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« Vies parallèles vous emporte à travers plusieurs destins croisés de couples ou d'amoureux, posant la question de l'amour, de l'engagement, du couple et de la routine à laquelle personne n'échappe. Des héros qui pourraient être vous, votre voisin ou moi, des personnages tout simplement humains mais toujours attachants. Tromperies, espoirs déçus, jeunesse perdue ou retrouvée, la vie suit son cours à travers Pierre, Marine, Léon, Nina, Liza et Lorenzo. Que cherchent-ils, tous ? L'immortalité ? L'amour éternel ? Découvrez cette histoire psychologique, le coeur grand ouvert. »
MARJORIE LOUP -
Assis sur un banc dans le parc de Nanterre, il glaviote par terre les réminiscences
de ses galères, une bière à la main, le temps jadis où trublion, il délirait
dans les bars en compagnie de son ami, artiste peintre qu?il avait connu à
l?époque psychédélique. Dominique est encore étudiant en arts appliqués
alors que je travaille déjà dans le bâtiment, à 17 ans, loin des fantaisies
et des idées libertaires. Plutôt revêche et voyou, déjà dans le monde des
hommes, debout à six heures du matin, j?affronte le froid en solex, vêtu de
ma vieille canadienne, me rendant sur les chantiers, pour gagner ma misérable
pitance. Dominique, son bloc de dessin à la main, traîne les bars recherchant
l?humain insolite, faisant ainsi les portraits patibulaires de ces durs à
cuir. Je le rencontre un soir, au p?tit bar, chez Louis, un bar hétéroclite
où tous se côtoient, buvant des bières en jouant au flipper la prochaine
tournée. Assis à une table, il n?en mène pas large ce baba cool, fringué
comme un perroquet, engoncé dans une veste mauve velours ras, le cou entouré
d?une écharpe en soie, chaussé d?une paire de pompes bleu brillant. Assis
au zinc, je joue au quatre-vingt-et-un avec mes potes Miki et Jeannot, des
redoutables voyous, déjà connus par les flics, comme étant les loups blancs.
Les mecs de la folie, insoumis à l?ordre établi, se déplacent en cohorte
sur leur spéciale TT, semant le trouble et la terreur chez les habitants de la
cité, provoquant des bagarres entre bandes rivales. Je me lève, vais mettre un
disque dans le juke-box, quand tout à coup la bagarre éclate. Faisant
volte-face, je vois Miki asséner un coup de bouteille sur le front d?un
lascar, le sang gicle, la grande baston éclate. J?ai juste le temps de
crocheter un mec, une chaise à la main, prêt à fracasser la trombine de ce
pauvre baba qui hurle : « Arrêtez cette violence ! » La
cavalerie arrive, le temps pour nous de décaniller fissa, enfourchant nos TT pétaradantes,
dans ce dédale de rues. Direction la cité. Les flics s?arrêtent net à
l?entrée, la peur de se faire lapider, s?en retournant bredouilles. -
Ma destinée pourrait être ton destin, mon vécu pourrait être ton présent, et mon passé ton avenir
Abdel Alami
- JePublie
- 1 Janvier 2007
- 9782953055801
Les heureux(ses)...
Le bébé qui se voit entouré d'anges.
L'aveugle qui ne voit pas les injustices.
Le sourd qui savoure chaque seconde de silence.
L'horloger qui répare l'heure
sans voir le temps passer.
L'homme qui prend son plaisir dans un trou de serrure et passe son temps à
découvrir le Kama Sutra.
La femme qui arrive à avoir son
orgasme avec Quasimodo.
Ah ! quand le bonheur et le malheur ne font qu'un...
-
Lewis, il a tout d'un homme mais pas que...
Delphin Muhimpundu
- JePublie
- 1 Juillet 1905
- 9782954508306
Extrait court
Jeune homme de grande allure, aux cheveux noirs l?g?rement cr?pus et tr?s courts se pr?senta au lyc?e Vinci. Le teint brun, le regard continuellement dissimul? derri?re ses fameuses lunettes ; dans un pantalon noir dont les ourlets ?pousaient les chevilles, il arborait un t-shirt assorti ? ses yeux, ainsi qu'une paire de converses grise, courtes et sentant encore le neuf. Une masse vint l?g?rement le bousculer, au moment m?me o? il franchissait le seuil de l'?tablissement. Il y a longtemps qu'on ne te voyait plus dans les parages. A ma grande surprise, c'?tait Anna qui se tenait tout pr?s de moi, resplendissante et aux antipodes de la Anna ?nerv?e que je m'attendais ? retrouver. Je t'ai aper?u de loin, m'avoua-t-elle sur un ton complice, quoique j'aie failli ne pas te reconna?tre. Mais je ne peux pas oublier tes lunettes. Rajouta-t-elle sur un ton enjou?. -
Nandou de retour du marigot. Elle porte sur la tête une lourde jarre d'aspect précieux et dont la chaude couleur orangée évoque la vie et l'espoir. Ses deux bras, proéminents, évoquent quant à eux la force de travail nécessaire à la recherche quotidienne de l'eau. Derrière elle est représentée, dans les tons bleus, une eau en mouvement, des roches ainsi que de grandes fleurs rouges, qui se tournent vers Nandou comme pour la saluer. Devant Nandou, de la verdure évoque l?entretien de la végétation permis par l'apport en eau.