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Robert Goolrick
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Les Goolrick étaient des princes. Et tout le monde voulait leur ressembler.
C'étaient les années 50, les femmes se faisaient des coiffures sophistiquées, elles portaient des robes de taffetas ou de soie, des gants et des chapeaux, et elles avaient de l'esprit. Les hommes préparaient des cocktails, des Gimlet, des Manhattan, des Gibson, des Singapore Sling, c'était la seule chose qu'ils prenaient au sérieux. Dans cette petite ville de Virginie, on avait vraiment de la classe, d'ailleurs on trouvait son style en lisant le New Yorker.
Chez les Goolrick, il y avait trois enfants, tous brillants. Et une seule loi : on ne parle jamais à l'extérieur de ce qui se passe à la maison.
À la maison, il y avait des secrets. Les Goolrick étaient féroces.
Comparé à William Styron et Flannery O'Connor, Robert Goolrick a créé avec son premier roman, Féroces, un de profundis sudiste, dans lequel un fils ne survit pas tout à fait aux crimes du père, même quand il piétine sa tombe avec des chaussures anglaises. -
C'est au cours de l'été 1948 que Charlie Beale arriva à Brownsburg. Il était chargé de deux valises - l'une contenait quelques affaires et des couteaux de boucher, l'autre une importante somme d'argent.
Charlie y tomba deux fois amoureux. D'abord, il s'éprit de cette ville paisible de Virginie dont les habitants semblaient vivre dignement, dans la crainte supportable d'un Dieu qu'ils avaient toutes les raisons de trouver plutôt bienveillant à leur égard. Une preuve parmi d'autres : il n'y avait encore jamais eu de crime à Brownsburg.
La deuxième fois que Charlie tomba amoureux fut le jour où il rencontra Sylvan Glass.
Après Féroces et Une femme simple et honnête, Robert Goolrick nous offre, avec Arrive un vagabond (Grand Prix des Lectrices Elle), une plongée sensuelle et enivrante au coeur de la passion. Il y dépeint les membres d'une communauté face à une tragédie en marche.
Des hommes et des femmes simples, qui se retrouvent partagés entre la terreur de ce qu'il va advenir de leur fils préféré et la fascination devant les événements qui écriront le souvenir de leur passage sur terre dans la poussière des siècles. -
" On a rarement lu plus beau et plus déchirant. " Olivia de Lamberterie, ElleDiane Cooke, descendante d'une grande lignée, habite Saratoga, une magnifique propriété de Virginie qui fait la fierté de la famille. Mais cette maison, comme son nom, est lestée par deux dettes abyssales. La première est financière, et le seul moyen de s'en acquitter est au prix d'un mariage. La seconde est plus profonde : le prestige des Cooke est bâtis sur le plus sombre péché du Sud, l'esclavage. Et cette dette-là ne se rembourse que par une malédiction. La voici peut-être qui s'avance sous la forme du capitaine Copperton...
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Wisconsin, automne 1907.
Sur un quai de gare, Ralph Truitt, magnat local craint et respecté, attend un train en retard alors que s'annonce une tempête de neige. Ce train renferme son dernier espoir, une promesse de bonheur et d'harmonie retrouvée. Ralph Truitt a placé plusieurs mois auparavant une annonce dans un journal de Chicago, dans laquelle il a écrit qu'il était à la recherche d'une femme fiable, ayant renoncé aux illusions romantiques, mais sachant apprécier le confort d'un foyer.
Dans le train, Catherine Land s'apprête à le rencontrer. Elle lui a répondu qu'elle était cette femme simple et honnête qu'il appelait de ses voeux. Pour mieux l'en convaincre, elle se débarrasse de ses derniers atours de courtisane et se déguise en cette épouse modèle qu'elle compte bien incarner à la perfection, le temps de parvenir à ses fins.
Une femme simple et honnête est un premier roman étourdissant par son art de la narration et la qualité de sa prose. Il a été comparé aux États-Unis à Jane Eyre ou aux Hauts de Hurlevent, des soeurs Brontë.
" Robert Goolrick accomplit avec son premier roman un petit miracle " - Boston Globe
" Une sublime ballade meurtrière " - Kirkus Review
" Je prédis que des centaines de milliers de lecteurs vont se jeter sur ce roman " - Publishers Weekly -
Avec La Chute des princes, Robert Goolrick a écrit l'un des plus grands romans sur l'Amérique et l'argent depuis Gatsby le Magnifique. Dans l'incandescence, l'indécence, la décadence et la chute, il a trouvé la beauté. On peut faire confiance à Robert Goolrick pour toujours trouver la beauté des choses. C'est même la définition de son style.
"Quand on craque une allumette, la première nanoseconde elle s'enflamme avec une puissance qu'elle ne retrouvera jamais. L'incandescence originelle. Un éclat instantané, fulgurant. En 1980, j'ai été l'allumette. Cette année-là, je me suis embrasé pour n'être plus qu'une flamme aveuglante."
New York, années 1980. Robert Goolrick nous invite au bal des vanités, où une bande de jeunes hommes vont vendre leur âme au dollar et se consumer dans une ronde effrénée, sublime et macabre. Ils ont signé pour le frisson, une place sur le manège le plus enivrant que la vie ait à leur offrir.
Et ces princes vont jouer toute la partie : les fêtes, les drogues, l'alcool, les corps parfaits des deux sexes, les pique-niques dans la vaisselle de luxe, les costumes sur mesure taillés par des Anglais dans des tissus italiens, les Cadillac, le sexe encore et toujours, les suites à Las Vegas, des morts que l'on laisse en chemin mais pour lesquels il n'est pas besoin de s'attarder parce qu'on va les retrouver vite. Vite, toujours plus vite, c'est la seule règle de ce jeu. Aller suffisamment vite pour ne pas se laisser rattraper. Parce que les princes sont poursuivis par de terrifiants monstres : le sida, les overdoses, le regard chargé de honte de leurs parents, le dégoût croissant de soi-même, un amour s'excusant de n'avoir sauvé personne.
Robert Goolrick a reçu le Grand Prix des Lectrices Elle 2013 pour son précédent roman Arrive un vagabond. -
Après l'incendie ; trois lamentations
Robert Goolrick
- Éditions Anne Carrière
- 23 Octobre 2020
- 9782380821239
Dans Après l'incendie, Robert Goolrick nous offre une fable sur l'amour, la dette et le poids du péché de nos pères. Dans cet "anti-Autant en emporte le vent", il règle en un destin le sort de cette terre qu'il aime tant, cet impossible paradis qui reposait sur le sang des opprimés.
Nous avons décidé d'y adjoindre une nouvelle inédite Trois lamentations qui apporte un éclairage différent à la relation de l'auteur à sa terre.
Diana Cooke est née avec le siècle. Dans une des plus belles maisons du Sud. Elle peut s'enorgueillir d'un patronyme qui remonte aux pères fondateurs de l'Amérique.
Mais cette maison, comme son nom, est lestée par deux dettes abyssales. La première est financière, et le seul moyen de s'en acquitter est au prix du sang : Diana doit se marier sous le signe de l'argent. La seconde est plus profonde : la maison des Cooke et le prestige de leur nom de famille sont bâtis sur le plus noir péché du Sud, l'esclavage. Et cette dette-là ne se rembourse que sous la forme d'une malédiction.
La voici peut-être qui s'avance sous la forme du " Capitaine " Copperton.
Trois lamentations est le récit autobiographique d'une année où un très jeune Goolrick a partagé sa classe avec trois jeunes filles rejetées par le groupe : une prolétaire, une obèse et la première fille noire scolarisée parmi les Blancs. -
COUNTRY BUSINESSMAN SEEKS RELIABLE WIFE.
COMPELLED BY PRACTICAL REASONS.
REPLY BY LETTER.
Rural Wisconsin, 1907. In the bitter cold, Ralph Truitt, a successful industrialist, stands alone on a train platform waiting for the woman who answered his newspaper advertisement. But when Catherine steps of the train she's not the woman that Ralph is expecting. She is both complex and devious. And, haunted by a terrible past, she is motivated by greed. Catherine's plan is simple. She will win Ralph's devotion. Later, she will leave him as a wealthy woman. What Catherine has not counted on however is that Ralph might have plans of his own for his new wife . . .