anvers pour le mener à Pontoise. Sous sa plume, on découvre la poésie de l'Oise et l'on se prend à rêver d'une vie de bohème sur l'eau.
Lorsqu'en 1879, il parcourut à pied les deux cents kilomètres du Monastier à Saint-Jean-du-Gard avec pour toute compagne une ânesse aussi têtue que le veut l'adage, Stevenson pouvait-il se douter qu'il ouvrait un chemin qui porte aujourd'hui son nom ? Les émules ont été nombreux depuis à suivre ses pas... Et si beaucoup transportent au fond de leur sac le récit que l'écrivain a tiré de ces quinze jours d'aventure, là n'est pas la seule raison du succès de ce texte, qui mêle sens de l'observation et sens de l'humour, descriptions de paysages et instants de vie saisis sur le vif. -
« Le fait d'épuiser ma marche, et de demeurer pourtant au coeur du mouvement, me transforme en profondeur. Mes pensées se perdent moins, je surplombe moins les choses. Je me focalise sur le troupeau qui avance devant moi. Je suis porté par sa puissance. »
De juin à octobre, randonner dans les Alpes du Sud signifie marcher en compagnie des moutons : aujourd'hui encore plus de trois cent mille bêtes se retrouvent chaque année dans les alpages d'estive.
Antoine de Baecque est parti sur les traces du parcours millénaire des bêtes et des hommes, cette transhumance traditionnelle disparue dans les années 1950. Il a cheminé sur les anciens sentiers de la transhumance par des voies oubliées, serpentant au milieu d'un paysage que le passage des moutons a façonné. Il a inauguré la Routo, cet itinéraire de randonnée bientôt homologué GR qui chemine sur plusieurs centaines de kilomètres à travers les Alpes, de la plaine de Crau en Provence jusqu'au Piémont italien.
Ce récit voyageur d'un parcours montagnard, où la quête de la mé -
Les routes de la vodka ; à la rencontre de l'ex-URSS
Nicolas Legendre
- Arthaud
- Arthaud poche
- 3 Avril 2019
- 9782081460270
"Je veux boire à tes rêves, Nicolas, parce que les rêves, c'est le plus important. On n'est peut-être pas des spécialistes de la vodka, et ça ne fait rien, mais pour ce qui est des rêves, on s'y connaît !"
Pourquoi les Russes et leurs voisins ex-soviétiques boivent-ils tant de vodka ? Que « dit » cette boisson à propos de leurs racines et de leur âme ? Pour tenter d'éclaircir ces mystères, Nicolas Legendre est parti durant quatre mois du Caucase à l'Asie centrale et de la Sibérie à Moscou. Son unique mot d'ordre : laisser faire le hasard. Errer jusqu'à ce que les rencontres surviennent et que les verres s'entrechoquent.
Les Routes de la vodka est le récit de cette tonitruante expédition entre steppe, désert et montagne où passent des routiers, des éleveurs nomades, un liquidateur de Tchernobyl, une jeune Ouzbek battue par son mari, un ex-agent des forces spéciales soviétiques, des employées du Transsibérien, un politicien kirghize... D'épiques saouleries succèdent aux rêveries et aux plongées dans l'Histoire. L'auteur, entraîné dans un périple initiatique, décrit dans une langue nerveuse et captivante un monde chamboulé tour à tour par le communisme et par le capitalisme. -
Joris-Karl Huysmans a vécu écartelé entre un insatiable désir d'ailleurs et "une immense aversion pour le voyage" avec tout ce qu'il peut comporter d'imprévus ou d'inconforts. Pourtant, il a parcouru la Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne, la Suisse, ainsi que de nombreuses régions de France. Au cours de ses voyages, il consigne ses impressions et réflexions, ainsi que des descriptions minutieuses des paysages, des villes, des monuments, des églises et des musées qu'il visite. Introduction aux coulisses de son oeuvre littéraire et de critique d'art, ce volume rassemble, pour la première fois, ses récits de voyage publiés dans la presse et ses carnets de voyage manuscrits, dont cinq demeuraient jusqu'alors inédits.
L'ensemble forme un témoignage éloquent sur l'art de vivre et la culture d'Europe du Nord au tournant des XIXe et XXe siècles, et permet de saisir cette philosophie du voyage, si particulière, qui fut celle du touriste dilettante et éclairé qu'était Huysmans.
Ce volume constitue les mémoires d'un pérégrin attentif, à l'heure du développement du tourisme moderne. -
Le jeu du roi ; reportages en Afghanistan
Joseph Kessel
- Arthaud
- Classiques
- 27 Janvier 2021
- 9782081516670
En 1956, Joseph Kessel approche les soixante ans. Devant cet écrivain et journaliste reconnu, les patrons de presse et les éditeurs consentent aux projets de reportages les plus audacieux. Saisi par un désir d'Afghanistan, il se revoit à Orenbourg : dans le grand magasin de son grand-père, où passaient des caravaniers venus de Samarcande, Tachkent, Mazar-y-Chérif. Cela fait longtemps que l'Afghanistan est devenu la patrie de ses rêves, celle de l'enfance évanouie. Kessel veut découvrir ce pays.
Ce qu'il fera du voyage ? Des images, des notes... Accompagné d'une équipe de tournage dont le jeune Schoendoerffer fait partie, Kessel est saisi par ce qui sera le sujet de son aventure : le bouzkachi, sport national, affrontement de centaures où l'homme et le cheval ne font qu'un. Un jeu à la mesure du géant Kessel.
Le Jeu du roi est le journal de cette expédition afghane, un récit et un hommage à ce pays irréductible. -
Premier de cordée ; la grande crevasse ; retour à la montagne
Roger Frison-roche
- Arthaud
- Classiques Arthaud
- 26 Janvier 2011
- 9782081260290
Les trois romans de montagne de Frison-Roche sont réunis dans ce volume - genre qui fit sa notoriété. Trois histoires de dépassement de soi, de passion, de fraternité.
Premier de cordée, écrit et adapté au cinéma pendant la guerre, raconte le combat d'un fils, handicapé par une blessure qui le rend sujet au vertige, décide de suivre les traces paternelles en haute montagne, envers et contre tout.
La Grande Crevasse (1948) et sa suite, Retour à la montagne (1957), tracent l'histoire d'une jeune fille noble s'affranchissant de l'existence qui lui était promise. Mais l'existence d'une femme de guide n'est pas faite que de cimes... Seul un exploit pourra réhabiliter celle qui est stigmatisée par la communauté montagnarde, et lui octroyer sa reconnaissance. -
Alors que la colonisation va bon train et que de nombreux navires s'aventurent vers l'inconnu, les récits de naufragés du XVI au XVIII siècle mettent en lumière le caractère périlleux de ces conquêtes. Les récits de Sosa Sepulveda, Laujardière et Pelletier éclairent chacun à leur époque ces tragédies d'une façon différente. En 1552, Manoel de Sosa Sepulveda, sa femme et ses enfants échouent sur les côtes d'Afrique australe et y meurent après avoir été traités cruellement par les Cafres. En 1687, Guillaume de Laujardière, en déroute, est recueilli par des Cafres et vit auprès d'eux un an. Enfin, alors qu'il n'a que 14 ans, Narcisse Pelletier, abandonné par son équipage après une attaque en 1858, est adopté par un homme de la tribu nomade aborigène des Ohantaalas.
Entre exagération de la bestialité des « sauvages » et tentative d'humanisation, ces textes nous interrogent : quelle est la cause des malheurs de ces naufragés, les « sauvages » ou leur propre civilisation ? -
Sillonner le monde en quête de rêve et de poésie...
De la mythique cité fantôme de Pripiat dans la zone d'exclusion de Tchernobyl aux maisons ensablées de Kolmanskop en Namibie, en passant par le cosmodrome de Baïkonour, Jonk, photographe aventurier, amoureux de l'urbex, nous entraîne dans ce livre voyageur, à la découverte de zones interdites, de ruines dévorées par le temps où la nature reprend ses droits.
Prisons, gares, palais, bâtiments militaires, découvrez trente-cinq sites délaissés par la société des hommes et réinvestis par la magie onirique de l'abandon. -
Le pèlerinage des 88 temples ; sur les chemins sacrés du Japon
Ariane Wilson
- Arthaud
- Arthaud poche
- 11 Septembre 2019
- 9782081447073
« Se lever tout à l'aube dans un doux froid. Contempler par l'ouverture en arc de l'abri cette première image du jour : une fine lune calligraphiée dans le ciel et deux ombres, l'ombre de la lanterne et l'ombre de l'arbre, étendues sur le socle de la grande cloche. Déboucher dans la vaste cour du temple encore à peine éclairée où les bâtisses, dans leur torpeur, ont une certaine magnificence. Ébrouer son sommeil comme ce gong qui résonne, un grelot de piécettes, le chant murmuré d'une vieille femme. »
C'est à pied qu'Ariane Wilson a effectué le pèlerinage de Shikoku, au coeur d'un Japon méconnu et secret, sur les pas du maître Kûkai, fondateur du bouddhisme Shingon. Quelque 1 400 kilomètres parcourus en un peu moins de deux mois, avec, sur le dos, un étonnant abri, conçu et fabriqué pour ce périple. Vierge au premier jour, il devient peu à peu la fresque de la progression d'Ariane et de son amie Aude, tatoué des calligraphies récoltées à chacun des 88 temples.
La progression géographique se double peu à peu d'une progression intérieure, visée du pèlerinage : accueillir l'autre, réfléchir au sens du don, apprendre à trouver la beauté partout où elle se trouve.
Un hymne à la délicatesse. -
Récits de voyage ; au soleil, sur l'eau, la vie errante
Guy de Maupassant
- Arthaud
- Classiques
- 5 Juin 2019
- 9782081425750
Corse, Italie, Algérie, Tunisie, à bord du Bel-Ami, Guy de Maupassant veut échapper à cette vie mondaine parisienne qu'il n'a jamais vraiment aimée. La lumière et les eaux turquoise de la Méditerranée l'aident pour un temps à oublier ses ennuis de santé et à éprouver un sentiment de liberté. Il couche par écrit ses itinéraires, ses états d'âme (parfois bien noirs), ses réflexions, ses choses vues, le tout plus ou moins fidèlement, plus ou moins reconstitué, voire « fictionné ».
Dans ses trois ultimes récits de voyages, Au soleil, Sur l'eau, La vie errante, tout Maupassant est à la manoeuvre. L'écrivain, journaliste en vue, y révèle ses aspirations, son goût profond pour les voyages, le dépaysement, sans oublier la modernité de ses jugements. -
Pays des Amazones, royaume du prêtre Jean, terre de Barbarie... depuis la nuit des temps, les contrées rêvées ont hanté les songes et les récits des grands découvreurs. Au fil des siècles, marins, explorateurs, aventuriers ont raconté le monde et ses terres lointaines en les peuplant de créatures mythiques et légendaires.
Îles merveilleuses telle Cythère, la patrie d'Aphrodite, pays de cocagne telle la Colchide où repose la Toison d'or, royaumes sauvages habités par des monstres tel le pays des Mombouttous, empires ténébreux tel celui des Cimmériens où s'exilent les morts...
Cet atlas invite à une exploration poétique du monde, dans le sillage des grand explorateurs de l'Antiquité et du XVIe siècle mais aussi des poètes, polygraphes et érudits de tous les temps.