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Éditions Globe
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Quarante ans après la mort de son oncle Désiré, Anthony Passeron décide d'interroger le passé familial. Évoquant l'ascension sociale de ses grands-parents devenus bouchers pendant les Trente Glorieuses, puis le fossé qui grandit entre eux et la génération de leurs enfants, il croise deux récits : celui de l'apparition du sida dans une famille de l'arrière-pays niçois - la sienne - et celui de la lutte contre la maladie dans les hôpitaux français et américains.
Dans ce roman de filiation, mêlant enquête sociologique et histoire intime, il évoque la solitude des familles à une époque où la méconnaissance du virus était totale, le déni écrasant, et la condition du malade celle d'un paria. -
En 1958, Michel Foucault arrive en Pologne. Il vient d'être nommé directeur du Centre de civilisation française de l'université de Varsovie et doit terminer sa thèse que le public découvrira plus tard sous le titre d'Histoire de la folie à l'âge classique. Son séjour est pourtant écourté : l'année suivante, il est contraint de quitter brusquement le pays pour éviter un scandale diplomatique lié à son homosexualité. Un jeune homme, Jurek, instrumentalisé par la police politique, paraît être la cause de ce départ.
En fouillant les archives et en recueillant les récits des témoins de l'époque, Remigiusz Ryzi´nski tire le fil de cette opération de décrédibilisation et rejoue une période effacée de la vie de Michel Foucault. Plus encore, il brosse un tableau captivant de la condition homosexuelle en Pologne sous le communisme, des saunas de la ville aux appartements abritant ces amours décriées, tout à la fois fichées, surveillées et utilisées à des fins politiques. -
C'est fou le nombre de choses que les mères ne font pas : boire, faire la fête, avoir une vie, voir du monde, écrire.
Alors qu'elle fait ses premiers pas balbutiants dans la maternité, une romancière à succès apprend qu'une de ses anciennes connaissances vient de noyer ses jumeaux. Le fait divers secoue toute l'Espagne, mais pour elle, l'histoire devient une obsession. Elle demande un congé sabbatique, non tant pour élever son enfant que pour se lancer dans une enquête vertigineuse sur ce crime.
Parmi les choses que les mères ne font pas, il y avait aussi tuer. Mais ça, c'était avant.
En s'attaquant au tabou des tabous, l'infanticide, en questionnant le rapport entre maternité et création, avec Doris Lessing ou Sylvia Plath, en évoquant sans fard la vie secrète, solitaire et ennuyeuse, de la jeune maman, en croisant le fer avec les « mères à l'enfant » triomphantes et caricaturales des magazines, Katixa Agirre questionne la violence, l'ambivalence et les bouleversements que charrie l'enfantement dans une société résolue à les passer sous silence.
Elle ne donne pas de réponse. Elle se contemple dans un miroir trouble et obscur. Son roman, mené comme un thriller, mêle brillamment chronique judiciaire et récit intime, et met en lumière les fragilités et les gouffres méconnus des mères débutantes. Il n'en est que plus perturbant, courageux et nécessaire. -
Que sont devenus les rescapés et les survivants de Nagasaki ? Combien sont-ils encore ? Et surtout, qu'ont-ils à nous dire ?
Longtemps, Reiko Kruk-Nishioka s'est tue. Aujourd'hui, après mûre réflexion, c'est par un récit romancé, écrit à hauteur d'enfant, agrémenté de dessins de sa plume, qu'elle a choisi de témoigner.
Keiko, dix ans, assiste depuis des mois, fascinée, au ballet des Libellules rouges de l'école d'aviation voisine. Un chant affirme « les femmes ne montent pas sur les avions » ? Qu'importe. Keiko sera pilote. En attendant, son coeur bat plus fort quand Koyama, son prince rouge à l'écharpe blanche, l'emmène voir les biplans de près, leurs hélices de bois, leurs ailes de toile peinte, puis lui offre un baptême de l'air improvisé. Mais c'est la guerre et, bientôt, les avions pacifiques sont enrôlés pour partir à l'attaque. Tous les autres, plus solides, ont été abattus. À fréquenter les pilotes, Keiko découvre leur peur, leurs doutes, leur soif de vivre, le fait qu'ils ne sont encore que des enfants dans un monde où les adultes mentent et se trompent systématiquement. Un jour, un peu avant midi, à vingt kilomètres de là, une bombe pas comme les autres tombe sur la ville de Nagasaki. -
Le destin funeste de Michael Rockefeller
Carl Hoffman
- Éditions Globe
- Globe
- 13 Avril 2016
- 9782211221641
21 novembre 1961. Michael C. Rockefeller, vingt-trois ans, jeune héritier de la célèbre et richissime famille Rockefeller, disparaît lors d'une expédition en Nouvelle-Guinée néerlandaise.
Le jeune homme avait pour mission d'acheter des oeuvres d'art tribales de l'ethnie Asmat destinées aux collections du musée d'Art primitif que son père, Nelson Rockefeller, gouverneur de New York, avait fondé en 1957.
Alors que des millions de dollars sont investis dans la recherche de sa dépouille (à ce jour jamais retrouvée), une rumeur se répand : Michael Rockefeller aurait été tué puis dévoré par les villageois d'Otsjanep, qui se seraient partagé son corps...
Fasciné par cette histoire mêlant l'une des familles les plus influentes du monde à une tribu dite primitive, Carl Hoffman signe un incroyable roman à énigme. Il étaye l'hypothèse d'un clash des civilisations qui aurait eu pour conséquence la mort d'un membre de l'une des familles les plus puissantes de la société occidentale.